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Le petit monde de Cocotine
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18 avril 2011

Le baratin du lundi 18 avril 2011

Toute bousculade mérite explications.

En venant vous raconter mes déboires pour retrouver un job malgré mes tares, je n'ai pas d'autre but que de retracer ce qui se passe vraiment sur le terrain, loin des manipulations d'un gouvernement ou des racontars de médias qui ne songent qu'à amasser de l'argent en vendant des balivernes. Néanmoins, je n'ai jamais prétendu détenir la vérité et mon expérience ne vaut que pour ce qu'elle est : une expérience.

Comme tout le monde, j'ai été façonnée par une histoire familiale, un parcours professionnel, des amours, quelques amitiés et ce que je suis aujourd'hui résultent des rencontres qui ont marqué ma vie.

J'ai appris à écouter les autres et je tente de les regarder sans les juger, ce qui n'est pas toujours évident mais qui est, à mes yeux, essentiel pour évoluer vers un respect d'autrui absolument indispensable à toute vie en communauté.

Pour autant, je pourrais enchaîner en vous chantant "A nos actes manqués" de Jean-Jacques Goldman. Autrement dit, je ne suis pas parfaite et malgré mes efforts, je suis certainement bourrée de paradoxes.

Si le passant vient chercher ici du lisse, du sans âme, du politiquement correct, il sera probablement déçu.

Je suis comme je suis.

Une chose est sure : celle ou celui qui n'est pas satisfait est libre de quitter les lieux sur le champ. Rien n'est plus inutile que de se faire du mal.

Contrairement à ce que certaines pensent, aucun job ne me paraît dégradant. Je parle juste du fait que le gouvernement a eu cette idée lumineuse, il y a déjà quelques années, de résoudre le problème du chômage et exigeant des personnes privées d'emploi qu'elles se reconvertissent dans les métiers en demande. Effectivement, sur le papier, ça peut paraître génial et on se demande même comment ceux qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies n'y avaient jamais songé.

En réalité, c'est une aberration parce que tout est beaucoup plus compliqué dans la vie réelle que dans un beau discours rempli de sornettes distillées en vue d'une campagne présidentielle.

Quand on sort d'un univers de bureaux et qu'on se trouve face à quelqu'un qui nous demande si la soudure, on y a déjà pensé, on croit cauchemarder. N'y voyez là aucun jugement de valeur. Les soudeurs et soudeuses ont toute ma sympathie et leur travail est bien aussi utile que les autres. Simplement, un changement de secteur aussi radical n'est pas toujours facile à envisager.

Ainsi, dans la liste des métiers en demande, on en trouve beaucoup qui sont très techniques comme chaudronnier, tourneur-fraiseur, enduiseur-façadier, chauffagiste, plombier, tailleur de pierre, technicien agricole, carreleur qui, pour une fille comme moi, qui a 47 ans, fait 54 kilos et a une carte de fidélité chez le kiné, paraissent assez inacessibles.

Pourtant, j'ai compris depuis plusieurs mois déjà, que, dans mon secteur, à savoir la gestion administrative et commerciale, export ou non, j'étais foutue. D'abord parce qu'ici, le bassin d'emploi est très industriel et que les sièges de grosses boites ne sont pas légion et d'autre part, parce que même s'il y a de temps à autre un poste épatant qui correspond exactement à ce que j'ai fait qui est à pourvoir, les employeurs ne miseront pas un kopeck sur quelqu'un de mon âge qui a arrêté de travailler pour suivre son mari et ensuite élevé sa fille.

Sans compter ceux qui sont des virtuoses du recours aux contrats aidés dans le but de débourser le moins possible, ce qui pénalisent les demandeurs d'emploi expérimentés.

C'est un constat, pas une supputation. Dans les boites d'intérim de Nantes, on m'a dit très clairement que quand les clients paient cher pour trouver le mouton à cinq pattes, les candidatures comme la mienne sont écartées d'office. De l'opérationnel, c'est ça qu'ils exigent. Et l'opérationnel, de leur point de vue, c'est ni plus ni moins des gens qui sont déjà en poste ou ceux qui viennent juste d'en quitter un.

Je parle ici des secteurs saturés comme le mien et bien évidemment pas des secteurs ou le rapport de forces est inversé et où les employeurs sont nettement moins exigeants, voire carrément aux abois. Quand on voit arriver sur son bureau 400 candidatures pour un poste, il n'y a plus aucune limite à choisir la couleur des yeux de son-candidat-idéal.

Pour avoir envoyé de multiples dossiers sans jamais avoir reçu aucune réponse, je peux rétorquer à ceux qui oseraient me dire que je suis négative ou que c'est dans mon esprit que les employeurs français embauchent entre 30 et 40 ans ou pire, que les femmes qui ont lâché leur poste pour rester à la maison un temps sont bien accueillies sur le marché du travail, que je suis saturée d'entendre des absurdités.

Le marché du travail est une jungle et il vaut mieux, de nos jours, avoir des relations haut placées pour s'en sortir.

Ce que je n'ai pas.

Je renvoie ceux qui passeraient par là et qui creveraient d'envie de me juger de lire d'abord ICI tout ce que j'ai raconté depuis le 12 septembre 2008 concernant ma recherche d'emploi sur Nantes, ville si souvent décrite par la presse comme idyllique.

Loin de moi l'idée de me faire plaindre mais plutôt de témoigner, ainsi que je l'ai dit au début de ce post.

Pour le coup, on pourra dire qu'aujourdh'ui, les 5 gouttes ne m'auront pas donné envie de faire la sieste mais plutôt de m'indigner.

Ma conclusion : Il est toujours beaucoup plus facile de sortir sa liste d'ifoyaka que d'écouter l'autre.

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15 avril 2011

Le baratin du vendredi 15 avril 2011

Si vous me jurez ne pas le répéter, je vais vous avouer quelque chose d'intime.

Vous avez craché ?

OK, alors... Je crois que je suis tombée amoureuse de notre Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation. Vous voyez de qui je veux parler ?

Allez, les filles, ne me dites pas que vous restez insensibles à son charme et son humour ! Moi, je le trouve irresistible et follement amusant. Début mars, il a sorti un livre intitulé "Le mieux est l'ami du bien" et propose donc à tous les intenautes le spot pub ad hoc, quelques minutes de distraction que je vous recommande chaudement.

Pour peu que vous soyez un peu anxieux pour des raisons d'emploi, de pouvoir d'achat ou que sais-je encore, ça vous détendra et vous permettra de voir la vie de manière un peu plus constructive.

travail, heureux, mieux-être,

propriétaire, locatiaire, choix,

santé, qualité, évaluation,

croissance, plaisir, écologie,

identité, mondialisation, régulation,

sécurité, justice, tranquillité,

création, éducation, culture,

pouvoir d'achat, fiscalité, finances poubliques,

mort, vie, recherche

LE MIEUX EST L'AMI DU BIEN

"Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut avoir ensuite le courage de le dire, il faut ensuite l'énergie de le faire."

Georges Clémenceau

Ca m'a filé un coup de fouet, moi, cette vidéo. Alors surtout ne venez pas m'embêter avec vos problèmes à deux balles,

JE PLANE.

Attention, j'entends des mauvaises langues au fond qui disent que c'est l'effet-des-cinq-gouttes-du-soir. Pas du tout, je suis POSITIVE de nature.

Vous n'aviez pas remarqué ?

Quelle tristesse !

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13 avril 2011

Le baratin du mercredi 13 avril 2011

Pour le bien du chômeur qui comme chacun sait, surtout ceux qui n'ont jamais eu le bonheur de se faire ballotté de l'ANPE aux Assedic jusqu'à avoir envie de se passer la corde au cou, ne fait rien de ses journées et se la coule douce en palpant les indemnités, et pour éviter sa désocialisation, certains proposent vingt heures de travaux d'intérêt général. A mon avis, au café du commerce, ça va faire jaser et les ifoyaka les plus savants vont se gargariser de cette nouveauté apparemment piochée chez les anglais.

Si je ne fais pas d'erreur, c'est en sortant du tribunal qu'habituellement, on écope de travaux d'intérêt général. J'imagine qu'une agence de com' pourrait être grassement payée pour rebaptiser ce qui est à la base une punition et qui pourrait ainsi devenir, à force d'euphémisme ingénieux, un bienfait pour l'humanité.

Pas de chance, c'est juste ce moment idyllique que j'ai choisi pour me ré-inscrire à Pôle Emploi. L'avantage, c'est que moi, on ne peut pas m'accuser de vider les caisses de l'Etat mais on pourrait bien me mettre le même sac que les vauriens qui, eux, en profitent sans vergogne.

Un coup à se retrouver couverte de rayures, un boulet au pied et un tatouage sur le bras.

Ca m'a foutu un coup. Voir mon destin basculer comme ça et finir comme Ma Dalton.

Il fallait faire quelque chose.

A bout de souffle, Pôle Emploi a fait appel à Jérome Bonaldi qui apparaît donc de temps à autre sur France 2 pour déclamer un "Bonjour et bienvenue dans "Je commence demain", une émission qui teste tous les métiers dans les secteurs qui recrutent, et ils sont nombreux !".

Alléchant.

Moi, ça m'a attirée comme un aimant. "Je commence demain !" C'est pile poil la phrase que j'aimerais pouvoir prononcer avec autant de dynamisme et de vitalité. En fait, mon grand rêve serait plutôt qu'on me dise "Tu commences demain !", histoire de ne plus jamais avoir à me colleter ces as du recrutement et prendre des dizaines de tartes en pleine poire. Finalement, les travaux d'intérêt général, ça pourrait peut-être m'aller...

J'ai erré une heure quinze sur le site de Pôle Emploi en me persuadant qu'il fallait absolument que je tourne la page sur un métier que je n'avais d'ailleurs jamais particulièrement aimé et que je passe les vingt prochaines années à m'épanouir dans un secteur EN DEMANDE. Un renversement radical des rapports de force, mon rêve absolu !

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Assistante maternelle

Responsable logistique distribution spécialisée

Tourneur-fraiseur

Georges Nieto, Responsable de la gestion du personnel à la Crèche familiale de la Ville de Paris
« C’est un métier qui se professionnalise. Il y a 15 ans, peu de formation était nécessaire. Depuis 1992, il faut un agrément et depuis 2005, les assistant(e)s maternel(le)s ont une formation initiale obligatoire avant d’accueillir des enfants. La formation est donc plus encadrée, ce qui conforte le choix des parents pour avoir un accueil de qualité. »
Découvrez ce métier avec Cecilia, assistante.

Séverine Mathieu, Directrice Logistique France chez IKEA France.
« La logistique est un métier d'avenir dans la distribution spécialisée car depuis longtemps, les grandes enseignes se sont focalisées sur le marchandising et marketing pour accroître leur chiffre d'affaires. La différence sur le marché se fait aujourd’hui au travers des métiers de la logistique. Aujourd'hui, le levier d'optimisation restant à leur disposition est la partie logistique. Elle permet de faire de nouveaux gains de productivité et de coût. La devise du métier est : ""le bon produit, au bon moment. »
Découvrez ce métier avec Jean-François, responsable.

Débosseleur

Educateur

Aide-ménager(ère)

Agent de voyage

Téléopérateur spécialisé

Chaudronnier

Electrotechnicien

Boulanger

Hote/hôtesse d'accueil

Boucher

Manager restauration rapide

Coiffeur

Technicien de maintenance ascenseur

Jardiniers d'espaces verts

Serveur

Enduiseur-facadier

Jean Bernard Prim, DRH de la fondation d’Auteuil.
«Dans la société actuelle, de plus en plus de jeunes sont perdus, en crise. Ils ont donc besoin de repères et de gens pour les guider dans la vie comme des éducateurs. Le métier d’éducateur fait partie des 100 métiers qui recrutent le plus en France.»
Découvrez ce métier avec Claire, éducatrice.

Hélène Bourgeade, gérante de “Maison et Service”, développement d’Antony.
« Le métier se professionnalise. L’agrément que nous avons obtenu (pour cinq ans et fourni par la Préfecture) permet aux particuliers d’obtenir 50% de réduction d’impôt pour le service à domicile.
Enfin, c’est également un métier de proximité, qui demande peu de compétences et qui fait l’objet d’un projet de recrutement de 200 personnes d’ici 2 ans à Paris (intra muros). »
Découvrez ce métier avec Christine, aide ménagère.

Myriam Lallemand, 39 ans, DRH de Voyageurs du Monde.
« Depuis dix ans le voyage se démocratise. Les gens partent de plus en plus en vacances à l’étranger et surtout les voyages coûtent de moins en moins cher sur certaines destinations. »
Découvrez ce métier avec Olga, agent commercial.

Pascal Jenssen, repreneur et dirigeant de la société Adexium depuis 2004.
« Quelle que soit la société, elle est concernée par la productivité de ses équipes. D’un autre côté la gestion des relations clients est très importante. C’est là que le rôle d ‘une téléopératrice devient indispensable, car un accueil téléphonique de qualité fait progresser la productivité de toute l’organisation de l’entreprise. C’est un métier porteur car toutes les entreprises ne font pas encore appel à des standards spécialisés pour assurer leur accueil téléphonique, le marché est donc ouvert ».
Découvrez ce métier avec Nelly, téléopératrice chez Adexium.

Lionel Barrull, PDG de l’entreprise ARRIBOT-AROM.
« L’avenir est bon car il y a beaucoup de travail dans ce domaine et peu de candidatures. En 5 ans, nous avons triplé notre chiffre d’affaires, notre effectif et notre clientèle. L’entreprise est passée de 3 à 9 salariés. »
Découvrez ce métier avec Alain, chaudronnier.

Christophe Laborde, directeur de l’agence Cégelec de Perpignan
« Les électriciens sont très recherchés dans le secteur du bâtiment. De plus, les innovations techniques créent de nouveaux débouchés : informatique, téléphonie, vidéosurveillance... Avec le développement de la domotique qui implique de nombreux travaux d’équipement électrique dans toutes les catégories de bâtiments, la demande en électrotechnicien est très forte. »
Découvrez ce métier avec Bruno, éléctrotechnicien de maintenance chez Cegelec.

Patrick Thelot, PDG fondateur du groupe Phone Régie.
« Le métier d’hôtesse d’accueil a de l’avenir car il ne peut pas être « délocalisé ». Le métier est également porteur car il commence à être connu dans les administrations qui par souci d’efficacité, de professionnalisme, de facilité de gestion du personnel font appel à des hôtesses extérieures. Avec le nombre d’administrations qui accueille du public, le marché a encore de beaux jours devant lui ! ».
Découvrez ce métier avec Blandine, hôtesse d’accueil au siège de Foncia.

Joel Sauvaget, propriétaire de la Sobreda.
« La boucherie artisanale embauche 4000 à 4500 personnes en France mais il en faudrait le double. La Sobreda a renouvelé 80% de son effectif sur les 5 dernières années à cause de départs en retraite. D’autres remplacements sont à prévoir dans les prochaines années au sein de l’entreprise ».
Découvrez ce métier avec Cédric boucher à la Sobreda.

Christophe Tanguy, DG de l’entreprise Pomme de Pain.
« Avec un taux de croissance situé ces dernières années entre 5% et 8% par an en volume entre 2003 et 2007, la restauration rapide est un marché en pleine expansion. L’évolution de la consommation hors du foyer a changé ces dernières années : le snacking, et notamment le sandwich représente ainsi 1 repas sur 4 dans le cadre professionnel, 1 repas sur 3 dans le cadre des loisirs et 1 repas sur 2 dans le cadre des voyages ».
Découvrez ce métier avec David, manager d’un restaurant Pomme de Pain.

Susana Pinto, DRH du groupe Provalliance.
« Le secteur de la coiffure compte 65 900 entreprises (soit environ un salon de coiffure pour 1 000 habitants), un chiffre qui augmente d’environ 5% par an et qui génère un chiffre d’affaires total de 5,35 milliards d’euros. Depuis 5 ans, le nombre de créations d’entreprises et de reprises est à la hausse. En 2008, le groupe a ouvert 18 nouveaux salons et nous embauchons 600 nouveaux coiffeurs par an.»
Découvrez ce métier avec Rajaa, coiffeuse polyvalente et manager, en charge d’un salon Franck Provost.

Emmanuel Mony, PDG de l’entreprise Tarvel.
« Aujourd’hui, les Français sont de plus en plus nombreux (7 sur 10) à choisir désormais leurs lieux d’habitations en fonctions des espaces verts environnants. Les sociétés et les collectivités aménagent de plus en plus d’espaces verts. Ce secteur est un secteur d’avenir car les postes à pourvoir sont nombreux ce qui fait que la profession est passée de 68 000 salariés il y a 10 ans, à 80 000 maintenant. »
Découvrez ce métier avec Frédéric, Chef d’équipe spécialisé développement durable.

Hôte-hôtesse de caisse

Chauffagiste

Ménanicien d'engins de chantier

Ambulancier

Plombier

Chargé d'assistance

Conducteur de transport particuliers

Coffreur-bancheur

Aide-soignant

Chef de chantier

Conducteur de bus

Barman

Guide accompagnateur

Vendeur en magasin

Technicien agricole

Carreleur

Femme/ Valet de ménage

Tailleur de pierre

Plaquiste

Chef de rayon frais

Esthéticien(ne)

Aide à domicile

Installateur de panneaux solaires

Diagnostiqueur immobilier

Animateur de loisirs

Technico-commercial

Agent de sécurité

Menuisier aluminium

Mr BALOCHE, Responsable agence FCA.
« L’isolation thermique par l’extérieur permet une économie de 40% de déperdition de chaleur, les travaux sont subventionnés par l’état … quoi de plus pour convaincre la population et développer le marché ! »
Découvrez ce métier avec Jean-Pierre, enduiseur-facadier.

Anne Mercier Gallay, DRH Monoprix.
« Si certains de nos magasins comportent 1 ou 2 caisses automatiques, elles sont destinées aux personnes très pressées, ce qui ne représente pas la majorité de notre clientèle, toujours plus exigeante et en quête d’attention. Pour répondre à cette demande, nous développons une politique de fidélisation et de personnalisation qui passe par une plus grande qualité de service. La présence de nos hôtesses d’accueil est donc aujourd’hui plus que primordiale dans cette relation entre le client et son enseigne. »
Découvrez ce métier avec Anaïs, Hôtesse de caisse chez Monoprix.

Hélène Gourvat, Gérante des ambulances Alizés.
« La population continue de croître et les sociétés d’ambulance s’ouvrent en fonction du nombre d’habitants, donc les sociétés ont de beaux jours devant elles. Le vieillissement de la population est aussi un facteur d’avenir puisque l’espérance de vie se rallonge et les personnes d’un certain âge ont besoin d’un transport sanitaire pour se rendre dans les centres de soins.
Découvrez ce métier avec Laurent, ambulancier.

Charles Quevreux, gérant de la société Lefèvre SA à Quimper
« Dans la construction d'ouvrages neufs ou la restauration de l'ancien, la taille de pierres manque de bras ! Les ouvriers qui partent à la retraite ne sont pas remplacés et la pénurie de main-d’œuvre commence à se faire sentir. Avec plus de cent monuments nationaux à entretenir, plus les biens des particuliers et des collectivités locales, les tailleurs de pierre ont encore de beaux jours devant eux ».
Découvrez ce métier avec Malo, tailleur de pierre.

François-Xavier Carpentier, Président de Coviva.
«Notre secteur ne connaît pas la crise. Le marché du service à la personne représente un chiffre d'affaires de 12 Milliards d'euros. C’est un chiffre en progression de 12% par an. Dans ce marché, les services aux personnes âgées sont utilisés par 72% des personnes de plus de 65 ans. Compte tenu du vieillissement de la population, on prévoit un triplement du marché dans les années à venir. »
Découvrez ce métier avec Claudye, aide à domicile chez Coviva.

Le bonheur à portée de main. Y'a au moins une chose positive dans tout ça : Bonaldi a trouvé un boulot, lui, et pas au SMIC, j'parie. Ca en fait un de sauvé.

Quant à moi, je relis la liste pour chercher ma vocation et si rien ne m'inspire,

je me lance dans l'effeuillage en maison de retraite

ou j'opte pour une carrière de cougar.

Vive la reconversion et rendez-vous vendredi à 9h50 avec mon nouveau conseiller !

12 avril 2011

Le baratin du mardi 12 avril 2011

Après avoir soigneusement disséqué tous vos signes apparents ou privés, mes neurones ont repris du service, et à la vitesse de la lumière.

D'abord honteuse d'avoir eu le culot de m'auto-diagnostiquer un burn out alors que je n'ai qu'un enfant et que je ne travaille pas, j'ai attrapé ma liste, mes sacs multicolores, les clés de ma décapotable et visité Auchan-Picard-Horizon-Vert sans rien oublier. 37 kilos que j'ai bravement portés et rangés soigneusement dans le réfrigérateur, non sans avoir dûment essuyé les clayettes auparavant.

Fallait bien faire pénitence.

Et puis j'ai froncé les sourcils et j'ai décidé d'enquêter sur les symptômes de cette mystérieuse maladie, puisque le phénomène est désigné comme tel, et là, j'ai d'abord découvert "épuisement professionnel". S'en est suivi un long et tumultueux dialogue intérieur :

- "Ah non, tu pousses, le burn out, c'est réservé à ceux qui bossent, pas aux flemmardes comme toi qui bloguent toute la journée."

- "Quoi ? Moi, je blogue toute la journée ? Mais ça va pas, non ! Tu veux que je te dresse la liste de tout ce que je fais, et en silence en plus, sans aucune reconnaissance, et surtout aucun salaire ?"

- "Tu parles ! Tu te la coules douce. Personne n'est dupe. Non, pas question de burn out chez toi."

- "Attends, regarde plus bas. Les 10 signes annonciateurs, c'est :

• Réveils matinaux de plus en plus difficiles, voire totalement décalés
• Tensions physiques insupportables, notamment dans le dos et les cervicales
• Migraines
• Démotivation générale
• Sautes d’humeur
• Difficultés à se concentrer
• Sensation d’impuissance
• Difficultés à remplir ses objectifs
• Difficultés à gérer son temps (tout devient prioritaire)
• De moins en moins de sociabilité avec les collègues

Tu vois bien ! T'as qu'à remplacer collègues par voisins et c'est tout moi. Je suis burn outée."

- "Pfffff, t'as raison, s'il n'y avait que des burn out comme le tien..."

- "Tiens, regarde en bas ! Burn out maternel. Ca, c'est le mien !"

- "Eh, Stéphanie Allénou, elle a trois enfants, toi, t'en as qu'un !"

- "Eh ben, on a le droit d'être burn outée avec un seul enfant ! Et justement, le deuxième, j'ai pas pu l'avoir."

- "Ben tu devrais être contente, ça fait du boulot en moins !"

- "Tu fais exprès de pas comprendre !"

- "Euh, ben non."

- "Si ! C'est le burn out de l'adoption ! Voilà ! "

- "Sans blague..."

- "Et en plus, si tu tapes "burn out chômeur", j'te parie que ça existe !"

- "Burn out du chômeur, mais c'est à crever de rire, ça !"

- "Pas trop non. Lis ça ! Un poème qui s'appelle "Le burn out du chômeur". Ah, ça me ferait chialer, ce type, c'est mon jumeau !"

- "Alors d'après toi, tu souffrirais d'un double burn out ?"

- "Exactement,

le burn out de la mère adoptive

et le burn out

du demandeur d'emploi de longue durée !"

- "Nom d'un chien, t'es mal..."

-"C'est clair, j'suis mal, tu vois bien !"

Nombreux sont les jours où je me dis que mes délires épistiolaires ne sevent à rien, que je suis minable et que je ferais mieux de cliquer définitivement sur "Supprimer le blog" - enfin, ça, c'était avant que je ne prenne mes 5 gouttes car depuis, JE VOIS LA VIE EN ROSE PIVOINE - mais il y a toujours un com' juste, poignant ou stimulant (Peau d'Anne, tu m'as fait grimacer avec ton footing !) qui arrive à point nommé pour me conforter dans l'idée que ma volonté de partager n'est pas vaine. Alors merci à celles et à ceux qui me témoignent leur confiance.

Au fait, il est 16h18 !

Arriva arriva !

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10 avril 2011

Le baratin du dimanche 10 avril 2011

Mais qu'est-ce qu'elle mijote, la Cocotine ? Si telle est la question que vous vous posez en boucle depuis ce jour funeste où j'ai annoncé que je boudais et que désormais, il n'était plus question de baratiner le lundi matin, alors voici la réponse :


elle se morfond.


Engluée dans mes soucis qui ne valent pas un clou comparé à ceux des japonais, des lybiens, des ivoiriens, des tunisiens, des coréens du nord, des haïtiens, et j'en oublie certainement, j'ai cédé aux directives de mon médecin et depuis trois semaines, je prends tous les soirs mes cinq gouttes de Laroxyl.


Certes, la potion soi-disant magique de Roche, qui s'avèrera peut-être diabolique dans quelques années lorsque l'Afssaps aura à nouveau l'idée lumineuse d'effrayer et d'embrouiller la population avec une liste de médicaments dûment estampillés d'une AMM mais noyés dans un bouillon de doutes, a la vertu de me donner envie de dormir plutôt que de ruminer mais elle n’a pas apaisé la colère sourde qui gronde en moi.

 

Autant vous dire que la question « Comment j’ai bien pu faire pour en arriver là ? » revient volontiers me tarauder entre deux siestes. Oui, comment j’ai bien pu faire pour m’entendre dire aujourd’hui par mon médecin : « Vous allez droit dans le mur, il faut en passer par là. »

 

Par là ?

 

Par un traitement.

 

Aucun doute, depuis que j'ai remis mon destin entre les mains de "la biochimie dont les effets reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine, facilitant ainsi la transmission synaptique", je suis comme-qui-dirait sur le bon chemin.

 

Tu parles.

 

Même assommée par la molécule, je pourrais convaincre qui voudrait bien m'écouter que je ne suis pas dépressive.

 

J'en ai juste ras-la-casquette.

 

Ras-la-casquette d'être MAF sans l'avoir désiré et du coup chômeuse-de-longue-durée sans l'avoir mérité. Le tout noyée dans une solitude digne de l'ermite le plus retiré du monde.

 

Ecoeurée de me battre contre des moulins à vent, dégoûtée de subir le manque d'écoute et de compassion de l'homme, fatiguée d'être responsable en chef de la gestion d'un quotidien auquel je trouve très peu d'intérêt.

 

A écouter Eliette Abecassis ou Stéphanie Allénou, je me demande aujourd'hui si je ne serais pas en dépression post partum ou en plein burn out. Après tout, pourquoi n'aurais-je pas le droit, moi aussi, d'avoir mon baby blues et de l'étirer au moins aussi longtemps que j'ai attendu ma fille, à savoir 11 ans ? Et n'ai-je pas bien des raisons de cramer d'ennui et d'amertume après 5 ans à jouer à la parfaite petite MAF tout en m'épuisant en recherche d'emploi infructueuse et dévastatrice ?

 

Les beaux yeux de ma fille ont beau me chauffer le coeur, il n'en demeure pas moins que certains jours de caprices, elle me court gravement sur le haricot. Et quand on quitte la maison de 7h à 19h30, on a beaucoup moins besoin de disserter sur la privation de liberté que quand on reste scotchée entre la gamme complète de l'Arbre Vert et l'épopée Leclerc-Picard-la-ferme en veillant à être au garde à vous à midi et à 16h30.

 

Pour autant, il m'est interdit de râler, de pester, de ronchonner, de bougonner, de protester - ce en quoi j'excelle pourtant - sous peine de me voir immédiatement taxée d'un typiquement masculin "Toutes façons, t'es jamais contente." ou d'un trop facile "Ca ne peut plus durer, va voir quelqu'un.". Parfaite, je dois l'être sans faille et surtout sans bruit. Ad vitam eternam.

 

Sauf que.

 

Je n'ai plus du tout envie d'être parfaite.

 

J'ai envie de pèter les plombs. J'ai envie de concerts, de cinéma, de rires, de théatre, de copains, de restaurants, de voyages. J'ai envie de discuter, de partager, de vivre.

 

Et accessoirement de travailler pour avoir un salaire nécessaire.

 

Alors c'est sûr, quand on en est à revendiquer des choses aussi grotesques, la camisole chimique s'impose.

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2 mars 2011

Au point pour demain

Parce que j'aurais aimé la porter dans mon ventre, parce que j'ai cette chance incroyable d'être sa Maman, parce que c'est ma princesse, parce que c'est une petite fille merveilleuse.

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2 mars 2011

Bientôt 7 ans

Récup' à fond avec des invitations d'anniversaire fabriquées à partir des papiers gentiment offerts par Sharylin sur son superbe blog Lovely design.

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22 février 2011

Divorce cinglant

Agacée par ce monde si paradoxal, je réfléchis de plus en plus à ma manière de consommer. Depuis quelques années, j'ai profondément modifié certaines habitudes et je me concentre de plus en plus sur les sociétés qui ont un comportement correct et n'essaient pas de nous refourguer du faux développement durable à tout va.

Je n'ai pas énormément de certitudes et je n'ai aucunement l'intention de donner des leçons à qui que ce soit mais la plus belle punition que nous, consommateurs, pouvons infliger aux fabricants qui le méritent,

C'EST DE NE PLUS ACHETER LEURS PRODUITS.

Et d'ailleurs, après avoir cogité toute la nuit, j'ai pris la sage décision de mettre fin à des années de mariage avec Téfal. Même si ma fameuse crêpière ne m'a pas ruinée, je refuse de me laisser manipuler de cette façon.

Acheter à petit prix et jeter sans arrêt, où est l'intérêt ?

Vous et votre poêle, ça se passe comment ?

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2 février 2011

Re comme ramer

L'une des joies de ma vie de MAF, c'est de camper chez l'orthophoniste tous les mercredis après-midi. Trois ans déjà que tout est mis en oeuvre pour que Miss Cocotine fasse sienne la langue de Molière. Tout au début, j'y allais guillerette et confiante, persuadée que les efforts accomplis seraient bien vite récompensés en progrès faramineux.

Novice que j'étais.

Les mois et les années défilant, j'ai recueilli l'avis des spécialistes de l'enfance et de l'adoption que j'avais sous la main sans toutefois me mettre la rate au court bouillon. Au bout du compte j'ai d'ailleurs renoncé à chercher une réponse à la question fatale mais-pourquoi-c'est-comme-ça et décidé sagement de prendre mon mal en patience.

Les yeux voguant de la table de 8 à l'affiche vous-avez-Alzheimer-prenez-contact-avec-nous, je m'affaissai donc un petit peu plus à chaque séance sur la mauvaise copie d'Arne Jacobsen blanc gris dans l'attente du pic qui me ferait avaler les longues périodes de stagnation.

Le tout était de ne pas tomber dans la médiocrité en me gavant de pages people douteuses.

Pourtant, depuis son entrée en CP, et malgré les commentaires acerbes de cet oiseau de mauvais augure qu'était son enseignante de grande section, Miss Cocotine s'en sort avec les honneurs et collectionne les ronds verts de fin de semaine. Volontaire et disciplinée, elle n'a presque que des tb en mathématiques et sa maîtresse actuelle lui accorde volontiers de jolies appréciations.

Seulement, quand il s'agit de faire la conversation, c'est une pagaille monstre, et si le matin, je suis assez fraîche pour reclasser patiemment les mots et décrypter les messages parfois étranges qu'elle me délivre, le soir, c'est une autre paire de manches.

Heureusement, les alphas ont débarqué dans sa vie et dans la mienne par la même occasion, avec cette promesse en bandoulière : "Vous allez voir, ça va se décoincer tout seul."

C'était vite dit.

Je ne compte plus les paires de rames usées mais ici, contre vents et marées, pas question d'arrêter de lutter.

Ce matin, alors que je lui faisais écrire écolier :

Moi : co, c'est comment ?

Miss Cocotine : ...

Moi : C'est quelle lettre, le que dans les alphas. Tu te rappelles, les alphas ?

Miss Cocotine : Que...

Miss Cocotine, après intense réflexion : Ah oui, c'est le petit truc qui se mange... UN RADIS !

Moi : Sûr, que comme radis, évident ! Ca ne serait pas plutôt que comme cornichon, non ?

Miss Cocotine avec un grand rire : Me suis trompée !

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25 novembre 2010

Décalage

Hier soir, entre un voyage à Bruxelles et un autre à Londres, l'homme me demande :

- Mais pourquoi tu lis des trucs comme ça ?

- Parce que ça m'intéresse. C'est ma vie.

- Tu devrais lire des livres d'amour.

- C'est ça, je te promets d'opter pour la collection Harlequin la prochaine fois.

DECALAGE, NON DITS, PEUR. Le fossé est énorme entre ceux qui ont vécu ou vivent la privation d'emploi et ceux qui sont dans leur routine bien huilée.

S'il n'y avait qu'une leçon à tirer de cette vie, c'est bien que quand quelqu'un n'a pas connu une situation, il est relativement incapable de la comprendre et que, parfois même, il s'en moque éperdument.

L'écoute des autres ne court pas les rues, l'égoïsme et l'individualisme beaucoup plus. Le tout, c'est d'être on the sunny side of the street.

Et que personne ne vienne me faire le coup du verre d'eau à moitié plein, je risquerais de le mordre. Trop facile.

Pour me faire pardonner ce que ma copinaute FD analyse comme un coup de mou et ce que moi, j'appelle du réalisme, je vous fais profiter du joli bouquet que ma copine Chrystel m'a offert.

Bonne journée de travail ou de chômage !

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