Le meilleur reste à venir
Je sors de cette semaine 26 de 2010 totalement rassurée sur l'avenir de l'hexagone et pleine d'espoirs quant à l'ambiance torride qui va régner dans les hautes sphères à la rentrée.
Mon-PDPA-bien-aimé va enfin nous livrer cette république irréprochable tant promise.
Quoi ?
Vous n'y croyez pas ?
Moi si.
Et je dois vous avouer que je ne suis pas loin de tomber en amour pour lui. Allez savoir quelle mouche l'a piqué. Voilà qu'il a décidé que l'Etat devait faire preuve d'exemplarité et de dans la foulée, il a puni deux mauvais élèves et les a tout bonnement renvoyés.
Remarquez, il a peut-être été trop laxiste. Moi, je les aurais expédiés en camp disciplinaire à Oslo avec pour objectif un formatage complet du cerveau. Mon rêve absolu. Que ceux qui nous gouvernent soient à l'image de leurs homologues scandinaves. Du travail et du respect en lieu en place de jolis discours et de bling-bling.
Et à l'heure actuelle, je suis horriblement excitée car je sens que mes souhaits vont être bientôt exaucés. La garden party du 14 juillet a sauté et le rideau est tombé sur les chasses présidentielles à Chambord. On tient le bon bout. Il ne manque plus qu'un remake de Camping 2 bien médiatisé pour le couple présidentiel et la gueuse de base que je suis se laissera emballée les yeux fermés.
En plus, au vu du bilan miteux de la baisse de la TVA accordée aux restaurateurs, notre ministre du budget s'est montré affreusement bougon et je peux vous dire que pour avoir examiner des dizaines de cartes à la loupe, son coup de sang m'a ravie. Attendez, je sais compter. J'ai révisé tout le programme de maths de CM2 pour mon concours. Un taux qui passe de 19,60 à 5,50 %, ça n'est pas équivalent à un café à 1,40 au lieu de 1,50 € et 0,70 de moins sur un menu enfant, surtout lorsque d'autres plats ont bizarrement augmenté en parallèle.
Non, vraiment, j'y crois dur comme fer.
Quoi ?
Woerth ?
Ah, quelles mauvaises langues vous faites. Chaque chose en son temps. Vous ne voudriez, en plus, qu'ils s'attaquent à tout ce qui se balade offshore ?
Franchement, vous être trop idéalistes.
Allez, moi, je vais faire comme beaucoup de français en cette période estivale. Je vais me concentrer sur mon petit nombril, boire des apéro colorés, lire des bouquins qui détendent, me peindre les ongles de pieds et tartiner mes coups de soleil d'aloe vera, mais loin de cette douce France qu'il faut pouvoir quitter de temps en temps, histoire de ne pas s'étouffer de dégoût et rester à peu près sain d'esprit.
Histoire aussi d'y revenir en se persuadant que si ce n'est pas le plus beau pays du monde, ça y ressemble et qu'on a une chance écoeurante d'y avoir vu le jour.
Bonne semaine à tous et profitez bien de l'été !
Et un de plus !
Dîner en terrasse
Couper trois courgettes dans le potager et attraper un morceau de feta pour mitonner un bon petit cake... pendant que l'homme veille sur la glace au thé Matcha, inspirée par Mrs "De vous à moi" que je remercie chaleureusement... Une très douce soirée.
Bon week-end à tous !
Parées pour la sieste
Deux mini coussins à glisser dans les bagages, histoire de pouvoir piquer un petit roupillon n'importe où. Et uniquement réservés aux filles... car pour l'instant, l'homme s'en moque. Mais je le connais, ça ne va pas durer, et je parierais gros qu'il ne va pas se passer deux jours avant que j'entende : "Eh, tu me prêtes ton truc à fleurs ?"
Prêts pour la plage
J'ai une tare... parmi tant d'autres. Je n'aime pas avoir du sable sur ma serviette et en digne fille de sa mère, Miss Cocotine fait la mou dès qu'elle en voit un grain mal placé. La solution, c'était de me lancer illico dans la fabrication de trois draps de plage légers, faciles à laver et à faire sécher et résolument jolis parce qu'on a beau avoir une envie folle de se vautrer sur la plage, on n'en reste pas moins chic. Le Vichy m'a paru pratique parce que réversible et j'ai donc cousu des draps de 2 m sur 1 pour les grands et un drap de 1,50 m sur 1 pour les petits que j'ai bordés d'un biais contrasté. La Cocotine's family est prête à sauter dans les Crocs. Pas de bol, il fait sacrément gris...
Une page tournée
Ce soir, la porte s'est refermée doucement sur quatre années de maternelle sans aucune nostalgie, ni aucun regret. Etant donné les difficultés rencontrées au premier semestre, j'attendais ce moment avec beaucoup d'impatience et je suis soulagée.
Il faut aller de l'avant en gardant toute la richesse des échanges que j'ai pu avoir avec des enseignantes et des ATSEM de grande qualité, bourrées de talent et de générosité et en oubliant le manque de délicatesse et les choix pédagogiques très contestables d'autres.
Ainsi va la vie à l'école de la république.
Cette année m'a malheureusement amenée à me renfermer sur moi-même et alors que j'avais abordé les quatre rentrées passées avec une bonne ouverture d'esprit et beaucoup de décontraction, je suis désormais bien plus réservée et pas du tout encline à accorder ma confiance au premier venu. Alors, en septembre, c'est avec discrétion que je pointerai mon nez à la nouvelle école.
En attendant, c'est les vacances
et ça, c'est DIVIN !
Petites escapades vers l'Asie
Je rêve constamment d'Asie et n'aurai de cesse tant que je n'y serai pas retournée. Mais malheureusement, ce n'est pas prévu au programme. Alors pour assouvir ma soif de dépaysement, j'ai mes deux copinautes préférées :
et