Un coin pour respirer
Par endroit, on se croirait presque dans le sud de l'Europe...
Pourtant, c'est juste à quelques km du centre de Nantes, au Parc du Grand Blottereau, une sorte de Kew Garden lilliputien.
Par endroit, on se croirait presque dans le sud de l'Europe...
Pourtant, c'est juste à quelques km du centre de Nantes, au Parc du Grand Blottereau, une sorte de Kew Garden lilliputien.
Je suis accro à Capital le dimanche soir sur M6. Que voulez-vous, chacun a ses faiblesses. J'aime à penser que ça permet à mon cerveau de rester en éveil et que ça m'amène parfois à rencontrer virtuellement des gens extrêmement sympathiques. Ainsi, ce mois d'août 2009 me comble.
Le 2, j'ai pu, l'espace d'une soirée, m'immiscer au sein du gotha et côtoyer cette blonde pimpante prête à tout pour acheter une bouteille de Champagne remplie de paillettes d'or, écouter avec passion ce type trop fier de posséder 200 Rolex et me laisser bercer par la douce histoire de Ferrari.
Mais hier soir, c'est cette escapade au Brésil qui m'a le plus appris sur l'être humain. Figurez-vous que je ne connaissais même pas l'existence de Buzios, un village dans lequel Brigitte Bardot a passé des vacances un jour quand elle était jeune. Phénomène oh combien excitant qui en a fait un endroit tendance.
Et c'est là qu'un gars charmant et sa femme ont eu l'idée d'acheter des terres pour faire construire une villa qui est devenue par la suite un hôtel de luxe, le seul du coin. "Y'a de l'argent au Brésil. Vous avez 260 millions d'habitants. Là-dessus, vous avez 30 millions qui ont un pouvoir d'achat européen, américain. Vous avez vraiment une classe de gens qui a de l'argent." nous explique le bonhomme, très content d'afficher sa réussite et fort peu soucieux, apparemment, de soustraire 30 millions de 260. Là n'est vraiment pas le sujet de toute manière.
Car on embraye sur ce riche industriel qui aime contempler son hôtel de luxe de son hélico privé et je peux vous dire que ce n'est pas au bled que j'en rencontre, des gens plein d'ambition comme lui. D'autant que c'est un homme charmant et prêt à débourser des millions pour acheter des hectares et bâtir des espaces toujours plus luxueux. Tenez, il a ce projet dément d'un nouveau complexe mais ce qui le chagrine, ce sont les parasols et les chaises en plastique qui polluent la jolie vue de sa propriété, là-bas sur la plage. Non, mais c'est vrai, ça quand même. Avec ma copine Aurélie, on l'a toujours dit : "Les chaises en plastique, c'est juste PAS POSSIBLE." Mais nous, on ne peut que pester alors que lui, en grand manitou, il n'a qu'à claquer des doigts pour organiser une petite sauterie à laquelle sont conviés les puissants de Buzios et c'est son épouse qui ouvre le bal en parfaite séductrice de maire. Il enchaîne impitoyable et en quelques instants, le sort en est jeté. Les petits bars de plage disparaitront. Tout-à-fait incompatibles avec le haut-de-gamme. D'ailleurs, ils font partie des 230 millions d'inutiles, ceux-là, non ?
Moi, je vais vous avouer un truc. Je suis à deux doigts de m'abonner à Voici. J'ai entendu que ses ventes ne faisaient qu'augmenter et je ne peux décemment pas rester en marge d'un tel évènement. Non, ce serait trop triste. Les supposés grands de ce monde sont décidément fort amusants.
Bonne semaine à tous !
L'homme étant resté scotché au lit jusqu'à 9h45 vendredi, j'ai vu mon délire d'ouvrir l'oeil à 5h30 du mat' pour débouler bottes au pieds au passage du Goix à 7h10, s'envoler tristement. S'en est suivie une journée qu'on aurait pu qualifier de morne si l'homme n'avait pas redressé la barre avec un barbecue du soir réconfortant...
Heureusement, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Pique-nique et maillots dans l'auto, c'est à midi qu'on a débarqué hier à Pénestin sur une plage quasi déserte où, contre toute attente, on s'est baigné tous les trois. Puis balade côtière jusqu'à Piriac et dîner amusant à la Crêperie du Plat Pays à la Turballe. En apothéose : bouches bées et fesses dans le sable, un fabuleux feu d'artifice à La Baule (Emmanuelle, si tu passes par là, merci !). Une vraie journée de vacances.
Où ne trouver personne en août ? Au Lac de Grandlieu pratiquement invisible et inaccessible sauf en deux points. Pique-nique serein au site de Pierre-Aigüe à Saint-Aignan. N'y aller que les jours de misanthropie extrême ou si vous êtes amoureux fous des hérons cendrés...
C'était écrit. Les lundis de mon mois d'août 2009 devaient être hyper actifs et captivants. Vous le savez déjà. Lundi dernier, j'ai reçu un appel d'une boite d'intérim, le coup de fil du semestre.
Eh bien, figurez-vous qu'hier, j'étais convoquée à Pôle Emploi. Il faut dire qu'à bout de forces et ne sachant plus qu'inventer, je leur avais lancé un SOS en mai, autrement dit, je m'étais réinscrite d'un clic sur leur site. Confiante, j'attendais donc de pouvoir bénéficier des prestations de la nouvelle structure.
Ce lundi 10 août allait être un jour béni. Forcément. Pour la première fois de ma vie, j'allais enfin entrer chez Pôle Emploi. Et je n'étais pas seule pour vivre cette aventure extraordinaire. Miss Cocotine n'étant pas répertoriée sur le registre du centre de loisirs cette semaine, elle allait, de ce fait, à 5 ans 1/2, avoir la chance suprême de pénétrer ce lieu entièrement réservé aux adultes.
Lundi 10 août 15h23. La main dans la main, mon dossier complet sous le bras et sa mallette de coloriage sous l'autre, nous nous présentons à l'accueil. Aucune attente. Comme quoi, tout ce qu'on peut entendre au café du coin est quand même vrai. Ces chômeurs, tous des fainéants qui ne pensent qu'à aller la plage au lieu de chercher du boulot. Autour de nous, un lieu chaleureux et convivial dans lequel un ré-agencement assez fou a été rondement mené pour faire croire à un vrai renouveau. Je soupire d'extase. Une poignée de secondes plus tard, ma conseillère apparait. Tiens, elle, elle n'a pas changé. Tant mieux car j'ai cette chance écoeurante de ne pas avoir écopé de la plus pénible du staff de l'agence. Pour vous dire, et c'est top secret, on finit toujours par sourire de toutes ces nouveautés que pond le gouvernement. Mieux vaut s'en gausser de toute façon. Sinon, on pourrait bien en chialer d'horreur. Et je crois que c'est ce qu'elle fait certains jours.
Tenez, étant donné que Pôle est complètement dépassé, il paraît qu'à la rentrée, chaque demandeur d'emploi sera dès son inscription, propulsé chez un opérateur privé qui sera sommé de le remettre sur le marché de l'emploi en deux temps trois mouvements moyennant une très belle contrepartie. 466 millions d'euros sur deux ans. Mais pourquoi pas ? Ben oui, tiens, pourquoi pas, c'est plutôt une bonne idée.
Sauf que cette mesure ne concernera que la cohorte (terme déterminé par les hautes instances pour morceler et classer la population de chômeurs) de ceux qui sont très facilement "recasables". 320 000 personnes seulement.
Les autres, les incurables, les trop ci et pas assez ça continueront à être suivis par le Pôle Emploi débordé ou peut-être par d'autres prestataires moins rémunérés que les grands élus. Pourquoi ? Ben oui, tiens, pourquoi ? Liberté, égalité, fraternité, ce serait juste un joli slogan gravé sur les frontons de nos mairies, alors ? Dans les chômeurs aussi, il y aurait des castes privilégiées ? Oh non, ce serait trop triste.
Le gouvernement n'aurait-il comme objectif que de dépenser le moins possible pour la majorité des demandeurs d'emploi ou bien serait-il obsédé par le but de sortir des statistiques à peu près supportables dans les mois qui viennent ? Ou bien les deux ? A vous de trouver les réponses tout seuls. Moi, j'ai trop mal à la tête.
Parce que finalement, si le but ultime, c'est de ne pas trop plomber le budget du pays, ce qui est fort louable, on peut alors légitimement s'interroger sur cette merveilleuse idée de baisse de la TVA dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. 2,35 milliards d'euros quand même, la petite blague.
Remarquez, c'est vrai que la plupart des dirigeants des hôtels et restaurants de l'hexagone avaient largement plus besoin de ce genre de cadeau que les français privés d'emploi (par exemple). D'ailleurs, à ce sujet, ne ratez pas l'amusante prestation de Mme Pujol, présidente confédérale de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), ce midi chez Philippe Bertrand.
Et surtout continuez à y croire, aux résultats. Moi, je ne vois par ci par là que des cafés qui passent de 1,60 € à 1,50 € et du coup, je me dis que les calculatrices des restaurateurs ne doivent pas fonctionner de la même manière que la mienne. De toute façon, les pauvres consommateurs que nous sommes avaient déjà compris, avant que la belle affaire soit conclue, qu'ils n'en seraient pas les bénéficiaires. Quant à l'augmentation des salaires ou l'embauche massive sur le secteur, autant rêver. Elle va où, alors, la différence ? A vous de trouver les réponses tout seuls. Moi, j'ai trop mal à la tête.
En tout cas, moi qui fait partie de la population qui fait s'arracher les cheveux aux gros cerveaux qui planchent sur le dossier de l'emploi - le chômeur de très longue durée (euh, pourtant, j'ai rien fait de spécial à part suivre mon mari, élever ma petite fille pendant quelques années et du coup, vieillir...) -, j'ai l'impression que la chance s'est enfin décidé à frapper à ma porte. Ma conseillère m'aiguille sur une prestation "Cible Emploi" dans un cabinet extérieur.
Imaginez le truc. La Cocotine va avoir un coach perso pendant trois mois. Quoi ? Un coach ? Comme Madonna ? Attends, j'en ressortirai avec un corps de rêve, un mental d'acier, une spiritualité démente et des dents qui rayent le parquet ? Non ? Mais c'est ENORME.
Euh, non. Comme je ne fais pas partie des 320 000 mais des autres, ça pourrait plutôt ressembler à une pomme pleine de vers.
Bon, je me calme et je fais tourner ma devise préférée en boucle dans mon crâne de gueuse : "We shall see."
En tout cas, c'est lundi prochain, 10h30.
Bonne semaine à tous !
Cet hiver, déjà, on avait trouvé notre bonheur en Franche-Comté. Et là, non seulement, on a fait le tour de nos fournisseurs favoris mais en plus, on est tombés sur cette brocante à Ornans.
Résultat : Deux jeux de quilles et une jolie boite à lait...
deux petits bols...
de vieux pots à confitures transformés en photophores et ce plat dont les couleurs m'ont emballée...
et cette caisse en bois qui pour l'instant, abrite mes Côté Ouest...