Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de Cocotine
Newsletter
Archives
vacances
25 août 2013

J'ai testé les urgences chypriotes

Miss Cocotine a cette particularité d'avoir la peau qui attire des hordes de moustiques voraces et je ne pars jamais sans mes huiles de géranimum rosat et de lavandula spica.

Mais cette année, ça n'a pas suffit.

Le lendemain de notre arrivée à Lofou, elle avait déjà été attaquée massivement et l'enquêtre que j'ai faite pour retrouver les coupables ne m'a menée qu'à cette conclusion : les specimens du double-four que j'aspire facilement avec mon Black & Decker n'étaient que des petits joueurs, j'avais affaire là à

l'élite du moustique,

quasi invisible et diablement sournois.

A grand renfort de prises toxiques et de moustiquaires de fortune, on a alors tenté de protéger Miss Cocotine. Peine perdue, le troisième jour, la pauvre petite avait encore davantage de piqûres et le quatrième, on en comptait facilement une centaine.

Consulter un médecin devînt, d'un coup d'un seul, la priorité du jour.

Armés de nos jolies

cartes de sécurité sociale européennes,

nous nous sommes donc pointés à l'hôpital de Lemesos et après avoir été bringuebalés de service en service, nous avons échoué aux urgences, là où une quinzaine de personnes attendaient déjà dans un silence éloquent.

Une heure après, rien n'avait bougé.

Une heures plus tard, quelques chypriotes commençaient à montrer des signes d'impatience et les plus agaçés se sont finalement mis à cogner dans la porte verrouillée menant à la salle de soins. De l'autre côté de la cloison, l'une des infirmières a répondu en hurlant.

A ce moment-là, j'ai amèrement regretté de n'avoir pas persévéré dans mon aprentissage du grec et avide de savoir qui allait tuer l'autre, j'ai sollicité mon voisin d'un do-you-speak-English-what's-happening-?.

It's-busy-we-have-to-be-patient,

m'a-t-il refourgué en résumé.

Une heure supplémentaire et la salle était proche de l'émeute, tout le monde mettant son grain de sel dans l'histoire, y compris les policiers en poste dans le bureau flanqué au sein des urgences.

Au bout de trois heures et demie d'attente, l'ambiance était devenue surréaliste, Léon était proche de l'hypoglycémie et Miss Cocotine m'avait déjà assommée de 357 Maman-ça-me-gratte.

Comme j'avais remarqué que de vraies urgences arrivaient régulièrement sur brancard par une autre porte et que je sentais qu'on n'était pas sorti de l'auberge, j'ai décidé de sauver la famille.

On a levé le camp.

Après avoir erré dans Lemesos à la recherche d'une pharmacie ouverte à 14h30, on a fini, fourbus, au kebab du coin, histoire de garder le pater familias en vie. Une fois son estomac rempli et son taux de sucre ragaillardi, je me suis repenchée sur le cas épineux de l'allergie probable de ma fille et c'est là que la providence nous a menés chez un pharmacien qui nous a expédiés à la polyclinique.

En deux temps trois mouvements, Miss Cocotine a bénéficié d'un accueil VIP et une pédiatre l'a examinée de la tête aux pieds puis imbibée de cortisone.

On frôlait l'happy end quand la doctoresse s'est mise à m'expliquer que la nuit qui venait serait déterminante :

"Je souhaite la garder en observation cette nuit. Elle peut avoir la gorge qui gonfle et s'étouffer. On ne sait pas avec une allergie. Si vous la gardez, vous devez vous relayer et la veiller toute la nuit pour voir comment ça évolue. Si elle a de la fièvre, il faut l'amener d'urgence à l'hôpital, vous aurez 20 minutes, pas plus. Et comme vous êtes à Lofou..."

Le sourcil gauche en l'air,  j'ai tout de suite analysé l'information. Lofou-Lemesos, c'était 30 minutes et Léon ne maîtrisait pas encore la conduite à gauche, surtout en pleine nuit. Ca sentait le roussi.

Pour m'achever, elle a ajouté :

"I have to tell you."

Là, j'ai regardé Léon qui, pas angoissé pour un sou, m'a crédité d'un mais-non-ça-va-aller auquel j'ai répondu d'un oeil foudroyant. Sa fille était potentiellement mourante et ça ne le bouleversait pas plus que ça. Remettant à plus tard l'intention de lui règler son compte, j'ai filé à l'accueil pour m'enquérir du coût d'une nuit à la clinique et essayé, sans espoir, de leur refiler ma carte toute neuve. Evidemment, ça n'a pas marché.

J'ai payé la consultation, salué le service en promettant de rappeler deux heures après pour donner des news, filé acheter les médicaments et remballé ma gamine à pois pour lui prodiguer les soins préconisés, là-haut sur ma colline bien-aimée.

En fin de soirée, le médicament ayant fait son effet, Miss Cocotine avait cessé de se gratter et recommencé à faire les 400 coups. J'ai téléphoné, comme promis, au médecin qui m'a rassurée. Ca ne m'a pas empêchée tout de même de me lever toute la nuit pour vérifier son état.

Léon, lui, a dormi comme un plomb.

Au petit matin, les cernes creusés, je l'ai interpellé d'un eh-ça-t'a-pas-trop-ému-les-recommandations-du-toubib-? et sans l'ombre de la moindre gêne, il m'a rétorqué ben-je-me-suis-levé-aussi-ben-si-!. Je lui ai lancé un sans-blague et j'ai soupiré en me disant Zeus-seul-sait-si-c'est-vrai.

Le temps de se remettre de ces émotions et les vacances ont vraiment commencé.

Publicité
25 août 2013

Aphrodite en string

Lieu mythique de Chypre puisque, selon la légende, Aphrodite aurait surgi de l'écume à cet endroit,

Petra tout romiou

est une très belle plage - même si elle malheureusement bordée par une route nationale - où on se doit d'aller faire trempette quand on débarque à Chypre. C'est exactement ce que Léon et moi avions fait en toute quiétude en 2004 et l'excursion nous avait laissé un souvenir inoubliable.

Mais les temps changent et cette année, l'expérience s'est avérée moins fun puisque des cars de toutes les couleurs viennent régulièrement y déverser leurs lots de touristes, menaçant ainsi la tranquillité du voyageur solitaire et avide de calme.

Qu'à cela ne tienne, à toute expérience son côté drôle et formateur : Miss Cocotine sait désormais ce qu'est un string puisque, certainement pour rendre hommage à la déesse, deux pétroleuses russes se sont mitraillées dans les poses les plus suggestives à trois rangées de galets de notre serviette.

Mais n'en cherchez pas de traces au-dessous, je préfère vous épargner ce spectacle étonnant, voire détonnant, et privilégier la beauté naturelle du lieu. Et si, comme moi, c'est juste ça que vous cherchez, allez-y le matin très tôt, au coucher du soleil ou mieux, hors saison.

a

b

c

DSC_0019_2

e

24 août 2013

Cachés

Parce que je n'ai aucun goût pour les stations balnéaires conçues sur le mode un-restaurant-une-discothèque-un-magasin-à-touristes et que les plages aux transats payants rangés en rangs d'oignons me font cauchemarder, j'ai, une fois encore, fui les cotes bétonnées pour aller me cacher au coeur d'un superbe village chypriote situé sur le chemin des Troodos et nommé

Lofou,

et croyez-moi, le bonheur était au rendez-vous. Il faut dire qu'au hasard de mes recherches, j'ai eu la chance insensée de tomber sur ce petit paradis de vielles pierres pétri de calme, de gentillesse et de simplicité :

Apokryfo,

Et apokryfo, il paraît que ça veut dire "caché"...

f

b

g

e

d

i

h

j

15 août 2013

Back from Cyprus

Je reviens doucement à la vraie vie après une merveilleuse escapade à l'autre bout de l'Europe que je serais heureuse de partager avec vous dans les jours et semaines à venir. Rien ne presse, je sens que je vais faire durer le plaisir...

Siga, siga...

a

b

c

d

e

2 juin 2013

Ils disaient : "On va aux Sables"

Tous les mois d'août, mes grands-parents quittaient le XVème et s'embarquaient dans la Renault 8 direction Les Sables d'Olonne. A l'époque, ceux qui partaient en vacances n'étaient pas légion.

Je suis retournée aujourd'hui sur leurs traces avec ce souvenir fugace d'y avoir passé quelques jours d'été, le temps de me voir offrir une paire de you-you par ma grand-mère et d'aller à la mer avec mon grand-père.

Ces deux vieux-là me manquent et certains jours, je voudrais faire marche-arrière, rien que pour les voir m'ouvrir la porte de leur petit deux-pièces de Balard et sentir cette bonne vieille odeur de cuisine au beurre.

Quand il faudra mourir, on se retrouvera, comme dit Moustaki.

a

b

c

d

f

e

g

Publicité
9 mai 2013

Le Palais Social de Jean-Baptiste André Godin

Tout le monde ou presque connait les poêles Godin, mais qui sait que leur inventeur était bien plus qu'un industriel de génie ? En tout cas, moi, je l'ignorais.

Jean-Baptiste André Godin,

né en 1817, mort en 1888, un homme hors du commun qui n'a vraiment pas chômé. Inspiré par Charles Fourier, il a bâti, à côté de sa fonderie de Guise (prononcer Gouise) dans l'Aisne, 

le Familistère

ou Palais Social, une cité dans laquelle patron, contremaîtres et ouvriers bénéficiaient du même confort et de services identiques : nourricerie-pouponnat, école, théatre, économat, jardin d'agrément, buanderie et piscine !

Une visite bluffante qui vous passionnera autant que moi, j'en suis sure.

a

b

bb

c

d

e

ee

f

g

h

hh

i

j

9 mai 2013

Pour l'amour de Gand

Se balader sous un soleil pétant, s'acheter trois babioles chez Hema, boire une Leffe en terrasse et finir chez Amadeus

pour ses ribs diaboliques,

voilà notre programme pour cette journée du 2 mai passée à Gand, notre ville belge préférée.

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

7 mai 2013

Et de flâner dans les jardins

a

b

c

d

e

f

g

h

7 mai 2013

L'art de plonger

Une virée à Roubaix pour craquer un peu à l'Usine et beaucoup à la Piscine.

b

c

d

e

f

g

h

14 mars 2013

Mais où sont donc Hansel et Gretel ?

a

b

c

cc

d

e

f

i

DSC_0256_2

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>
Publicité