La crêpe qui sauve
En cet hiver 2010, faut bien reconnaître que je suis comme-qui-dirait au creux de la vague. Alors pour passer le cap et voir les crocus exploser,
je mise tout sur la crêpe.
Une idée qui s'est imposée à moi mardi matin quand en flanôchant au rayon poêles d'Auchan, j'ai soudain eu ce coup de coeur inexplicable pour une crêpière noire à 5,75 €.
C'est ainsi qu'après avoir testé la crêpe au rhum, j'ai embrayé sur la crêpe à la vanille et comme j'ai toutes les réserves nécessaires de Grand-Marnier, Amaretto, Cointreau, fleur d'oranger pour multiplier les expériences, je sens que ma dépendance à ce genre de paradis artificiels va me mener tout droit à la décadence, phénomène dont je prendrai pleinement conscience en mai lorsque je pénètrerai dans une cabine avec trois maillots dans le panier.
D'ici là, FAUT BIEN VIVRE !
La recette-qui-sauve :
- Faire chauffer 1/2 litre de lait avec un bâton de vanille
- Oter du feu, couper les gousses et gratter les grains
- Laisser refroidir
- Dans le bol du mixer, mettre 4 oeufs, 3 cc de sucre et une pincée de sel, touiller
- Verser un peu de lait dans ce mélange et touiller à nouveau
- Ajouter petit à petit 250 g de farine en faisant attention aux grumeaux
- Rajouter le reste du lait
- Laisser reposer une nuit
Le lendemain, trois coups de louche et vous pouvez vous empiffrer sauvagement et sans aucun état d'âme. Ou presque.