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Le petit monde de Cocotine

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7 août 2010

De moulins en villages

Sur le chemin de l'est, emprunter des routes qui se tortillent pour traverser le plateau de Lassithi et déjeuner à Tzermiado.

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7 août 2010

Un jour à Héraklion # 2

Et descendre en bord de mer jusqu'au fort vénitien pour y déjeuner tranquillement à 15h30. Trop jouissif de se caler sur le rythme grec...

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7 août 2010

Un jour à Héraklion #1

Héraklion n'est certes pas la plus jolie ville de Crète mais une fois qu'on l'a capté, on peut aussi lui trouver certains charmes : flâner à Odos 1866, son marché, dévorer un feuilleté feta-épinards en regardant déambuler les passants à la fontaine Morosini et surtout sortir des flux touristiques pour aller respirer la vraie vie des crétois dans les ruelles retirées.

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6 août 2010

Mon adhésion totale au régime crétois

La Crète, d'accord, mais hors des sentiers battus et des côtes bétonnées si bien pointées du doigt par mon-Routard-tant-aimé. De l'authentique et rien d'autre, c'était la condition sine qua non pour que l'escapade soit à la hauteur de nos espérances.

C'est ainsi que fraîchement débarqués à Héraklion, la Clio noire gentiment prêtée par Avis nous a embarqués vers les montagnes  alentour pour deux nuits à Arolithos, un village traditionnel flanqué au milieu de nulle part.

Dès le premier soir, j'ai adhéré gaiement au fameux régime crétois qui, je l'ai compris instantanément, n'allait pas me faire perdre un gramme mais m'assurerait, en revanche, quelques instants de bonheur intense et inoubliable. Et ça, c'était toujours bon à prendre.

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6 août 2010

Du soleil

Chaque année, fin novembre, je commence à attaquer l'homme avec cette sempiternelle question : "Alors, qu'est-ce-qu'on fait pour les vacances ?". En général, je n'obtiens aucune réponse vraiment claire. Du coup, j'embraie sur un long travail de harcèlement qui peut durer des semaines, le tout étant de réussir à parvenir à mes fins. Et croyez-moi, l'exercice requiert beaucoup de force et de ténacité.

C'est ainsi que l'été dernier, de guerre lasse, j'ai abandonné tous mes rêves d'évasion exotique et la Cocotine's family a filé plein est, dans le Doubs, région certes charmante et accueillante, mais où la pluie tombe un jour sur deux en juillet. J'en suis revenue blanche comme un linge, mes gilets usés et mon tube d'indice 30 intact, jurant et pestant qu'on ne m'y reprendrait plus.

Mais je n'ai pas été la seule frustrée dans l'affaire. Quand en mars, à mon ultime : "Eh, tu te décides pour cet été ?", l'homme m'a rétorqué : "J'veux du soleil. T'as carte blanche.", j'ai compris que, cette année, il n'avait pas plus l'intention que moi de jeter un parapluie dans la Samsonite.

Quelques jours après, j'avais dégoté l'aventure de mes rêves, explosé mon livret A dans la foulée et vendu le concept à l'homme, tout en claquant le bec à cette stupide petite voix intérieure qui m'empoisonnait avec ses : "T'es folle, c'est la crise et t'as même pas de boulot."

Douze ans qu'on n'avait pas remis les pieds en Grèce... C'était plus vivable. Et puis, après tout, on n'a qu'une vie, non ?

"La Crète aux mille saveurs",

ça vous dit, à vous aussi ?

Allez, suivez-moi...

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6 août 2010

Back from heaven

Pas question de me replonger de sitôt dans la real life du double four. Imbibée d'huile d'olive, gorgée de bouzouki et dorée comme un tiropitès, je suis et je resterai pour un temps, histoire d'oublier les sinistres 20° qui m'ont accueillie hier soir à l'aéroport de Nantes.

Grâce à Zeus, j'ai ramené dans mes bagages une petite carte insensée dans laquelle sont entreposées mille trois cent soixante images savoureuses qui me permettront d'affronter en paix les joyeusetés diverses et variées que mon karma douteux - mais somme toute relativement sympathique certains jours - pourrait bien m'avoir programmé pour l'automne-hiver 2010-2011.

Si vous mourez de bonheur quand les cigales vous pètent les oreilles, que rien ne vous enivre plus que de croiser un jasmin et que manger des figues sur l'arbre vous propulse direct au septième ciel, vous êtes définitivement la personne à qui j'ai envie de faire partager l'aventure gentiment trépidante et honteusement gourmande que je viens de vivre sur une île bénie des dieux...

YASSOU A TOUS,

I'M BACK FROM HEAVEN !

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13 juillet 2010

C'est magnifique !

Un rayon de soleil qui tombe sur deux brins d'heuchère cassés net par une Miss Cocotine possédée, c'est comme un instant de bonheur et c'est donc à partager avec vous qui passez me voir et me laissez des mots.

Merci

pour les tranches de rigolade,

les petites confessions,

les encouragements-qui-vont-droit-au-coeur,

les trucs et astuces

et autres échanges frivoles ou profonds.

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12 juillet 2010

Il est temps

C'est complètement échevelée que je suis sortie de cette 27ème semaine de l'an 2010. Pire que tout, je n'ai même pas pu me peindre tous les ongles de pieds.

Pourquoi ?

Eh bien, tout simplement parce qu'à chaque fois que je brandissais mon pinceau gorgé de vernis, celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile m'annonçait un nouveau rebondissement dans ce sombre roman feuilleton de la-petite-comptable-qui-empêche-tous-les-gros-bonnets-de-dormir, me laissant la langue pendue, les yeux exorbités et les oreilles déployées, dans l'attente insoutenable de l'épisode du lendemain.

Oui, ce duel enragé entre journalistes et politiques, autrement plus palpitant qu'un Peyton Place ou un Drôle de dames, m'a bigrement emmêlé la boite à neurones.

Mais bon sang de bois, qui croire et que croire dans cette débâcle honteuse ? Ce n'était certes pas le moment d'être de l'avis du dernier qui a parlé. Un coup à finir en derviche tourneur. Non, il fallait se montrer forte et se jeter à corps perdu dans la recherche de la vérité. 

Dans un premier temps, j'ai bien été tentée de conclure que, comme disent les mômes, y'a que la vérité qui blesse. Après tout, si 64% des français étaient persuadés que tous les politiques étaient corrompus, ce n'était sûrement pas pour des prunes.

Et puis dans un deuxième temps, je me suis dit que tomber dans le côté monstrueusement désabusé et clamer haut et fort tous-pourris-moi-je-vous-le-dis-c'est-bonnet-blanc-et-blanc-bonnet, c'était quand même un peu court.

En accord avec moi-même et complètement sur le flanc, j'ai alors décidé de m'en remettre à la justice, tout en jouant de ma tapette à mouches pour chasser les doutes horribles qui me collaient aux basques quant à son indépendance réelle.

J'en étais là, seule et égarée dans mes tentatives de compréhension du monde qui nous entoure, quand tout à coup, j'entendis une poignée de joyeux lurons chanter à tue-tête...

"Il est temps, il est l'heure, il est temps de tourner la page, passer partout notre message, il est temps de choisir l'histoire qu'on veut écrire...Liberté, égalité, fraternité..."

Eh bien, vous le croirez ou non, c'était la bande à Martine qui singeait tous-ceux-qui-veulent-changer-le-monde, mais sans avoir le cran - et on peut le regretter amèrement - de nous livrer la choré ad hoc.

Ce souffle de fraîcheur si optimiste qu'il pourrait presque être qualifié d'utopiste, au milieu de ce tableau grisâtre et nauséabond, ça m'a donné un coup de fouet vital.

Et puis, soudainement, je me suis souvenue de ce type qui avait écrit une petite histoire qui débutait comme ça : "La cigale ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvue quand la bise fût venue..."

J'ai refermé mon flacon de Mavala d'un geste rageur tout en émettant quelques hypothèses sur ceux-à-qui-le-crime-pourrait-bien-profiter.

Là dessus, agacée, j'ai quitté l'histoire de l'hexagone pour revenir faire un tour du côté de la mienne tout aussi pathétique, mais malheureusement moins virevoltante.

Pas question de m'endormir sur mes lauriers. Entre un coup de boutonnière et deux rangs de jersey, c'était sûr, il fallait lancer la première bouteille à la mer. Ce qui fût dit fût fait. Mon CV bien mieux repeint que mes ongles de pied s'envola d'un clic vers la mairie de Nantes et quelques jours après, je décrochai mon téléphone pour tâter le terrain. Une dame charmante m'assura qu'elle avait bien reçu ma candidature et quand je me mis à l'asticoter gentiment, elle en vînt à me dévoiler quelques-uns de ses secrets de recrutement.

C'est comme ça que je pris ma première claque en provenance directe de l'administration. Les candidatures internes étaient toujours privilégiées. Je retournai donc à mes pochons l'air ronchon en marmonnant force privé-public-bonnet-blanc-et-blanc-bonnet.

Il est donc temps, il est donc l'heure, pour moi aussi, de tourner la page et de fermer doucement mes volets. 

Bon courage à ceux qui ont l'impression de moisir dans un bureau, ceux qui sardinent entre Charles-de-Gaulle et Nation, ceux qui maudissent leur chef, ceux qui trouvent leur collègue bien trop blonde, ceux qui haïssent leur réveil, bref, à tous ceux qui travaillent plus pour gagner plus. Même si vous n'en êtes pas forcément persuadés tous les matins à 6 heures, vous avez une chance phénoménale.

A ceux qui cherchent éperdument le boulot qui les mènera cahin-caha au minimum vieillesse, je dis : "Tomorrow is always another day."

Et aux gâtés du monde qui ont le culot monstre de péter le cochon pour tailler la route par temps de crise, je dis : "Vous avez raison."

Bon été à tous !

11 juillet 2010

Elsiemania

Dans un coupon de tissu Robert le Héros que je gardais comme un relique, j'ai taillé un Elsie en deux coups de cuillères à pot. Avec un jupon blanc au-dessous, ça fait une nouvelle petite tenue d'été pour Miss Cocotine. 

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9 juillet 2010

Good girl

Je vous l'ai déjà dit, j'ai gardé mon âme d'enfant, et pour moi, la nouvelle année pointe toujours son nez à la rentrée des classes.

Pour fêter la fin de ces longs mois de 2009-2010 passés à rechercher un emploi de gestionnaire commerciale dans le double four et ce changement d'aiguillage motivé par une envie étonnante de travailler pour mon prochain plutôt que pour un vilain patron qui ne manquera pas de me licencier dès son premier caprice, j'ai pris la décision de me qualifier de GOOD GIRL (malgré mon 10/20 peu clinquant en bureautique...) et de m'offrir un cadeau pour l'occasion.

Rien d'extravagant. La rue Crébillon ne fait pas partie de mes lieux d'errance favoris et je ne suis pas une collectionneuse invétérée de talons trop hauts, de montres m'as-tu-vu ou de sacs-qui-valent-un-SMIC. Et puis franchement, traîner la rue par cette chaleur, il ne faut pas craindre de finir en flaque d'eau.

Mon bonbon anglais, je l'ai trouvé au frais, dans le noir et entourée de fauteuils vides. Un très joli moment bourré d'émotions qui poussent à sortir son mouchoir. J'AI ADORE !

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