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Le petit monde de Cocotine

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14 février 2011

Au jeu des 7 familles

Dans la famille Lamour, je demande le fils. Après avoir confié notre anniversaire de mariage à l'une des filles en 2007 avec quatre jours à La Chapelière, et ingurgité quatre potées et une bonne dizaine de crêpes chez l'autre, au Char à Banc, nous avons décidé, cette année, de dormir deux nuits chez Corentin et Liz, ou plus exactement dans la Maison de Jeanne, l'une des Petites Maisons dans la Prairie de Plélo. Si vous aimez la Bretagne, la déco et la potée, c'est là qu'il faut aller.

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14 février 2011

Passer le relais

Pour choisir un restaurant, je m'en remets rarement au hasard et je suis capable de tourner une heure trente à la recherche du repas idéal promis par tel ou tel guide. Chacun ses tares.

Au milieu des vendeurs de plats congelés achetés 3 € et revendus 15 au consommateur ignorant ou paresseux, il existe encore des cuisiniers dignes de ce nom qui préfèrent saupoudrer leurs petits plats d'amour que de passer leur journée à appuyer sur le bouton d'un micro-ondes dans le seul but de faire de la marge.

En France et ailleurs, se cachent pléthore de talents. Il suffit juste de chercher un peu.

Je ne vous parle pas des Bras ou des Ducasse car malheureusement, je ne fréquente pas leurs repaires, mais des plus petits qui, en proposant du bonheur accessible à tous ou presque, sont finalement bien aussi grands que les autres.

En étudiant la route de Nantes à Plélo,  j'avais repéré Josselin, charmante bourgade qui, flanquée à mi-chemin, paraissait être l'étape rêvée. Un bonheur n'allant jamais seul, mon Routard-bien-aimé me proposa une halte au Prieuré de Clisson. Ni une ni deux, je réservai.

Une ancienne chapelle, une déco agréable, un accueil très attentionné et un menu à 13 €.

A noter aussi que, contrairement à beaucoup d'autres qui se contentent de gaver les enfants de steak-haché-frites-soda, la patronne a accepté d'emblée de servir à Miss Cocotine le même menu que le notre en portion réduite.

Si un jour ou l'autre, vous passez dans le coin...

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14 février 2011

14 ans

Ici, le 14 février, c'est commémoration.

Car c'est à cette date qu'en 1997, mus par un élan romantique, l'homme et moi avons convolé en justes noces à Thessalonique sous le regard ému du Consul de France et les applaudissements d'une joyeuse bande d'inconnus désormais perdue de vue. Si vous voulez verser une larme, les photos jaunies se trouvent dans la boite à souvenirs.

14 ans de passion dévorante émaillée de combats acharnés, de défaites cuisantes et de victoires retentissantes.

La vie, quoi.

Cette année, pour fêter ces moments inoubliables de partage et de carnage, j'ai, et pour la deuxième fois, remis mon destin entre les mains de la famille Lamour. Quoi de plus approprié ?

L'épopée a démarré vendredi matin par un café chez Yves Rocher. A La Gacilly, il existe en effet depuis septembre 2009 un éco-hôtel-spa, La Grée des Landes où je ne manquerai pas d'aller me faire papouiller lorsque j'aurai trouvé le salaire adéquat. En attendant de me régénérer, de libérer mes toxines et de conjuguer mieux-être et plaisir, ce dont j'aurais quand même bien besoin, j'ai bu un Earl Grey en profitant du lieu.

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10 février 2011

Ca roule

Mercredi, l'orthophoniste a félicité Miss Cocotine pour son travail. En sortant :

Moi : Tu vois, ma Chérie, on est sur la bonne voie.

Miss Cocotine, l'air malin : Oui, faut pas dérailler !

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10 février 2011

Miroir, mon beau miroir

L'homme l'a acheté tout seul dans un dépôt-vente pour trois francs six sous, l'a collé au mur en décrétant, gonflé d'orgueil, qu'il avait fait l'affaire du siècle.

Puis quand il a peint le couloir en septembre, il l'a brusquement écarté, prétendant qu'il ne valait pas un clou et disant qu'il allait le jeter aux oubliettes.

L'air de rien, je l'ai récupéré et flanqué sur la commode de ma chambre. Cette après-midi, j'ai profité de l'absence du despote pour sortir mon marteau, mon crochet X, mon mètre et faire ce que bon me semblait. C'est jouissif, la liberté !

Vous pouvez voter...

D'ACCORD AVEC LE TYRAN

ou

D'ACCORD AVEC COCOTINE

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10 février 2011

Sur un fil

Encouragée comme je l'ai été, je ne pouvais que m'incliner et reprendre du service sans moufter.

D'ailleurs, à 6h17 hier matin, j'ouvrais subitement l'oeil, titillée par une poignée d'idées qui dansaient la Carmagnole dans mon cerveau embrumé. Un signe du destin. Un brin d'effort et de concentration et je les avais matées, hiérarchisées et plaquées sur mon clavier.

Je suis donc prête à vous livrer enfin un baratin qui, je l'espère, sera à la hauteur de vos attentes.

A l'instar de ses prédécesseurs, janvier a traîné en longueur, congestionné et renfrogné, dans l'attente insoutenable du carnet de notes de l'homme, accompagné ou non d'une augmentation qui de toute façon, avait peu de chances de couvrir les 6% de hausse annuelle de ma facture EDF, les 7 de celle de GDF, ni même les 5 de celle de Véolia.

Partant de cette sombre mais néanmoins réaliste hypothèse, l'humeur a viré au maussade du côté du pôle financier et tout comme mon PDPA-bien-aimé, il a fallu que je planche nuit et jour sur le dossier étiqueté

comment-garder-l'équilibre-en-2011.

Allais-je enfin cesser de me mettre la rate au court-bouillon pour vivre au jour le jour en abandonnant définitivement l'espoir d'engraisser mon Livret A, mon PEL et mon LDD et de combler mon banquier en signant enfin le plan de retraite qu'il rêvait de me refourguer depuis une décennie ?

La question méritait probablement que je m'y intéresse, mais noyée dans mon plan de survie pas-de-viande-pas-de-ski-pas-de-concert-pas-d'autoroutes-pas-de-shopping-hors-soldes-pas-de-coiffeur-pas-de-verres-progressifs-pas-de-baby-sitter, je ne pouvais m'empêcher de constater, les boyaux emmêlés, que mon niveau de vie n'en finissait pas de sombrer depuis mon licenciement fracassant de 2003.

Pour autant, ce n'était pas le moment de rendre mon tablier. Car en fin stratège, je savais pertinemment que la question primordiale à soumettre à l'homme en ce début d'année, c'était :

Qu'est-ce-qu'on fait cet été ?

Après 76 heures d'enquête minutieuse sur les pratiques parfois scélérates des professionnels ou des opportunistes du tourisme français, grec, italien ou espagnol, j'en arrivai à cette conclusion accablante : Où vais-je bien pouvoir passer une semaine de semaine paradisiaque sans claquer un mois de salaire ?

Ne trouvant aucune réponse satisfaisante à cette question, je tombai dans une crise foudroyante de j'en-ai-plein-le-dos-d'être-dans-la-mouise qui déboucha sur l'adoption immédiate d'une restriction budgétaire draconienne. L'état d'urgence était décrété. Les ET liant toutes les envies de la famille seraient remplacés derechef par des OU.

N'étais-je, après tant d'années de frustration, devenue une spécialiste du concept dans-la-vie-faut-savoir-faire-des-choix ? En bonne fille de banquier, j'avais toujours su résister aux débits vertigineux et au cercle infernal qui ne manquait pas d'en découler, quitte à m'astreindre à une mono-diète pâtes 1er prix Auchan doublée d'une interdiction de fréquenter tout ce qui ressemble de près ou de loin à un faiseur de marges. Ce n'était pas une année de plus de rationnement qui allait me mettre au tapis.

Et du reste, pour montrer l'exemple, n'avais-je pas bravement renoncé à mon abonnement Canalsat, me privant ainsi de Jamie Oliver, Gordon Ramsay et Nigella Lawson, les seuls anti-dépresseurs sans effets secondaires ? Une punition dont j'ai pleinement ressenti la cruauté le 4 février, date à laquelle la diffusion a été coupée définitivement, me laissant comme une âme en peine répétant en boucle nom-d'un-chien-j'en-ai-marre.

Au coeur de cette débâcle,  une chose demeurait certaine. Les escapades, elles, relevaient du domaine du sacré. Je pouvais accepter toutes les avanies mais rogner sur le budget congés, c'était pire que de m'estropier.

Le soir même, je servais mon rapport complet et fouillé à l'homme hébété puis irrité de voir ainsi la Cour des Comptes débouler furibarde dans son living pour l'accuser de dépenses inconsidérées. Trente minutes de monologue plus tard, j'étais à bout de souffle et n'avais manifestement pas obtenu d'adhésion franche à ma cause. La partie adverse persistant à nager dans la mauvaise volonté, je finis par déclamer solennellement :

Puiser dans les économies, c'est fini.

avant d'ajouter avec emphase :

Le bas de laine, il est dead.

Comment vous dire ?

Dans les quinze jours qui ont suivi, l'homme a viré à l'autisme, disparaissant du domicile conjugal de 6h30 à 20h00 et refusant toute communication adulte et responsable avec les hautes autorités financières entre 20h01 et 6h29.

Si bien que je voyais déjà ma cagnotte vacances idylliques muter en enveloppe divorce hystérique.

Vous savez quoi ? Ces échauffourées m'ont éreintée et sans ambages, je peux vous assurer aujourd'hui que :

je suis claquée !

Le seul moyen de récupérer étant d'envisager une excursion bien ficelée, j'ai secoué mon LG-pas-smart-pour-un-sou dans tous les sens pour dénicher un ami qui, par un heureux hasard, passerait au-dessus de mon bled en jet et accepterait de me donner un lift direction le soleil du Maghreb.

Peine perdue.

Dommage, j'aurais tellement aimé décompresser et changer de peau pour un temps.

Quoi ?

Je suis 24 heures sur 24 et 365 jours par an chômeuse-de-très-longue-durée. Vous comprenez bien qu'avec le rythme que j'ai, de temps en temps, j'ai besoin de me poser, j'ai besoin d'être en famille et avec des amis, et qu'à ce moment-là, j'en oublie un peu la représentation.

Si je n'ai même plus l'espoir d'une virée quelconque, que me reste-t-il donc pour me divertir ?

Peut-être ma-boite-à-Ferrari ce soir à 20h30. C'est JPP qui mixe. Autant vous dire que ça va déchirer.

Bonne journée à tous et surtout bonne soirée !

7 février 2011

La balle est dans votre camp

Les crocus qui pointent leur nez sur le lopin et le rayon de soleil de la quinzaine, ça compense un peu la sale découverte d'un médicament que la Cocotine's family utilise tous les jours dans la liste des 77 surveillés par l'AFFAPS. Le genre de nouvelles qui fige ma pompe à dérision.

Pour la xième semaine consécutive, vous serez donc privés de baratin du lundi matin. Baratin qui pourrait bien mourir de sa belle mort sous peu d'ailleurs. A moins que vous ne votiez en masse pour sa survie. Tiens, c'est une idée, ça !

A vous de jouer alors...

Le baratin du lundi matin doit-il périr ou pas ?

Votez OUI ou NON en votre âme et conscience.

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5 février 2011

Bionic Mummy

Quand elle était petite, Miss Cocotine a assisté deux fois à mes séances de kiné. Depuis, elle en a fait le métier de ses rêves et me propose souvent de me faire des massages.

Hier, alors qu'elle remontait le long de ma colonne :

Moi : Oh ça fait du bien, mon chaton, t'es une super kiné.

Miss Cocotine, très appliquée : Ye sens tes ronds en plastique Maman !

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4 février 2011

S'indigner, peut-être, mais surtout cogiter

Un titre comme un pansement en ces temps si difficiles et un prix qui n'allait pas plomber mon médiocre budget loisirs, j'ai acheté.

Et je l'ai vite lu.

Un exploit.

Là où l'affaire s'est corsée, c'est quand je me suis regardée dans le miroir pour me défier : "Alors, et toi, tu fais quoi ? Tu t'indignes ou pas ? T'as l'étoffe d'une grande résistante ? "

Comme je suis une fille prudente, j'ai refusé de répondre à la provocation et j'ai sauté sur mon vieil Hachette corné.

S'indigner : Eprouver et manifester un sentiment de colère et de mépris excité par une injustice, une action honteuse, un affront.

Si je l'avais sollicité, l'homme aurait pu me charger en attestant qu'indignée, je l'étais à peu près du réveil au coucher.

Il suffirait peut-être de s'en remettre aux astres pour expliquer un tel comportement. La balance a horreur de l'injustice et défaille à chaque fois qu'elle en est témoin.

Un coup à ce que vous preniez l'homme pour un martyr.

Ce en quoi vous vous fourvoieriez.

Des raisons de râler, il en existe autant au sein du couple qu'à l'étude des us et coutumes de notre GG (sigle de mon cru pour Gentil Gouvernement).

Autant vous dire que je suis débordée.

Au fait, c'est bien joli de s'indigner mais à quoi cela sert-il ? Pour être efficace, toute tempête doit d'abord se calmer et mener à une réflexion qui elle-même débouchera ou non sur une action.

Si de nombreuses personnes s'engagent pour une cause et se démènent pour les autres, j'en rencontre aussi beaucoup qui, étant on the sunny side of the street, jouent l'individualisme à outrance, pestent contre tous-ceux-qui-profitent-du-système et rêvent d'un système ultra-libéral à l'américaine.

Les frictions de notre monde complexe mènent souvent à la peur qui conduit, si l'on n'y prend garde, au dédain, à la méchanceté, voire la haine, et à la désignation du coupable idéal.

Avant, après ou au milieu de toute indignation, mieux vaut donc peut-être s'accorder le temps de la méditation.

Personnellement, je jetterai tout mon écoeurement et les pensées qui y sont associées dans les urnes de 2012.

J'ai au moins cette chance, que tant d'autres m'envient.

Hessel

3 février 2011

Présence réconfortante

En aidant Miss Cocotine à faire ses devoirs, je regardais ma jacinthe en me disant qu'une si jolie fleur méritait bien qu'on la mette à l'honneur. Pour le parfum, je laisse votre imagination travailler. Et merci pour vos com' !

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