Alive
Je viens ce soir rassurer les plus anxieux d'entre vous.
Je vis toujours.
Et d'ailleurs, je suis en train de vous concocter un petit compte-rendu de ces premiers jours. Mais vous imaginez bien que maintenant que je fais partie des actifs, j'ai beaucoup moins de temps pour venir batifoler sur mon blog. Ca ne m'empêche pas de penser à vous.
Bon... euh... comme appelle-t-on
cette habitude de bureaucrates déjà...
ah oui... WEEK-END !
Moi, cette nuit, j'y retourne...
L'habit fait-il le moine ?
Pas de maquillage, pas d'alliance, pas de faux-ongles, pas de montre... mais sous le costume de pro, qu'est-ce-que je vais mettre ? Des chaussettes de contention et une ceinture pour le dos, qu'elle a dit, ma copine Dominique, un tee-shirt blanc, qu'il a dit, mon Léon, et vous, avez des idées ?
Merci pour vos petits mots de soutien !
Quand je serai dans la salle de bain cette nuit, j'essaierai de m'en rappeler...
Illustration Gil Elvgren
Pois forever
Notre patrimoine
J'aime ce qui est bon et trop souvent, à mon goût, le pain de certains boulangers ne l'est pas. Depuis des années, je fais des kilomètres pour trouver celui qui me fera rêver et mourir de bonheur. Dimanche soir, sur France 5, j'ai frôlé l'extase en regardant ce reportage nommé "En quête du bon pain" (rediffusion jeudi 12 mai à 16h30 ou à revoir ICI jusqu'au dimanche 15 mai si ça vous tente).
Le bon pain appartient à notre patrimoine. Au fil de mon enquête sur la boulangerie, j'ai découvert des lieux qui m'ont enchantée et je voudrais vous les faire partager.
La Petite Boulangerie - Franck Dépériers, Meilleur Ouvrier de France - Nantes
Au Vieux Four - Jacques Mahou - Tours, Nantes, Blois
Le Farinoman Fou - Benoit Fradette - Aix-en-Provence
Du Pain et des Idées - Christophe Vasseur - Paris Xème
La Campagnole Boulangère - Etienne Fallon - Saint-Guyomard (56)
Au Duc de la Chapelle - Anis Bouabsa, Meilleur Ouvrier de France - Paris XVIIIème (voir le post de Makanai à ce sujet ICI)
Boulangerie Pichard - Frédéric Pichard - Paris XVème
Au Pain de mon Grand-Père - Patrick et Bruno Dinel - Strasbourg
A la recherche du pain que ma grand-mère achetait quand j'étais petite à Souillac dans le Périgord, j'ai découvert Gérard Bodi à Cahors (il apparaît dans le reportage de France 5) et son Croustilot.
Au Banneton - Gérard Bodi - Cahors
Le Croustilot et la Confrérie du Pain du Lot
Alors, elle est pas belle, la vie ?
Cette liste est bien évidemment loin d'être exhaustive et si vous voulez l'alimenter, vous êtes les bienvenus.
NB : Ce pain est un pain maison mais ce n'est certes pas celui que j'ai le mieux réussi. Soyez indulgents, je débute ! Comme j'ai voulu utiliser de la farine de sarrasin (250 g T65, 250 g T80 et 100 g de sarrasin) et que j'ai mis trop d'eau (400 ml et 200 g de levain), la pâte était très collante et molle. J'étais un peu contrariée, alors je l'ai finalement fait cuire en cocotte et du coup, j'ai oublié de le fariner. Peut mieux faire, donc, mais au goût, je le trouve plutôt bon.
J - 1
C'est bien joli de se mettre la barre très haut, encore faut-il assumer derrière. Mon boulanger m'attend jeudi à 4 heures pétantes.
Un bilan s'impose :
- mon Léon a sorti sa baguette magique pour me transformer en vraie professionnelle : veste et pantalon immaculés, chaussures de sécurité et charlottes bien pliées,
- mon copain Olivier, pâtissier de son état, a mis fin à 15 jours d'ouragan neuronal : "Pas de maquillage, pas de bijou, pas de faux-ongles, alliance tolérée.",
- je me suis imposée un régime de championne pain-pâtes-macarons accompagné de triathlons partiels et raccourcis. Je viens de pédaler 12,34 km et d'ailleurs, j'ai des témoins : une quarantaine de vaches, trois chevaux, deux cigognes, quatre hérons cendrés et un ragondin.
Autant vous dire que
je suis au taquet.
Et j'espère bien que vous vous penserez à moi jeudi à 3h15.
Comment ça, non ?
Dompter ses ambitions
Comme chacun sait, on ne peut pas être au four et au jardin. De pain en pain, j'avais donc sacrément négligé mon lopin de terre. Il était temps de réparer ça et de m'agenouiller pour planter persil, lobelias, tomates, salades, soucis et coriandre. Vu mes échecs cuisants de l'an passé, j'ai sagement abandonné l'idée de multiplier les aubergines et les potirons. Vaut mieux miser sur ce que je maîtrise et partir gagnante.
Quoi ?
Je n'aime pas le risque, moi ?
Attendez, si jamais je lance une prod' géante de concombres et que je me retrouve avec un seul fruit de la taille d'un cornichon, je vais être obligée de venir pleurnicher ici et ma Bri me dira encore que je me vautre dans la victimisation.
J'ai ma fierté tout de même.
T'as claqué combien ?
Fonder de plaisir
Au noix pour le fromage
Mon premier pain au levain aux noix que j'ai été heureuse de partager, dimanche, avec des amis de longue date. Si vous êtes tentés, la recette est sur le blog Au levain.