Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le petit monde de Cocotine

Newsletter
Archives
27 avril 2009

Sur le fil du souvenir

DSC_2699_1

DSC_2696_1

DSC_2697_1

Publicité
27 avril 2009

Dés et craies

Une vieille boite de cachets prometteurs achetée 2 sous dans un vide-grenier me sert à ranger mes petits trucs de couture.

DSC_1856

DSC_2693

27 avril 2009

Un autre coin...

...de mon salon... pour bouquiner, rêver et méditer (mais pas trop, ça fait mal) en regardant le jardin... sous la pluie aujourd'hui...

DSC_2654

27 avril 2009

Les cochons attaquent...

Plus question de faire la révolution ce matin ! La priorité, c'est de se tricoter un masque car non, tout n'est pas bon, dans l'cochon !

On devrait tous être végétariens... A moins que les petits pois mutent, eux aussi...

Ouh la la, avant de disparaître, je vais aller cueillir une pivoine et la regarder toute la journée... Et puis, après tout, j'men fous, si je meurs, le point positif, c'est que je n'aurai plus à chercher de boulot.

DSC_2660

Edit du 28 avril :

Bon attention, que les choses soient claires ! Tout n'est pas bon, dans l'cochon... On ne peut pas dire ça comme ça. Faut être précis.  Tout n'est pas bon dans l'cochon CRU ni dans l'cochon VIVANT. Mais dans l'cochon CUIT, ça va ! Voilà qui va faire plaisir à Barbouille ! Et à Herta qui commencait à se faire des ch'veux...  On peut donc continuer à se baffrer tranquillement et sans états d'âme. A nous boudins, saucisses et autres jambonneaux... Par contre et là, je dis "Faut faire gaffe !", si vous sympathisez avec un cochon mal élevé et qu'il vous éternue dans le nez sans mettre la patte devant sa bouche son groin, là, ça va pas du tout, mais du tout !

Edit du 30 avril :

Non, là, on arrête. Faut remettre les pendules à l'heure et REHABILITER LE COCHON parce que, le pauvre bougre, finalement, tout bien réfléchi, il n'y est pour rien. Ah bon ? Alors pourquoi on continue à le massacrer, surtout en Egypte ?

25 avril 2009

Petit coin

Jolies cartes dénichées dans un vide-grenier.

DSC_2632

Publicité
25 avril 2009

Juste, vous avez dit juste ?

Rue des entrepreneurs ce matin sur France Inter. Le thème : Qu'est-ce-qu'une juste rémunération ? Je tends l'oreille...

C'est vrai qu'on peut se poser la question... surtout quand on déboule dans la salle de bain à 6h34 et que la radio nous saoule avec les sommes toujours plus exorbitantes qui virevoltent dans les hautes sphères de ce bas monde...

Que croire, qui croire ? Des primes et autres gâteries que s'offrent certains seigneurs aux portes qui ferment brutalement sur des salariés exaspérés et abattus, on ne sait plus à quel saint se vouer. Sauf, qu'un moment donné, faut bien choisir son camp... Ouh la la, c'est compliqué, là. Parce que les séquestrations, on trouve que quand même, ça va un peu trop loin. Et en même temps, on voit bien que ces gens sont manifestement à bout et on s'interroge : "Mais s'ils en arrivent là, c'est forcément qu'il y a une raison. Pourquoi dans d'autres pays d'Europe, les salariés et les patrons parviennent à trouver un consensus alors qu'ici, on en arrive à parler de... REVOLUTION..."

Révolution, voyons voir... Est-ce-que je suis prête à monter, fourche en main,  sur le 55 du Faubourg-Saint-Honoré ? Euh... Réfléchissons...

Soyons pragmatique, revenons à ce qu'on connait hyper bien. Nos nombrils. Aïe, pas brillant. Perte sèche de pouvoir d'achat depuis des années déjà. Pourtant y'a de la bravitude... Déménagement à 800 km 2 fois en 4 ans pour suivre l'homme qui lui-même court après le travail, tout ça après avoir supporter 3 licenciements à deux avec Prud'Hommes, ça relève de l'exploit ! Eh ben, même pas récompensés... Un bilan s'impose avant d'attraper la fourche...

L'homme

Il travaille bravement dans une société régionale qui se porte plutôt bien. Un poste clé, un statut cadre certes, mais alors très loin du cadre sup', pas même du cadre moyen, mais plus proche du petit cadre qui fait des tonnes d'heures et qui, en compensation, est convoqué à la remise des prix de janvier, la fameuse évaluation qui donne droit ou non à une augmentation personnelle. Oui, personnelle car chez ces gens-là, on ne pratique pas d'augmentation générale en raison de l'inflation. Probablement que l'inflation, ça ne remet pas en cause leurs week-end golf à La Baule.
Année 1 : Zéro augmentation. Ben quoi ? Tu viens d'arriver... T'as pas fait tes preuves... Bon, soit !
Année 2 : On apprécie tes efforts. Allez, une augmentation. Combien ? 31 € nets par mois ? Ah génial ! L'homme a fait la gueule jusqu'à fin janvier...
Année 3 : Non, t'es pas assez si, t'es pas assez ça. Ah bon ? Verdict : pas d'augmentation. L'homme est rentré en dépression presque profonde jusqu'en mars... J'étais à deux doigts d'appeler un psy...
Année 4 : Ca y est, t'as remonté la pente, mon vieux. Allez, une augmentation. 35 € nets par mois ? Ah génial ! L'homme a courbé l'échine et a remercié. Il n'a pas fait la gueule en janvier. Il déclare que ça lui passe au-dessus. Moi pas.

Je résume. En 4 ans, 31 + 35 = 67 € d'augmentation, soit 16,75 € par an. Glorieux, non ?

Moi, la "qui-suit-l'homme"

En apnée depuis mon licenciement en 2003. Impossible de ressortir la tête de l'eau. Dès que j'essaie, une bonne âme me renvoie direct au fond. Au gré des emplois de l'homme, j'ai rempli et vidé quelques dizaines de cartons, passé des heures à pleurnicher dans les agences immobilières (tiens, ceux-là, je les hais profondément...), géré toutes les galères post déménagement-à-l'autre-bout-de-la-France, monter et démonter une pâtisserie, surmonté deux parcours d'adoption dont un réussi, fait pousser Miss Cocotine de 70 cm à 1,13 m, bidouillé deux blogs toute seule dans mon coin, cousu des tonnes de fanions,  envoyé 6 cm de candidatures, testé l'AFPA  et soutenu l'homme de janvier à février selon les années... Paraît que j'ai un trou dans mon CV ! C'est Pôle et les recruteurs qui le disent. Et eux, ils savent...

J'ai perdu mes indemnités Assedic depuis belle lurette, mon amour-propre avec,  j'ai perdu la maigre alloc de la CAF pour Miss Cocotine, j'ai perdu tous mes statuts, y compris celui de demandeur d'emploi parce que je saturais qu'on m'assène mille conneries et qu'on exige que je fasse de la soudure à Saint-Nazaire, et je suis à deux doigts de perdre mon numéro de sécu.  C'est ma copine Nadine, hier matin au coin de la rue,  qui m'a ouvert les yeux sur les sombres intentions du régime général à mon égard... Je vais bientôt être ayant-droit de l'homme, autant dire que je vais disparaître du circuit. Ben, ça craint du boudin, l'affaire !

Et si jamais un jour de chance, avant d'être complètement moisie, j'arrive à retrouver un job, j'aurai quel salaire ? Celui d'il y a 10 ans, 15 ans, 20 ans ? Trop valorisant ! Pôle et ses copains disent qu'à Nantes les salaires sont bas et que au point où j'en suis, je peux bien accepter le SMIC. Ben oui, c'est ça, et puis c'est la crise, non ?

Moi, je vous le dis, la crise elle a bon dos !

Alors, je la fais, la révolution, ou pas ?

23 avril 2009

Les stars du moment

Cou_ron_avril_2009_1

23 avril 2009

Qui va se régaler bientôt ?

C'est nous ! Avec cette petite coriandre qui sort juste de terre... Trop émouvant !

DSC_2626

23 avril 2009

Tout vient à point...

J'avais participé l'année dernière à la rencontre des blogueuses de l'ouest et je viens de recevoir mon swap. Ce joli petit tablier de jardin va rentrer en action dès ce soir ! Merci à Virginie pour cette délicate attention !

DSC_2622

23 avril 2009

Pôle a dit...

..."Assistante commerciale n°449028A... Votre candidature n'a pas été retenue car votre expérience ne correspond pas à celle souhaitée par l'entreprise. Le Pôle Emploi étudiera avec attention toute nouvelle candidature que vous enverrez sur d'autres offres. Le Pôle Emploi vous remercie..."

Oh mais y'a pas d'quoi ! C'est toujours un plaisir de se prendre une porte dans la gueule ! Une de plus ! On ne s'en lasse pas...

De l'ignorance pure aux mails formatés "Si dans trois semaines, vous n'avez pas été contacté, bla-bla-bla..." qui arrivent presque plus vite qu'on a postulé, en passant par la mère de Clémentine, à la sortie de l'école, qui essaie d'être gentille et qui balance un : "Oh, mais t'inquiète pas. Tu vas bien trouver un p'tit boulot... Allez, salut, bonne soirée !", on ne compte plus les marques de reconnaissance.

Ben non, moi, je veux pas un p'tit boulot, je veux un JOB NORMAL, qui corresponde à tout le mal que je me suis donné pour progresser un tant soit peu dans cette jungle et ce, depuis 1981. Nom de D... de nom de D...!!!

Le mérite n'est absolument pas reconnu en France. On nous colle en formation pour nous sortir des statistiques et quand on a fini, on est propulsé dans la cage aux lions et on se fait bouffer tout cru à coups de : "J'ai présenté votre CV à la société mais elle estime que, bien que votre parcours soit intéressant (faut bien rester politiquement correct !), votre expérience en gestion de la paie est un peu juste." C'est clair ! Si personne ne me donne une chance, je ne risque pas d'en avoir, de l'expérience !

Mais les employeurs français, ils ne sont pas là pour reconnaître les talents, ils sont là pour prendre le moins de risques possibles et comme y'a pléthore de candidatures, ils trouvent toujours quelque chose pour chipoter. Jamais un français ne m'a dit quelque chose de positif sur mon parcours (ou presque). J'ai toujours été trop ci et pas assez ça. C'est comme quand tu sors de chez Pôle. Heureusement que t'as pas de corde sur toi, sinon, tu te la passerais direct au cou !

Mon boss anglais, il m'a recrutée en une 1/2 heure et quand il m'a déclaré "Votre CV est génial !", je me suis demandée si c'était ce qu'on appelait l'humour anglais... Du tout, il le pensait vraiment ! Et par la suite, il m'a souvent dit qu'il appréciait la qualité de mon travail et m'a fait une superbe lettre de recommandation quand je suis partie. Je crois que j'aurais dû naître anglaise.

En attendant, je suis bien française et scotchée ici dans ce bled paumé. Alors que faire ? S'asseoir sur ses envies d'épanouissement personnel et partir étendre le linge ou traquer la poussière ?!!! Finalement, au XIXème, quand les femmes étaient à la maison, tout était plus simple, non ?

IMG
Illustration Gil Elvgren

Vivement qu'j'me couche ! Parce qu'un thé, là, ça va pas suffire...

Publicité
Publicité