Puissiez-vous
Toutes les bonnes choses ont une fin. Je n'ai plus suffisamment d'énergie pour alimenter mon baratin du lundi matin et la régularité que je m'étais imposée s'est mise peu à peu à me peser. Je m'autorise donc une période de repos et de réflexion personnelle.
Mon chahut intérieur débouchera peut-être sur une nouvelle vie que j'aurai ou que je n'aurai pas envie de venir raconter ici. L'éternelle question étant de savoir si, un jour, je trouverai enfin mon X factor et j'émergerai saine et sauve de ce marasme.
Une chanson de Jean-Louis Aubert, bourrée d'espoir, m'accompagne dans ma quête actuelle et résume assez bien ce que, très humblement, j'ai voulu vous faire passer comme message dans les 87 baratins que je vous ai servis chaque lundi depuis le 4 mai 2009.
Tu connaîtras des chagrins sans raison,
Tu croiseras aussi la trahison,
Tu entendras leur parole à foison,
Et parfois même jusqu'à la déraison,
Tu verras la bassesse, l'impudeur,
Tu connaîtras aussi l'agression,
Et tu verras des micros tendus
Vers des femmes et des enfants nus,
Puisses-tu vivre, continuer,
Puisses-tu aimer, continuer,
Puisses-tu puiser un peu d'eau,
Dans le puits, de tes nuits
Puisses-tu sourire, et même rire
Quand le pire est à venir,
Puisses-tu aimer, sans sourciller,
Simplement continuer,
Tu connaîtras les chagrins à foison,
Et les douleurs que tout l'monde partage,
Tu entendras des demandes et des pleurs,
Et parfois ça frisera la déraison,
Et tu verras tous ces mondes inconnus,
Que tu s'ras sûr d'avoir déjà vus,
Tu goûteras les fruits de la passion,
Et le goût amer de la désillusion,
Puisses-tu vivre,
Puisses-tu aimer,
Puisses-tu vivre,
Continuer
Puisses-tu puiser,
Dans le puits
De tes nuits,
Et rêver,
Puisses-tu vivre, continuer,
Sans sourciller et aimer
Qui tu es
Puisses-tu aimer
Qui tu es
Jean-Louis Aubert
J'offre ces fleurettes à toutes celles et ceux qui m'ont laissé une trace, me prouvant ainsi leur désir d'échanger et leur amitié virtuelle. Sans vos retours, l'exercice aurait singulièrement manqué de piment.
MERCI A VOUS !
Apprentissage
Hier soir pendant la lecture de l'histoire :
Miss Cocotine tentant de décrypter : il... se...ca...chait
L'homme : Il se cachait, c'est ça, et l'infinitif, c'est quoi ?
Miss Cocotine désorientée : Euh...
L'homme : L'infinitif, le verbe qui correspond à il se cachait, c'est quoi ?
Miss Cocotine triomphante : C'est un médicament !
Souffler
Deux jours à Carnac sans radio, sans télé et sans ordi. Ecouter le bruit des vagues, regarder la brume, sentir la mer, manger des crevettes et se donner la main. Se retrouver à trois et rigoler avec d'autres. Un break d'exception. Vous connaissez la bonne adresse, je vous l'ai conseillée mille fois. D'ailleurs, si vous y allez et que vous aimez, envoyez-moi un mot. Ca me fera plaisir.
Beauté éphémère
Juste une petite part
Demain sera parfait
De cette 11ème semaine de l'an 2011, je sors submergée de mots et d'émotions.
Apocalypse, plutonium, millisievert, séisme, zone de confinement, survivant, césium 137, tsunami, catastrophe, fissure, strontium, tension, explosion, miraculé, dose maximale de radioactivité, iode 131, samouraï de l'atome, mauvais film.
De quoi investir dans un répertoire.
Entre ceux qui se sont mis à hurler qu'ils l'avaient prédit et les autres qui clamaient haut et fort que tout ça n'était qu'un incident mineur, il fallait parvenir coûte que coûte à trouver la vérité. Ballotée par des images terrifiantes et malmenée par des reportages atroces, je n'ai pourtant pas réussi à faire un tri qui me satisfasse pleinement.
Et la faute à qui ?
La faute à Françoise et Guilaine qui sont venues, jeudi soir, me conter l'histoire de Tchernobyl, épisode tragique dont j'avais oublié certains détails croustillants. A regarder ces liquidateurs donner leurs vies pour sauver la moitié de l'Europe, je suis restée pétrifiée, tout comme je n'allais pas tarder à être horrifiée par le bricolage opéré à Fukushima pour éviter le pire.
Certains avaient beau prendre un air docte pour me bourrer le mou sur tous les plateaux en vogue, comment aurais-je pu être assez-cruche pour ne pas voir que même les plus érudits en la matière étaient incapables de maîtriser la situation, à tel point qu'un empereur choisisse de s'en remettre à la prière.
Pendant ce temps, le prix d'un Tokyo-Paris s'envolait, les bourses dégringolaient et quelques français anxieux, de cachets d'idode, se bourraient.
Monde étrange.
Monde étrange dans lequel une info en écrase une autre à chaque seconde. Ce matin, j'apprenais que 55,63% des français se moquaient éperdumment de leurs conseillers généraux et que mon PDPA-bien-aimé avait enfin trouvé des fans, mais de l'autre côté de la Méditerranée.
Bizarrement, au milieu de ce marasme,
le mot ESPOIR avait le culot d'apparaître ça et là.
Pour toutes les victimes,
je souhaite que ce ne soit pas en vain.
Bonne semaine à tous.
7 cup cakes pour un anniv'
Six loupiauds ont débarqué samedi pour le plus grand bonheur de Miss Cocotine. On leur a proposé de faire eux-même le gâteau d'anniversaire et de leurs mains expertes sont nés 7 cup cakes un peu loufoques sur lesquels on a planté les bougies. C'était vraiment une belle journée.
Les petits drapeaux et les jolis papiers sont gentiment offerts par Sharylin sur son superbe blog Lovely design.