Chronique d'une mort annoncée, épisode number thirty six
Mon menuisier préféré étant intervenu vendredi, me voilà l'heureuse propriétaire d'un placard. Placard, le mot peut vous paraître très banal mais ici, croyez-moi, il est apprécié à sa juste valeur. La bicoque étant relativement exigüe, il y a très peu de place pour le fourbis. Il faut donc adopter une certaine rigueur et ne pas accorder plus de valeur qu'ils n'en méritent aux objets futiles et inutiles. Autant dire que tout nouvel espace dédié au rangement me propulse directement au septième ciel.
Ainsi, ce recoin aux deux angles flanqué juste à l'entrée de la salle de bain et totalement inutile s'est transformé en un placard géant qui m'a permis hier après-midi de cacher toute cette pacotille du quotidien dont l'exposition n'est pas absolument indispensable.
Vous qui aimez les before-after au moins autant que moi, je vous en sers un que je qualifierai sans aucune modestie de saisissant. Un sacré travail d'équipe. C'est moi qui l'ai dessiné, le menuisier l'a réalisé et l'homme l'a peint.