Absolution pour la bande des quatre
Moi qui comptais vous impressionner avec mes têtes de mort, j'en ai été pour mes frais.
Même pas peur,
vous êtes de vrai(e)s pirates. Et franchement, après cette journée passée à traîner ma carcasse déglinguée de mon nouveau bureau de 12 m2 pour 5 à mon ancien bureau plombé par les décibels, tout en me reposant mille fois cette question absurde mais-pourquoi-je-suis-toujours-THE-lanterne-rouge (rapport à ma recherche d'emploi qui s'enlise, avec un clin d'oeil à sd),
j'ai bu vos mots comme du petit lait.
Qui a dit le-rouge-ça-fait-chambre-d'ado ? Christelle, tu connais Léon ?
Quoiqu'il en soit, après un dépouillement minutieux, j'ai obtenu :
16 blancs vs 4 rouges
et une balle au centre avec Christophe qui veille gentiment sur l'état de mon couple en me conseillant de dévisser et visser les globes deux fois par jour, sans toutefois désigner celui qui sera responsable de cette tâche ménagère supplémentaire.
Je tiens à rassurer Multiwave et Eternalia sur le rendu réel du globe rouge : le jaune orangée de l'ampoule n'existe pas dans la vraie vie.
Heureusement.
Car depuis dimanche, contrainte et forcée, je passe toutes mes soirées
dans cette ambiance de lupanar
avec, dans la série Léon-pète-un-plomb, des tirades du genre j'adore-on-se-croirait-dans-un-bateau qui me font lever le sourcil gauche et me laissent à penser que seule une psychanalyse costaud pourrait sauver ce garçon des eaux.
Comme au fond, je suis une brave fille, je le laisse voguer mais j'ai le coeur au bord des lèvres, et dès qu'il aura le dos tourné, j'accosterai et rejoindrai la majorité.
Pour votre participation active, je vous offre un iris en pleurs et je ferme les yeux sur les quatre traîtresses qui ont soutenu Léon. De toute façon, le masking tape tête de mort, c'était du bluff pour épater la galerie et surtout ma copinaute Linda qui, je parie, n'en a même pas.
Merci.