Se balader sous un soleil pétant, s'acheter trois babioles chez Hema, boire une Leffe en terrasse et finir chez Amadeus

pour ses ribs diaboliques,

voilà notre programme pour cette journée du 2 mai passée à Gand, notre ville belge préférée.

Une virée à Roubaix pour craquer un peu à l'Usine et beaucoup à la Piscine.

Comme tous ceux qui s'intéressent à la décoration ont pu le constater dans les nombreux articles et reportages consacrés à cette chambre d'hôtes, l'endroit a vraiment un charme particulier. Mais comme on logeait dans le studio aménagé dans l'ancienne étable, aucune clé ne nous a été confiée pour accéder au petit salon de la Grange lorsqu'on le souhaitait. Quel dommage de n'avoir pas pu profiter pleinement de la beauté des lieux.

Des années que j'avais cette adresse au chaud. Il fallait bien qu'un jour, je me décide à traverser la France pour aller y passer quelques nuits.

La Grange de Saint-Hilaire,

située dans l'Avesnois, au sud de Maubeuge.

L'endroit est joli mais j'avais tellement eu le temps de fantasmer sur le sujet que j'ai été, au premier abord, un tantinet déçue. A force de trop fréquenter La Maison de Flore, on deviendrait la pire des enfants gâtées.

Pour des raisons de commodité évidentes (car contrairement à ce que raconte le Routard, la cuisine n'est pas du tout à la disposition des clients), j'avais choisi le studio mais il n'est pas aussi joliment décoré, ni aussi confortable que les chambres, qui, elles, sont vraiment superbes.

Et puis, si Léon et moi, on aime les chambres d'hôtes, c'est avant tout pour y trouver de la convivialité et y vivre des petits moments de partage. Or, les propriétaires, qui sont, par ailleurs, charmants et talentueux, sont vraiment très discrets. Le petit déjeuner qui, dans d'autres endroits, permet justement d'échanger, est servi sur des tables individuelles et par une jeune femme certes gentille, mais peu loquace.

Certains y trouveront leur compte mais personnellement, ce côté trop hôtelier ne me plaît pas outre mesure. Heureusement, comme nous sommes restés un petit bout de temps, nous avons tout de même pu bavarder un peu avec nos hôtes lors de rencontres forfuites. De quoi réduire un peu ma frustration.

En conclusion, je pense qu'il faudrait y retourner, mais moins longtemps, afin de profiter des chambres qui sont dans la Grange.

De retour d'un long périple dont je ne manquerai pas de venir vous livrer les instants les plus épatants, les plus énivrants, les plus palpitants, je découvre vos petits mots et ça me met du baume au coeur. 

Ca vaut bien une fleur.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

Après moi le déluge

Ca fait un bail que j'explique à Miss Cocotine que c'est un plaisir, de jouer avec les mots, et qu'on peut en employer de toutes sortes, mais qu'il est essentiel de s'adapter à la personne que l'on a face à soi. Et justement, sa prof l'a récemment fait travailler sur les trois types de langages : familier, courant et soutenu.

L'autre jour, en rentrant du centre de loisirs :

Miss Cocotine, apparemment choquée : Les animateurs, y disent des gros mots.

Moi, profitant de l'aubaine : Justement, tu vois, c'est ce dont ta maîtresse t'a parlé, c'est familier.

Miss Cocotine haussant les épaules : Non, c'est vraiment des gros, gros mots. Comme hum-hum et hum-hum-hum !

Moi, introduisant une 4ème catégorie : Ah oui ? Là, alors, c'est grossier.

Miss Cocotine, 15 secondes de réflexion intense plus tard :

Et on l'apprend quand, le grossier ?