Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le petit monde de Cocotine

Newsletter
Archives
28 septembre 2009

Mauvais rêve

Je suis une rêveuse. Jusque là, pas de scoop. Vous êtes déjà au courant. Cette faiblesse m'amène parfois à fantasmer de manière inconsidérée sur du papier bien glacé et de belles pages numériques. C'est ainsi que depuis des mois, voire des années, je louchais sur Le Manoir de l'Isle, une chambre d'hôtes plantée au fin fond des Côtes d'Armor. N'y pouvant plus tenir,  je décidai en août de fracasser le cochon et de booker deux nuits dans cet endroit apparemment merveilleux.

Et c'est vendredi matin de très bonne heure que l'homme, RTT en poche, avala les 290 km pour emmener la petite famille dans le 22. Seulement, voilà. A peine j'avais mis un doigt de pied dans les lieux qu'une déception gigantesque me tomba dessus. Et par la suite rien ne vînt malheureusement à l'encontre de ce flot de dépit. Au contraire.

Certes, la bâtisse est belle. Un manoir du 17-18ème siècles qui a plutôt fière allure (mais pas plus que d'autres endroits). Et côté déco, c'est bien rénové (mais pas plus que d'autres endroits). Le souci, c'est que quand on a eu la chance ultime, dans sa vie terrestre, de se prélasser chez Flore, à L'Epicerie du Pape au Clos des Simples, au Presbytère de la Chaise-Dieu au Pré Oudot et qu'on a bénéficié d'un accueil irréprochable et si attentionné, on s'attend benoîtement à un traitement similaire.

La claque monumentale.

Quand on tient des chambres d'hôtes, qu'on se gargarise d'avoir des papiers partout et qu'on se positionne plutôt haut de gamme en réclamant 97 à 112 € la nuit, certains écueils sont à éviter.

Vous l'avez compris. Je ne vous conseille pas l'adresse.

Publicité
24 septembre 2009

Rock and roll

Miss Cocotine m'a interdit de chanter, sauf enfermée dans la cabine de douche. Pour étayer son discours, elle a déclaré : "Tu chantes faux."

Et elle a ajouté, très fière d'elle : "Moi, je chante vrai."

Et d'ailleurs, c'est avec une imagination débordante et ce qu'elle a de plus improbable sous la main qu'elle se lance parfois dans des concerts absolument torrides...

DSC_5980

22 septembre 2009

Vive l'automne !

Y'a pas à tortiller. J'aime l'automne. Déjà toute petite, traîner mes guêtres dans les feuilles mortes, respirer les coques de marrons et compter les couleurs des jardins de Paris, ça me rendait heureuse. Ces traces de mon enfance, je ne les retrouve pas ici et parfois, elles me manquent. Bien sûr, plein d'autres saveurs sont à découvrir et mon lopin de terre m'apporte beaucoup de joie. Une chose est sure : un jour ou l'autre, il faudra que je m'envole vers le Québec ou la Nouvelle-Angleterre pour goûter à l'automne rouge. En attendant...

Merci, Madame Bleu Grenadine pour cette jolie idée !

feth

22 septembre 2009

Les copains de 15 ans

Non, je ne vais pas vous parler du duel diabolique que l'on va devoir bravement supporter pendant encore 28 jours. Je préfère vous raconter comment, un jour de désœuvrement total, je me suis facebookée.

Ca a commencé quand l'homme et moi, on s'est mis à repenser avec nostalgie à notre Jean-Michel préféré, celui qui nous a si souvent sauvé la vie lors de nos pérégrinations londoniennes. D'un coup d'un seul, savoir ce qu'il était devenu devînt question de vie ou de mort.

Une fois le garçon pisté et l'affaire bouclée, il fallut bien rentabiliser cette inscription impulsive et c'est ainsi qu'un soir où l'homme décida de m'ignorer pour se planter devant le foot, je succombai à la tentation de savoir à quoi pouvait bien ressembler mon premier flirt en 2009. Attention, les filles, pas de semonces. Que celle qui n'a jamais été titillée par l'envie me jette la première pierre.

Une fois sa photo agrandie au maximum et analysée avec rigueur, j'en conclus qu'il n'avait pas changé. Moi, en revanche, j'avais dû évoluer car le pourquoi du comment j'avais pu tomber raide dingue de lui m'échappa totalement 3 décennies plus tard. Je renonçai derechef à lui expédier un ask-a-friend et partis illico fouetter d'autres chats. De vieilles-copines-à-la-vie-à-la-mort en amants-toi-et-moi-c'est-pour-toujours, j'éclusai pratiquement toutes mes archives de 1974 à 1992. Je finis par aller me coucher en me créditant d'un "Ma pauvre fille, t'es pathétique."

Puis un jour, Dominique, une copine de 15 ans qui comme moi, passa à travers tous les pièges de la vie d'expat'-qui-suit-l'homme-et-qui-revient-en-France-la-queue-entre-les-jambes, m'envoya un signe et c'est comme ça que dimanche dernier, la Cocotine's family s'embarqua dans le 49 pour un déjeuner de chefs. De cette nouvelle vie inspiration Marie-Antoinette-se pâme-dans-son-hameau, je suis revenue avec 6 oeufs fraîchement pondus par des poules pas menacées de burn out.

Alors, c'est pas sympa, Facebook ?

Merci Dominique, Christophe et les garçons pour cette invitation !

DSC_5925

22 septembre 2009

Comment retourner sa mère comme une crêpe ?

Miss Cocotine : Hein Maman que je suis ton petit nange ?

Je n'ai pas pu répondre. J'avais fondu.

DSC_5611

Publicité
21 septembre 2009

La Marianne qui tue

En cette semaine 38, inspirée par La môme poison, j'ai décidé de faire un break...

et de vivre comme une taï-taï.

Oublier la joyeuse troupe des Demorand-Toussaint-Adès-Dambert-Chabot-Joly-Chenu et m'enrober d'une insouciance écœurante. Me persuader que Pôle Emploi s'écrit Paul Employ, se prononce à la Jane Birkin et que c'est un joueur de polo argentin. Ignorer les Réseau-pro-Casto-Leroy et faire les yeux doux plus un chèque indécent à mon archi pour qu'il gère tous ces détails tellement ennuyeux de tuyauterie à ma place (peut-être même passer dans Question Maison ensuite...). Me concentrer sur un emploi du temps 100% frivolité et foncer sur Paris dans ma BM- décapotable-créatrice-de-joie, un foulard à la Grace Kelly au vent et ma boite à gants blindée de Tamiflu. En profiter pour m'offrir une parenthèse spa-zenitude-totale-huiles-essentielles-oui-mais-bio-c'est-divin-pour-ma-peau car la vie de FITI (Femme Inactive et Totalement Improductive) est parfois harassante. Laisser filer les journées tranquillement dans un épanouissement sans limite et vivre enfin une semaine épatante.

Seulement, voilà. Vendredi matin, il a fallu qu'un petit postier sans vergogne et sûrement syndiqué vienne tout gâcher.

Dans ma boite, une Marianne.

En un clin d'oeil, plus de FITI mais une FAF irritée et échevelée qui bondit sur sa Casio pour déterminer précisément le pourcentage d'augmentation de la taxe du bled et qui manque de s'étouffer en découvrant le résultat : 10,18 %. L'écume aux lèvres, il fallait poster dans la seconde ce mail-qui-soulage à l'homme : "Tu diras de ma part à ton boss qu'en échange de ton dévouement absolu et de ton talent extravagant, il t'offre plus de 30 € d'augmentation tous les 2 ans, histoire de payer le foncier."

L'instant d'après, je me suis demandée si j'allais sacrifier à cette "mode du suicide"*. Je voyais d'ici mon épitaphe : "Acculée, elle préféra se noyer dans le hype." Et puis comptant sur la grippe A pour me rayer de la carte sans violence, j'ai lâchement renoncé. A la place j'ai boudé 5 heures. Le désavantage, c'est que mon action est restée très isolée et qu'aucun média n'a daigné la relayer.

Le soir, discrètement, l'homme s'est éclipsé pour cocher trois cases et mettre ainsi son destin dans les mains de la Française des Jeux. 100 millions destinés à compenser notre perte sèche de pouvoir d'achat, ça méritait bien de broder verre contre verre avant de sombrer dans des rêves de sable blond et de mer émeraude. Une vraie bonne soirée de gueux.

Mais samedi matin, l'homme, la mine déconfite et noire de poils, est apparu dans l'escalier et a déclaré : "Bon, ben, les 100 millions, c'est pas pour moi." Là, l'emploi du pronom personnel m'a jeté un doute quant au partage qu'il avait l'intention de faire de cette coquette somme. Puis submergé par une vague d'optimisme, il a repris : "Faut que je vois avec mon buraliste. J'ai peut-être gagné des centimes."

Inutile de vous préciser que ma semaine s'est achevée sur une défaite cuisante.

Dans ma prochaine vie, je le jure, JE SERAI FITI.

Bonne semaine à tous !

*Attention. Pour ceux qui ne me connaissent pas bien ou ceux qui vivent sur Saturne, ce paragraphe est à prendre au xième degré, cette association consternante de mots n'étant pas de mon cru. Je laisse l'entière responsabilité de cette formule à M. Lombard, PDG de France Télécom.

19 septembre 2009

La fête se prépare

DSC_5897

DSC_5916

DSC_5900

DSC_5914

DSC_5907

DSC_5921

DSC_5899

18 septembre 2009

Le grand manitou

Ca m'apprendra à vendre la peau de l'ours...  Mercredi matin, à peine mon verre de Muscadet rincé, le poignard invisible me ré-attaque sournoisement dans le dos. Rebelote. J'interroge illico la banque de données de mon généraliste qui préconise de s'en remettre au grand manitou : le, enfin, la pneumologue.

C'est ainsi que mon jeudi devient soudainement hyper busy. Piquée dès le matin pour vérification de ma sève, je passe une bonne partie de mon après-midi à inspirer-expirer-bouche-ouverte-nez-pincé-doucement-petit-chien-souffler-les-bougies. La jolie courbe détermine que j'ai le souffle un peu court et je me dis que je tiens là une excellente raison d'être une bille au footing.

Au final, j'obtiens enfin la clé de l'énigme en échange de mon chèque. Un homme aussi bizarre que moi et présentant les mêmes symptômes étant déjà passé par son cabinet, la pneumologue conclut par un  "C'est viral". Quant à réussir à rompre avec ma tradition des hivers dame-au-camélias, elle m'administre un traitement sensé redonner du peps à mon système respiratoire et faire en sorte que mes exercices de souffle de vie collent mieux à la courbe moyenne. J'ai sept mois pour me faire du poumon en béton.

Oui, sauf que... Pas de doute, il faut sauter le pas et poser la question qui tue : "Et pour la grippe A, je me fais vacciner ou pas ?" Ca tombe à pic. Elle me dit avoir assisté la veille à un congrès sur le sujet. Flairant l'info fraîche comme un maquereau à l'œil brillant, je me déchaîne et la bombarde gentiment de on-dit-que glanés ça et là. Professionnelle, elle calme le jeu d'entrée et me tient à peu près le discours de Marc Gentilini. Ce qui ne m'étonne pas. Ca paraît assez sensé.

Néanmoins et parce que rien n'est simple, j'ajoute "C'est sûr mais si on était à la place des hautes sphères, on ferait certainement la même chose." Elle acquiesce doucement en se demandant peut-être si je serais pas une fervente admiratrice de la bande à Rosy, et finit par me conseiller de miser tout sur la prudence en attendant de voir comment les choses évoluent avant de signer ou non pour la vaccination. La consigne numéro un étant d'éviter de trop fraterniser avec mes congénères. Là, je me dis qu'isolée-dans-mon-bled-et-au-chômage-jusqu'au-cou, je suis vraiment  au top de la prévention!

Pour fêter la fin du feuilleton intitulé

"Mais pourquoi donc

elle nous a fait une pleurésie, celle-là ?",

je vous invite à prendre le thé.

Oui, le thé. L'autre jour, avec le Muscadet, ça a trop dégénéré. Surtout avec les nantaises pure souche et complètement incontrôlables. De Dominique qui me réclamait à corps et à à cris des BNI (Biscuits Non Identifiés) appelés des mouzillons à Laurence qui hurlait en boucle qu'on "se tapait la fillette", je me suis retrouvée complètement débordée ! Tiens, d'ailleurs, pour vous deux, là, les dissipées, pas de thé, ça énerve. Une verveine !

Merci pour vos com'.

Take care.

DSC_5846

17 septembre 2009

Idée lumineuse

Madame Le point sur le i nous invite à éclairer sa lanterne. Ni une ni deux, je participe. Ca me branche trop. Merci !

lum_1

16 septembre 2009

Fin d'été au jardin

DSC_5819

DSC_5837

DSC_5823

DSC_5841

DSC_5826

DSC_5835

DSC_5821

DSC_5840

Publicité
Publicité