Un before-after sur le feu
La mitoyenneté, ça a ses limites.
Quand les murs imposés par les voisins sont décidément trop vilains, il faut prendre les choses en main.
Après quelques échanges au plus haut sommet du style j'en-peux-plus-de-ce-crêpi-pourri, ben-faut-le-faire-sauter, ça-va-pas-c'est-pas-à-nous-le-mur (je suis la voix de la raison, qu'elle a dit, la psychothérapeute de couple), m'en-fous-il-verra-rien-il-est-pas-là, OK-t'assume, Léon a farfouillé dans sa boite à outils et attrapé l'escabeau.
La pierre est apparue.
Fier de lui, mon hyper-actif s'est emballé, a frôlé la crise d'hypoglycémie et m'a pété deux marteaux.
La semaine a passé, il a eu d'autres chats à fouetter.
J'ai respiré.
Et à midi, quand j'ai tenté un on-fait-quoi-cette-aprèm', il m'a dit eh-moi-j'ai-mon-mur-à-faire.
Il est déterminé, Léon-le-garçon.