Vous avez peut-être l'impression, si vous n'avez pas été aussi assidus à ce blog que vous auriez dû l'être, qu'entre deux flash back ensoleillés, je nage dans une délicieuse oisiveté et que je profite de ma vie d'aoûtienne, bien calée dans ma chaise-longue, puisque comme dit Miss Cocotine Maman-elle-est-toujours-en-vacances.
Vous vous fourvoyez.
Mon Léon, sentant probablement que me remonter trop rapidement du 84 au 44 sans paliers de décompression pourrait l'amener à un veuvage prématuré, m'a immédiatement enrôlée pour ce qui sera peut-être l'ultime chantier de la bicoque :
barbouiller l'escalier
En réalité, rendons à César ce qui est à César, c'est à moi que revient cette idée géniale. De Country Living en Côté Ouest, mes rêves les plus insensés vont bon train et depuis longtemps déjà, j'ai décrété que pour que ledit escalier soit à la hauteur de mes lectures,
il fallait le peindre en blanc.
C'est ainsi que pour me combler, mon Léon est rentré vendredi soir avec la Bosch de son collègue sous le bras et qu'il m'a informée que vu la teneur des bulletins météo, le week-end du 15 août serait entièrement sacrifié sur l'autel de la décoration intérieure.
Dès le lendemain donc, démarrait l'atelier ponçage et ce dans une tenue estivale, compte-tenu de l'état quasi caniculaire du bled. Pas question, avec une température de 19°et une pluie quasi torrentielle, de bricoler en charentaises, ni même en tongs. Ne défaillez pas, c'est donc du pur pied nu que je vous offre aujourd'hui. Et j'espère bien que vous appréciez le geste à sa juste valeur.