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Le petit monde de Cocotine
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19 février 2013

Manipulés par une poignée

Une des mes bonnes copinautes, la plus discrète, m'a conseillé de regarder un numéro d'Infrarouge qui a été diffusé mardi dernier très tard - et pour cause - sur France 2 :

La mise à mort du travail

La dépossession

Evidemment, pour regarder ces dents bien alignées croquer de petites têtes dubitatives ou défaites, il faut être fort.

Ou conscient depuis toujours que le monde du travail n'a vraiment rien d'humain, en tout cas dans les grosses structures.

"Moi, je fais partie de ceux qui défendent que le rapport au travail n'est pas contingent, n'est pas accessoire, n'est pas anecdotique, que tout être humain cherche, d'une certaine façon, à travers le travail, l'occasion de se mettre à l'épreuve de soi, pour devenir soi-même, pour s'accomplir. Je pense que c'est un invariant humain.

Le mépris dans lequel est tenu le travail n'est pas d'aujourd'hui. Ca existait déjà dans l'antiquité, c'était des esclaves. C'est passé par les serfs dans l'ancien régime, ça continue avec le taylorisme et le fordisme, et aujourd'hui, on est dans un suprême mépris du travail.

Cet écart et cette manipulation qui est faite en faveur du patrimoine et des revenus spéculatifs contre le travail, dont on est prêt à détruire toutes les caractéristiques, celles qui sont nécessaires à l'exercice de l'intelligence, l'exercice de l'accomplissement de soi, je pense que nous sommes dans une évolution qui, malheureusement, ressemble beaucoup à

quelque chose qui a affaire avec la décadence."

Christophe Dejours - Psychiatre, psychanaliste

Et dire qu'en plus, j'ai une fièvre de cheval.

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Commentaires
C
Multiwave75, moi aussi, j'ai perdu des grammes mais ce n'est pas mon boulot, c'est la grippe ! :wink:
M
Moi je m'éclate dans mon boulot, même si je râle parce que j'ai des horaires pas possibles. Mais je suis épanouie et j'ai perdu les kilos que j'avais pris lors de ma (triste) période de chômage.
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