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Le petit monde de Cocotine
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28 septembre 2009

Sur le sentier des douaniers

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28 septembre 2009

Laetitia vous salue bien

C'est clair. Samedi, ce n'était pas mon jour. Après cet apéro lourd à digérer, nous voilà attablés dans cette crêperie délicieuse où j'essaie de reprendre mon souffle. De grandes tablées, pas trop de monde, un couple de voisins, la soixantaine.

Les braves regardent Miss Cocotine furtivement et tout à coup, sans spécialement laisser traîner mes oreilles, j'entends :

- C'est comme Johnny Hallyday. Mais si, tu sais, ils en ont pris une autre. Ben, il a les moyens de les élever, lui !

A la fin du repas, ils lèvent le camp sans nous regarder. Dommage. S'ils nous avaient dit au revoir, je m'étais juré de leur répondre avec un grand sourire :

Laetitia vous salue bien !

28 septembre 2009

Courage, fuyons !

Encore trop d'images accablantes et de mots désolants en cette 39ème  semaine de l'an 2009. Sept jours de coeur au bord des lèvres.

D'un PDPA qui s'attribue malencontreusement tous les pouvoirs d'un juge devant deux journalistes vedettes en somnolence aigüe à 500 hommes sommés d'en détruire 300 autres avec délicatesse en passant par un ancien président qui s'abîme dans un romanesque bas de gamme, mon esprit plombé a vagabondé.

Mais Jean-Philippe, dis-moi la vérité. Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir ou quoi ?

Pour tout vous dire, je n'ai pas attendu sa réponse pour tailler la route et m'exiler vers des terres lointaines. Affligée par ce marasme, j'ai fui lâchement mon petit quotidien de coachée-en-apnée pour vivre trois jours à l'écart de toute attaque médiatique. Ce n'est pas pour autant que mon âme a végété en paix, mais ça, c'est une autre histoire...

Bonne semaine à tous !

28 septembre 2009

Mauvais rêve

Je suis une rêveuse. Jusque là, pas de scoop. Vous êtes déjà au courant. Cette faiblesse m'amène parfois à fantasmer de manière inconsidérée sur du papier bien glacé et de belles pages numériques. C'est ainsi que depuis des mois, voire des années, je louchais sur Le Manoir de l'Isle, une chambre d'hôtes plantée au fin fond des Côtes d'Armor. N'y pouvant plus tenir,  je décidai en août de fracasser le cochon et de booker deux nuits dans cet endroit apparemment merveilleux.

Et c'est vendredi matin de très bonne heure que l'homme, RTT en poche, avala les 290 km pour emmener la petite famille dans le 22. Seulement, voilà. A peine j'avais mis un doigt de pied dans les lieux qu'une déception gigantesque me tomba dessus. Et par la suite rien ne vînt malheureusement à l'encontre de ce flot de dépit. Au contraire.

Certes, la bâtisse est belle. Un manoir du 17-18ème siècles qui a plutôt fière allure (mais pas plus que d'autres endroits). Et côté déco, c'est bien rénové (mais pas plus que d'autres endroits). Le souci, c'est que quand on a eu la chance ultime, dans sa vie terrestre, de se prélasser chez Flore, à L'Epicerie du Pape au Clos des Simples, au Presbytère de la Chaise-Dieu au Pré Oudot et qu'on a bénéficié d'un accueil irréprochable et si attentionné, on s'attend benoîtement à un traitement similaire.

La claque monumentale.

Quand on tient des chambres d'hôtes, qu'on se gargarise d'avoir des papiers partout et qu'on se positionne plutôt haut de gamme en réclamant 97 à 112 € la nuit, certains écueils sont à éviter.

Vous l'avez compris. Je ne vous conseille pas l'adresse.

24 septembre 2009

Rock and roll

Miss Cocotine m'a interdit de chanter, sauf enfermée dans la cabine de douche. Pour étayer son discours, elle a déclaré : "Tu chantes faux."

Et elle a ajouté, très fière d'elle : "Moi, je chante vrai."

Et d'ailleurs, c'est avec une imagination débordante et ce qu'elle a de plus improbable sous la main qu'elle se lance parfois dans des concerts absolument torrides...

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22 septembre 2009

Vive l'automne !

Y'a pas à tortiller. J'aime l'automne. Déjà toute petite, traîner mes guêtres dans les feuilles mortes, respirer les coques de marrons et compter les couleurs des jardins de Paris, ça me rendait heureuse. Ces traces de mon enfance, je ne les retrouve pas ici et parfois, elles me manquent. Bien sûr, plein d'autres saveurs sont à découvrir et mon lopin de terre m'apporte beaucoup de joie. Une chose est sure : un jour ou l'autre, il faudra que je m'envole vers le Québec ou la Nouvelle-Angleterre pour goûter à l'automne rouge. En attendant...

Merci, Madame Bleu Grenadine pour cette jolie idée !

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22 septembre 2009

Les copains de 15 ans

Non, je ne vais pas vous parler du duel diabolique que l'on va devoir bravement supporter pendant encore 28 jours. Je préfère vous raconter comment, un jour de désœuvrement total, je me suis facebookée.

Ca a commencé quand l'homme et moi, on s'est mis à repenser avec nostalgie à notre Jean-Michel préféré, celui qui nous a si souvent sauvé la vie lors de nos pérégrinations londoniennes. D'un coup d'un seul, savoir ce qu'il était devenu devînt question de vie ou de mort.

Une fois le garçon pisté et l'affaire bouclée, il fallut bien rentabiliser cette inscription impulsive et c'est ainsi qu'un soir où l'homme décida de m'ignorer pour se planter devant le foot, je succombai à la tentation de savoir à quoi pouvait bien ressembler mon premier flirt en 2009. Attention, les filles, pas de semonces. Que celle qui n'a jamais été titillée par l'envie me jette la première pierre.

Une fois sa photo agrandie au maximum et analysée avec rigueur, j'en conclus qu'il n'avait pas changé. Moi, en revanche, j'avais dû évoluer car le pourquoi du comment j'avais pu tomber raide dingue de lui m'échappa totalement 3 décennies plus tard. Je renonçai derechef à lui expédier un ask-a-friend et partis illico fouetter d'autres chats. De vieilles-copines-à-la-vie-à-la-mort en amants-toi-et-moi-c'est-pour-toujours, j'éclusai pratiquement toutes mes archives de 1974 à 1992. Je finis par aller me coucher en me créditant d'un "Ma pauvre fille, t'es pathétique."

Puis un jour, Dominique, une copine de 15 ans qui comme moi, passa à travers tous les pièges de la vie d'expat'-qui-suit-l'homme-et-qui-revient-en-France-la-queue-entre-les-jambes, m'envoya un signe et c'est comme ça que dimanche dernier, la Cocotine's family s'embarqua dans le 49 pour un déjeuner de chefs. De cette nouvelle vie inspiration Marie-Antoinette-se pâme-dans-son-hameau, je suis revenue avec 6 oeufs fraîchement pondus par des poules pas menacées de burn out.

Alors, c'est pas sympa, Facebook ?

Merci Dominique, Christophe et les garçons pour cette invitation !

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22 septembre 2009

Comment retourner sa mère comme une crêpe ?

Miss Cocotine : Hein Maman que je suis ton petit nange ?

Je n'ai pas pu répondre. J'avais fondu.

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21 septembre 2009

La Marianne qui tue

En cette semaine 38, inspirée par La môme poison, j'ai décidé de faire un break...

et de vivre comme une taï-taï.

Oublier la joyeuse troupe des Demorand-Toussaint-Adès-Dambert-Chabot-Joly-Chenu et m'enrober d'une insouciance écœurante. Me persuader que Pôle Emploi s'écrit Paul Employ, se prononce à la Jane Birkin et que c'est un joueur de polo argentin. Ignorer les Réseau-pro-Casto-Leroy et faire les yeux doux plus un chèque indécent à mon archi pour qu'il gère tous ces détails tellement ennuyeux de tuyauterie à ma place (peut-être même passer dans Question Maison ensuite...). Me concentrer sur un emploi du temps 100% frivolité et foncer sur Paris dans ma BM- décapotable-créatrice-de-joie, un foulard à la Grace Kelly au vent et ma boite à gants blindée de Tamiflu. En profiter pour m'offrir une parenthèse spa-zenitude-totale-huiles-essentielles-oui-mais-bio-c'est-divin-pour-ma-peau car la vie de FITI (Femme Inactive et Totalement Improductive) est parfois harassante. Laisser filer les journées tranquillement dans un épanouissement sans limite et vivre enfin une semaine épatante.

Seulement, voilà. Vendredi matin, il a fallu qu'un petit postier sans vergogne et sûrement syndiqué vienne tout gâcher.

Dans ma boite, une Marianne.

En un clin d'oeil, plus de FITI mais une FAF irritée et échevelée qui bondit sur sa Casio pour déterminer précisément le pourcentage d'augmentation de la taxe du bled et qui manque de s'étouffer en découvrant le résultat : 10,18 %. L'écume aux lèvres, il fallait poster dans la seconde ce mail-qui-soulage à l'homme : "Tu diras de ma part à ton boss qu'en échange de ton dévouement absolu et de ton talent extravagant, il t'offre plus de 30 € d'augmentation tous les 2 ans, histoire de payer le foncier."

L'instant d'après, je me suis demandée si j'allais sacrifier à cette "mode du suicide"*. Je voyais d'ici mon épitaphe : "Acculée, elle préféra se noyer dans le hype." Et puis comptant sur la grippe A pour me rayer de la carte sans violence, j'ai lâchement renoncé. A la place j'ai boudé 5 heures. Le désavantage, c'est que mon action est restée très isolée et qu'aucun média n'a daigné la relayer.

Le soir, discrètement, l'homme s'est éclipsé pour cocher trois cases et mettre ainsi son destin dans les mains de la Française des Jeux. 100 millions destinés à compenser notre perte sèche de pouvoir d'achat, ça méritait bien de broder verre contre verre avant de sombrer dans des rêves de sable blond et de mer émeraude. Une vraie bonne soirée de gueux.

Mais samedi matin, l'homme, la mine déconfite et noire de poils, est apparu dans l'escalier et a déclaré : "Bon, ben, les 100 millions, c'est pas pour moi." Là, l'emploi du pronom personnel m'a jeté un doute quant au partage qu'il avait l'intention de faire de cette coquette somme. Puis submergé par une vague d'optimisme, il a repris : "Faut que je vois avec mon buraliste. J'ai peut-être gagné des centimes."

Inutile de vous préciser que ma semaine s'est achevée sur une défaite cuisante.

Dans ma prochaine vie, je le jure, JE SERAI FITI.

Bonne semaine à tous !

*Attention. Pour ceux qui ne me connaissent pas bien ou ceux qui vivent sur Saturne, ce paragraphe est à prendre au xième degré, cette association consternante de mots n'étant pas de mon cru. Je laisse l'entière responsabilité de cette formule à M. Lombard, PDG de France Télécom.

19 septembre 2009

La fête se prépare

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