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Le petit monde de Cocotine
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20 novembre 2011

Le sauveur

Mon lopin de terre est certes charmant mais depuis que j'en suis l'heureuse propriétaire, j'essaie vainement d'éradiquer ces saletés d'othiorynques qui dévorent méthodiquement toutes mes feuilles tendres.

Et pendant que je dors à poings fermés, les lâches.

Fatigués de sortir ma panoplie de spéléo pour partir à la chasse à 23h56 et peu convaincus par l'effet des nématodes soi-disant utiles à 15 € le sachet, on avait fini par renoncer et s'accoutumer à la dentelle ambiante.

Et puis le soir d'Halloween, mon Léon est rentré avec un hérisson qu'il avait trouvé errant dans une rue du bled.

Tout le monde a sauté de joie et la bête tant espérée par la Cocotine's family a immédiatement été baptisée

Citrouille

puis déposée délicatement sur l'herbe pour poser afin d'immortaliser ce grand moment de vie.

Deux caresses plus loin, je lui ai souhaité la bienvenue et lui ai refilé sa description de poste :

"Tu te débrouilles comme tu veux mais tu me dévores tous les othiorynques du jardin, mon bonhomme. Tu vas voir, ici, tu es tombé dans une bonne maison. Vas-y, fais-toi plaisir, c'est buffet campagnard gratuit."

Là-dessus, on l'a laissé découvrir son nouvel univers, non sans avoir peur de le retrouver occis le lendemain matin pour cause d'indigestion foudroyante.

Depuis, plus de nouvelles, il est planqué toute la journée et malgré des recherches régulières et minutieuses, impossible de le dénicher. Et personne n'a encore eu le courage de faire sonner le réveil à 3h54 pour aller voir ce qu'il trafiquait.

Encore un qui n'a pas envie de faire partie de la France qui se lève tôt.

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20 novembre 2011

Prendre le temps

Vendredi soir, chez l'hippopotame :

Moi, voyant que le dîner traînait un peu en longueur : Ben alors, tu la manges, cette glace ?

Miss Cocotine, un brin agacée : Maman, je suis en train de la succuler !

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19 novembre 2011

Le baratin du samedi 19 novembre 2011

Dans ce monde débile où l'on préfère rassurer des marchés irrationnels plutôt que d'apaiser les peuples et où l'on nie volontiers les dangers potentiels de l'énergie nucléaire pour sauvegarder des intérêts économiques, je continue à gamberger sans relâche sur l'avenir de l'humain.

Ca me distrait.

D'ailleurs, pointer du doigt tous ces horribles fraudeurs qui plombent le budget de l'Etat

en volant les français

ça, c'est une croisade palpitante qui me mettrait presque en transe. Si jamais l'exercice pouvait être élargi aux paradis fiscaux, allez savoir, d'un coup, d'un seul, ça pourrait drôlement renflouer les caisses sans même que la middle class ait à se saigner encore et toujours plus.

Oui, décidément, ces quatre jours de carence pour le privé quand le public n'en a qu'un tout petit, ça m'a laissé pantoise. Je ne prêche pas pour ma nouvelle paroisse, c'est vrai, mais d'un, je suis avide d'égalité et de deux, je ne suis toujours pas fonctionnaire et apparemment loin de l'être.

Et, pour être franche, ma semaine, si ardente pourtant, s'est finie en eau de boudin.

Quinze jours que je dissèque des dossiers parfois douteux pour le bien de l'humanité et sans moufter, tout en priant pour que l'huile trois-en-un que je vaporise consciencieusement et virtuellement chaque matin sur la roue de ma fucking life réussisse enfin à la dégripper.

Parce qu'un contrat de six mois, c'est peut-être mieux que rien, comme je l'entends à droite, à gauche,

mais ce n'est pas non plus la panacée.

Et surtout, ça peut s'avérer destructeur.

En deux misérables semaines, de subterfuges en manigances, j'ai déjà réussi à trouver un vieux bureau bien astiqué, une chaise à roulettes qui a toute sa peau et un Stabilo encore en vie. Je connais le code de la photocopieuse par coeur, je tutoie mon chef et j'ingurgite docilement toutes les chouquettes, les Bounty et les gâteaux maison qui me sont cordialement offerts.

D'ici trois semaines, j'en serai probablement à sucer la poire à mes collègues préférés et à refaire la collectivité à la machine à café en vantant les bienfaits d'un potage à la tomate à 10h17.

Autrement dit, en une moitié d'année, j'aurai largement eu le temps de prendre mes aises et de m'ancrer dans la place.

L'erreur.

Car le 30 avril, le glas sonnera et il faudra mettre les voiles sans la moindre prime de précarité à me mettre sous la dent pour tromper mon désespoir.

Tout ça pour vous expliquer que pour éviter cette nouvelle chute que je ne pense pas mériter, je me suis accordée l'incroyable audace d'envoyer mon CV si pimpant pour remplacer l'une de mes collègues qui, fin décembre, va voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

Evidemment, j'ai essayé de rester sur mes gardes et de ne pas m'emballer puisque la gentille chargée de recrutement qui devait examiner ma candidature m'avait déjà envoyé paître en octobre sur un poste similaire. Malgré cela, j'avais tout de même une raison essentielle d'avoir un brin d'espoir : je faisais désormais partie des murs et personne ne se plaignait de la qualité de mon travail.

Pourtant, hier après-midi vers 14h13, j'ai appris que j'avais été, une nouvelle fois, écartée du recrutement. Là, je dois avouer que mes instincts primaires ont pris le dessus et que, l'espace d'une poignée de secondes, je me suis imaginée, vêtue d'une peau de bête puante, les cheveux embroussaillés et le sourire faisandé, défoncer la porte de ce

capitaine de pédalo

pour lui péter toutes les dents en deux temps trois mouvements.

Puis j'ai réalisé, en regardant mes jambes recouvertes d'un collant écossais ô combien fun, qu'on était en 2011, et j'ai donc choisi de chialer de rage et de dépit devant mon écran, non sans avoir appelé mon Léon à la rescousse pour lui notifier mon éième

Je ne peux plus.

Après tout, pourquoi n'aurais pas le droit, moi aussi, comme tous les français, d'afficher crânement un

7,3/10 en note de bonheur ?

Pour me consoler, j'ai écouté les news et quand j'ai appris qu'être gentil et généreux avec son prochain libérait des endorphines et agissait donc en anti-dépresseur et qu'ensuite,  j'ai vu cette campagne de pub montrant les grands de ce monde s'aimer follement les uns les autres, j'ai décidé, dès lundi, d'attraper cette teigne de recruteuse et

de l'embrasser à pleine bouche.

Vous croyez que ça va marcher ?

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

15 novembre 2011

J - 15

A l'instant dans le bureau :

Moi, rétamée par mes 7 dossiers du jour : Au fait, il faut que je fasse un calendrier de l'Avent. J'ai pas envie de faire la même chose que l'année dernière, je vais réfléchir.

Miss Cocotine tout excitée : Oui, c'est une surprise, j'ai pas le droit de découvoir ce que tu vas faire !

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13 novembre 2011

Au maximum

Allez savoir si ce sont les 14 accidents du travail en 12 ans du dossier de M. Dugenou que j'ai dû disséquer pour calculer sa retraite au plus juste ou cette envie soudaine que j'ai eue ce matin de dévisser le système complet d'évacuation du lavabo pour tout récurer en oubliant d'en numéroter les morceaux, je suis complètement vidée.

Difficile, donc, de ramener ma fraise ici pour faire la belle. Remarquez, j'ai quand même réussi à terminer une paire de mitaines assorties au Baktus Lace que j'avais tricoté l'année dernière pour Miss Cocotine, une sorte d'exploit, vu le degré d'apathie de mes neurones.

Sur cette information de la plus haute importance, je vais me coller sous la couette. Dès que j'aurai refait surface, je promets juré-craché de vous donner le tuto.

Bonne fin de week-end à tous.

Le tuto pour les mitaines enfant 7-8 ans à deux aiguilles

Tricotées en Drops Népal, aiguilles n° 5 en m'inspirant de celles faites par Nouchka.
Echantillon : 10 m = 5,5 cm

Monter 31 m
Tricoter 6 cm de côtes 1/1 et 4 cm de mousse
Commencer les augmentations (explications ICI)

Main droite

On a 31 m.
16 m mousse, 1 aug, 2 m mousse, 1 aug, 13 m mousse
On a 33 m.
16 m mousse, 1 aug, 4 m mousse, 1 aug, 13 m mousse
On a 35 m.
16 m mousse, 1 aug, 6 m mousse, 1 aug, 13 m mousse
On a 37 m.
16 m mousse, 1 aug, 8 m mousse, 1 aug, 13 m mousse
On a 39 m.
16 m mousse, 1 aug, 10 m mousse, 1 aug, 13 m mousse
On a 41 m.

Pouce droit

Tricoter 28 m (16 + 12) puis tourner votre tricot et tricoter les 12 m centrales pour forcer le pouce en laissant les 13 autres m en attente. Tricoter 3 cm de mousse et rabattre les m.

Main gauche

On a 31 m.
13 m mousse, 1 aug, 2 m mousse, 1 aug, 16 m mousse
On a 33 m.
13 m mousse, 1 aug, 4 m mousse, 1 aug, 16 m mousse
On a 35 m.
13 m mousse, 1 aug, 6 m mousse, 1 aug, 16 m mousse
On a 37 m.
13 m mousse, 1 aug, 8 m mousse, 1 aug, 16 m mousse
On a 39 m.
13 m mousse, 1 aug, 10 m mousse, 1 aug, 16 m mousse
On a 41 m.

Pouce droit

Tricoter 25 m (13 + 12) puis tourner votre tricot et tricoter les 12 m centrales pour forcer le pouce en laissant les 16 autres m en attente. Tricoter 3 cm de mousse et rabattre les m.

Pour les deux mains :

Reprendre toutes les m restant sur les aiguilles et repiquant & m de chaque côté du pouce.
2 rgs mousse puis motif du Baktus lace :
2 m endroit, (1 jeté, 2 m endroit ensemble) à répéter, 1 m endroit
Finir par 4 cm de mousse et rabattre.
Assembler en faisant une couture invisible.

Bon tricot !

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12 novembre 2011

Un bon duo

Ce film et son succès déclenchent quelques débats animés par ci par là, mais en ce qui me concerne, je me suis laissée porter et j'ai adoré. A mes yeux, c'est une vraie bonne comédie à ne pas rater.

 Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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11 novembre 2011

Le baratin du 11 novembre 2011

Depuis que j'ai fait de l'idée révolutionnaire "Travailler plus pour gagner le salaire minimum interprofessionnel de croissance" mon leitmotiv, ma bande de neurones dévergondés est enfin rentrée dans le rang.

Le travail c'est la santé,
tous les lobes sont bridés.

Pourtant, hier soir, gorgés d'informations hétéroclites et parfois insolites, certains fort-à-bras se sont groupés en une espèce de syndicat et m'ont toqué dans la boite :

La FPT, c'est moins drôle
que les actualités.

Et de gémir sur leur journée de labeur, prétendant qu'ils n'ont jamais une seconde de paix pour écouter les grands de l'hexagone disserter sur la faillitte de la France et crachant sur les tâches ménagères, pourtant si saines pour le corps et l'esprit, qui leur sont imposées :

Avant et après le bureau,
nettoyer, balayer, astiquer,
y'a maldone.

Moi qui m'étais dit en douce que de les remettre au turbin, ça leur redonnerait une certaine vitalité, je déchantai. Ils étaient aussi mous que des français vus par des chinois et ne manquaient aucune occasion de faire des pauses. Seuls deux-trois dégénérés un peu trop péroxydés bavardaient constamment :

Trop cool, on va avoir de la thune,
acide hyaluronique ou venin de serpent ?

J'en avais la migraine de les entendre bavasser sur la nouvelle prospérité de la Cocotine's family alors que l'Europe était en train de s'écrouler dans la pauvreté sous les regards salaces de quelques banques d'affaire.

En même temps, traîner ses guêtres à Pôle Emploi pendant des années, ça fripe le moral et la peau. Ils avaient raison, fallait agir. J'ai chargé mon équipe de laborieux de trouver le produit le plus performant. 60 millions de consommateurs sous le bras, ils m'ont vite convaincue que les grandes marques pouvaient aller se rhabiller et en deux temps trois mouvements, ils m'ont télécommandée au Carrefour Market du bled où j'ai acheté un pot d'antirides noté 14/20 à 5,01 €.

Mercredi donc, à 20h43 précisément, j'ai lancé ma grande campagne de rajeunissement en prévenant mon Léon pour éviter tout risque d'accident cardiaque :

Regarde-moi bien, dans un mois,
j'aurai dix ans de moins.

Puis j'ai claqué le baigneur des six neurones qui viennent toujours plomber mes illusions et qui m'ont forcé à éplucher la liste indécente et totalement brumeuse d'ingrédients qui composent ladite crème (Drinette, si tu me lis, ne t'évanouis pas).

Mais contenter le neurone cagole n'a fait qu'exaspérer ma troupe de mangeurs de nouvelles fraîches. Alors, je les ai collés sur écran pour un temps et quand ils ont rappliqué au rapport, j'ai appris que mon-PDPA-bien-aimé et ses acolytes ruinaient mes impôts en coaching et en sondages (94 M à 133 M € de 2006 à 2010, soit + 41%) et que d'ailleurs, le téléspectateur avait eu droit cette semaine à un-Maritie-et-Gilbert-Carpentier spécial Nous-deux-c'est-pour-la-life, que le 1er ministre avait finalement réussi à prononcer les mots faillite et sacrifices, le tout pour adapter le budget à la croissance comme-dit-notre-JPP-national et qu'en conclusion, j'allais devoir leur refiler une partie de mon salaire misérable pour combler le déficit qu'ils avaient eux-mêmes creuser.

J'en étais à déglutir tout en écoutant pieusement Bruno Gaccio citer Einstein:

Il ne faut pas compter
sur ceux qui ont créé les problèmes
pour les résoudre

quand soudain, j'ai senti que mon petit bataillon de neurones sarcastiques se mettait à renverser les autres pour hurler en coeur :

La seule bonne nouvelle,
c'est le gel du salaire
de ton-PDPA-bien-aimé
et du gouvernement.

Et ils se sont enfuis en ricanant bêtement tout en répétant en boucle "Avec +172% d'augmentation en 2007", laissant leurs congénères dans un état proche de la grande dépression. Dépités, ces derniers ont fini par m'annoncer solennellement :

Etant donné la gravité de la situation,
on accepte
la prochaine mission

virtuelle ou réelle vers Mars.

Ainsi va ce monde débile et n'oubliez surtout pas d'être heureux envers et contre tout et tous. Bon week-end !

7 novembre 2011

Le fameux goûter d'automne

Lancer des invitations en masse, j'aime ça, mais quand il s'agit de caser tout le monde dans les quelques mètres carrés de la bicoque, c'est là que l'affaire se corse.

Même pas peur.

La table du jardin associée à celle du quotidien, le tout planqué sous la-grande nappe-de-Mémé, il n'y avait plus qu'à réquisitionner toutes les chaises existantes et le tour était joué. Après tout, rien de mieux pour dégager de la chaleur que d'être quatorze à table.

Côté déco à deux balles :

- des feuilles ramassées juste avant et collées au mur avec du masking tape,
- des étiquettes amusantes pour décorer les bouteilles de jus de fruits et de limonade,
- les noms des invités accrochés aux tasses,
- ceux des enfants écrits par Miss Cocotine et masking tapés sur les verres,
- du tulle et du papier peint sur les buffets,
- des sachets remplis de bonbons et fermés par une image vintage collée sur du carton et accrochée avec du raphia,
- assiettes cartons grande distrib', verres et tasses suédois, argenterie de Mémé,
- des têtes d'hortensia dans des vieux pots à confiture,
- des boites anciennes pour présenter les bonbons,
- et une guirlande évidemment.

Côté gourmandises à deux balles :

- une tarte aux pommes et une normande avec the famous pâte brisée,
- deux cakes bananes-chocolat, dont un en forme de coeur,
- des litchis avec une pointe de confiture d'orange et un demi raisin sec,
- de la panna cotta vanille avec segments d'orange et perles de chocolat,
- et des macarons évidemment.

Et au fait, si vous voulez garder vos amis, oubliez les bananes enrobées de chocolat que j'avais testées LA. Ca nous a tellement retourné le coeur à Miss Cocotine et à moi qu'on a décidé de les enlever de la carte. C'est lourd comme un sketch de Bigard.

Je vous passe la main,

le week-end prochain, je ne fais rien.

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5 novembre 2011

Ma pâte brisée

Pendant des années, j'ai été lâche. Par pure fainéantise, j'ai acheté des dizaines de rouleaux de pâte industrielle plus ou moins réussie. Un comble quand on a un pâtissier surdoué sous la main.

Il fallait bien qu'à un moment ou un autre, je revienne sur le droit chemin. Des recettes merveilleuses et audacieuses, le Net en regorge. La mienne n'a rien d'exceptionnelle mais si je vous dis que c'est mon Léon qui en est à l'origine, ça devrait suffire à vous rassurer.

Ma recette à deux balles dûment approuvée par un-pâtissier-qui-n'est-jamais-passé-à-la-téloche-sauf-en-Grèce-mais-qui-n'en-est-pas-moins-talentueux :

Au niveau matériel, je ne suis pas là pour faire étalage de mon patrimoine insensé mais je précise que j'ai un robot Kitchen Aid.

La veille ou trois heures avant de faire la pâte :

J'attrape le bol dudit robot que je pose sur ma balance et j'y verse :

   - 300 g de farine
   - 6 g de sel (je prends du gros sel de Guérande ou de Noirmoutier que je pile dans mon mortier mais chacun ses tares)
   - 4 g de sucre
   - 150 g de beurre doux coupé en petits morçeaux

Je recouvre d'un torchon et j'oublie tout pour la nuit ou pour trois heures.

Le délai passé, le beurre a ramolli car tel était le challenge, faire ramollir le beurre.

Je pèse 40 g d'eau et je sors un oeuf du réfrigérateur.

Je pose le bol sur son support et avec le batteur plat, je touille en vitesse 1 jusqu'à temps que ça prenne la consistance d'un sable grossier.

Là, j'ajoute l'eau et l'oeuf entier et je fais à nouveau tourner mais peu de temps. Dès que les ingrédients sont mélangés, je forme une boule aussi belle que celle qui se pavane sur la photo ci-dessous et je la laisse reposer au réfrigérateur dans un film, minimum 3 heures.

Avec cette quantité qui peut être congelée, je fais deux quiches sur des moules de 30 cm.

Ca ne me prend que quelques minutes et à chaque fois que je mange une tarte, je me félicite d'avoir eu ce courage inouï de mettre la main à la pâte.

A votre tour d'être heureux !

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5 novembre 2011

Le baratin du samedi 5 novembre 2011

En deux jours, j'en ai appris plus sur la FPT qu'en deux ans à tenter de démasquer quelle réalité pouvait bien se planquer derrière les langues de bois interviewées et à m'arracher les cheveux en constatant qu'avoir réussi ce concours n'était finalement pas la panacée.

Tout ce que je vois et ce que j'entends me fait progresser dans la compréhension d'un monde qui m'était jusque là complètement étranger.

Elevée par un bouffeur de fonctionnaires, formatée par plus de vingt ans dans le secteur privé et persuadée que je n'aurais pu m'épanouir totalement que dans la création d'un commerce, me retrouver aujourd'hui à disséquer les us et coutumes d'une collectivité relève de la gageure et il m'arrive assez régulièrement de pester contre ce

coquin de sort.

Sauf que travailler pour un service public n'est au fond pas plus crétin que de satisfaire des intérêts personnels, sacerdoce qui mène parfois à se retrouver subitement dans la queue de Pôle Emploi avec sa jolie petite attestation sous le bras, après avoir été utilisé, voire encensé pendant des années.

J'ai maintenant un pied dans le Saint des Saints et même si ma situation me paraît parfois ubuesque,

je suis très heureuse de retravailler.

Et ce n'est pas le secteur privé qui m'a offert ce privilège, mais bien le public. Alors devoir de réserve, secret professionnel, discrétion sont désormais les maîtres mots et je ne sors plus sans raser les murs en me répétant en boucle

motus et bouche cousue.

A moins d'un rebondissement spectaculaire, la rubrique "job wanted" va donc végéter jusqu'au printemps.

Hier soir, sur le site de Pôle Emploi,
à droite de la question
"Avez-vous travaillé ?",
j'ai enfin pu coché la case "Oui"

Le reste n'a finalement que peu d'importance et vu la grande sagesse que mon destin m'a obligé à développer ces dernières années, je ferai avec les impératifs liés à ma nouvelle vie affolante d'agent-triple-Z.

Un immense merci à ceux et celles
qui ont pris position
en laissant un com' ici
et à celles qui m'ont tendu la main
en me refilant des pistes.

Bon courage à ceux et celles
qui cherchent désespérément un job,
avec une pensée particulière
pour les trop-ci et pas-assez-ça.

ET BON WEEK-END !

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