Bouillotte et chaussettes en laine, je viens de relancer la chaudière.
Ambiance de Toussaint, tout va bien.
Après avoir envisagé d'aller à Saint-Nazaire visiter Escal'Atlantic (en fait fermé pour relooking jusqu'à juillet), la Cocotine's family a fini par se vautrer dans le tas de plumes pour regarder un film. Et quel film !
Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?
Depuis trois semaines, mon esprit errait à Aurora, New Hampshire, à la recherche de ce qui avait bien pu se passer là-bas le 30 août 1975. Un voyage dans le temps épatant et plein de rebondissements. Merci Katell, j'ai adoré ce livre !
Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?
Des années que je voulais voir ce film. C'est fait, il est passé hier soir sur Arte. Et le documentaire s'y rapportant m'a beaucoup plu aussi. Une claque.
Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?
Le regard de deux jeunes de 14 ans sur le monde des adultes à travers une histoire de vengeance bien ficelée. C'est beau comme tout. J'ai adoré.
Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?
J'avais occulté. Normal, on n'aime veillir que quand on se sent immortel. Et mon petit blog à deux balles n'a plus cette prétention, surtout depuis que sa propriétaire a repris une activité dite lucrative. Il poireaute, il vivote, il crachote.
Ca sent le sapin.
Pourtant, je l'aime bien. Il adoucit ma vie et apaise mon ennui. J'ai parfois eu l'idée de le scalper mais sans jamais en avoir le courage. La faute à qui ? A chaque moment de lassitude, bizaremment, un petit mot pointe son nez pour me réconforter.
C'est bigrement ambitieux, de vouloir partager des bouts de sa vie avec des inconnus, alors que la plupart des visiteurs passent sans jamais laisser de traces.
Mais il faut garder le cap et ne voir que le verre à 5% plein. La probabilité de faire de belles rencontres sur Internet doit équivaloir à celle de tomber sur l'oiseau rare dans une rue paumée de mon bled du double-four.
Malgré tout, j'en ai glanées,
de jolies relations,
ici. Certaines n'ont duré qu'un rayon de soleil mais d'autres sont maintenant vieilles comme Hérode. Les citer, j'y ai pensé. Mais à quoi bon ? Ils et elles se reconnaîtront.
Alors,
j'abdique ou je rempile ?
L'urne est ouverte.
Merci.
En ce fabuleux week-end à rallonge, le ciel reste désespérement plombé et la température gelée. L'idéal pour poncer quelques cadres, tailler les arbustes, donner un coup de blancheur à la chambre, classer tous les papiers et se pencher sur
sa déclaration d'impôts.
Et chez vous, c'est le même programme ?
Le mauvais temps me tapant sur le système, je cours au cinéma dès que je peux. Et là, j'ai fait le choix d'une comédie qui, même si elle est un peu bourrée de clichés, n'est pas mal du tout. Chantal Lauby m'a fait hurler de rire. Rien que pour elle, ne la ratez pas !
J'ai lu ce livre en un éclair mais sans ressentir d'émotion particulière. A vrai dire, Jo et son incertitude m'ont même un peu ennuyée. Et puis, la question de savoir si un compte en banque bien garni rend heureux ou pas, si ce n'est pas traité avec humour, ça peut vite lasser.
Pour avoir connu des jours sans gloire, je peux vous dire que si la chance sonnait ainsi à ma porte, je ne planquerais pas le chèque sous ma semelle et que, curieuse comme je suis, ma liste d'envies ressemblerait probablement à un bottin.
Et si l'héroïne reste accrochée à sa vie de mercière, je ne resterais pas longtemps scotchée à mon destin de fonctionnaire.
Alors, je joue quoi, moi, demain ? Le 6, le 9, le 15, le 45 et le 49. Numéro chance, le 3.
Tout le monde ou presque connait les poêles Godin, mais qui sait que leur inventeur était bien plus qu'un industriel de génie ? En tout cas, moi, je l'ignorais.
né en 1817, mort en 1888, un homme hors du commun qui n'a vraiment pas chômé. Inspiré par Charles Fourier, il a bâti, à côté de sa fonderie de Guise (prononcer Gouise) dans l'Aisne,
ou Palais Social, une cité dans laquelle patron, contremaîtres et ouvriers bénéficiaient du même confort et de services identiques : nourricerie-pouponnat, école, théatre, économat, jardin d'agrément, buanderie et piscine !
Une visite bluffante qui vous passionnera autant que moi, j'en suis sure.
