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Le petit monde de Cocotine
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30 janvier 2011

Gourmandises du dimanche matin

Toujours inspirée par mon gourou, Jamie Oliver, un lait de mangue à se damner. Je le fais avec de la purée de mangue que l'homme me procure clandestinement. A vous de soudoyer les pâtissiers de votre entourage ou d'être assez braves pour trouver des mangues dignes de ce nom.

La recette du maître revue par mes soins :

- attraper le bol du mixeur,

- y flanquer en vrac l'équivalent de 200 g de mangue ou de purée de mangue, 2 yaourts de 125 g chacun, 130 ml de lait (moi, je mets du lait de soja),

- visser le bol sur le socle et appuyer sur le bouton.

Régalez-vous !

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Et dans la série se-faire-plaisir-sans-dépenser-un-salaire, j'ai un pot de Ginger preserve découvert par l'homme chez Tesco (si vous avez sous la main un homme d'affaire qui passe sa vie dans l'Eurostar, c'est le moment de le brosser dans le sens du poil ; sinon faites un saut dans une épicerie fine ou bien furetez en grande distrib' au rayon "venu d'ailleurs", vous pourrez y dégoter quelque chose d'approchant) et un autre de Crème caramel beurre salé et chocolat noir de Joël Durand, chocolatier de son état, qui m'a été offert par une copine qui sait ce qui est bon. Juste pour le dimanche.

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30 janvier 2011

Mon samedi avec Gilles et Roschdy

Quoi de mieux qu'un bon ciné pour digérer ? Une brochette d'acteurs, un rythme qui dépote et une histoire bien tressée. A la sortie, j'avais bien perdu 57 grammes.

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Egalement de Fred Cavayé, aviez-vous vu cet excellent polar avec Vincent Lindon... que j'adore.... entre autres. Je ne compte plus les comédiens qui me font vibrer. Un vrai coeur d'artichaut !

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29 janvier 2011

Peur de rien

Allez savoir si ce sont mes gouttes de sang italien qui se sont mises à bouillonner soudainement, ce matin, j'ai attrapé les bouquins de Jamie Oliver et je me suis lancée dans la fabrication de pâtes fraîches. Entre la pizza du samedi soir et les pancakes du dimanche matin, ça s'imposait... Je frôle la dépression, là, non ?

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28 janvier 2011

Garder ma ligne de conduite

En 2010, pour peu ou prou les mêmes raisons que cette année, j'avais eu recours au régime crêpes le 27 janvier. Faut croire que l'appel de la crêpière est inéluctable. A 15h12 précises cette après-midi, j'ai lancé une prod' de pancakes suivie d'une dégustation solitaire... Après tout, ça prouve ma constance. Une qualité qu'il faudra que je pense à étaler dans mon entretien annuel de 2012.

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28 janvier 2011

Le grand mystère du double-four

Hier soir, je me suis rendue compte que mes élucubrations pouvaient parfois dérouter certains lecteurs, pourtant parfaitement bilingues. Alors, ce matin, dans un élan de bravoure, je vais lever le voile sur ce qui se cache derrière mon fameux

double-four...

Allez, je vous guide. Surtout, évitez de prononcer ça à la française car ça n'a rien à voir avec un quelconque élément d'électro-ménager haut de gamme. Non, prenez plutôt un accent d'Outre-Manche et normalement, vous devriez être en mesure d'élucider le mystère tout seul...

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C'est là que je moisis gentiment depuis le 1er juin 2005, date mémorable à laquelle j'ai débarqué en ces terres inconnues de Loire-Atlantique pour suivre l'homme dans sa quête du poste presque parfait.

Après avoir usé le pavé du 92, du 78, du 75 pendant 33 ans, j'ai tout lâché pour l'assister dans ses expatriations folkloriques de Paris à Thessaloniki et de Thessaloniki à London. A l'époque, ses ambitions étaient démesurées et j'aurais pu finir scotchée dans un village artificiel bourré d'expatriés au fin fond de l'Asie ou voilée dans un hôtel luxueux du Moyen-Orient.

L'aliénation totale pour un homme n'étant pas ma tasse de thé, j'ai réussi à lui faire tourner la tête de l'autre côté et c'est au Québec que nous avons finalement décidé de tenter l'enracinement. Mais comme il a fallu faire un choix draconien entre jouer aux pionniers et avoir un bébé, ce joli projet a capoté.

A partir de là, mon karma n'en a fait qu'à sa tête et m'a punaisée à Bordeaux pendant trois ans, m'a ensuite expédiée dans le 38 pour goûter aux délices de la création d'entreprise, expérience de laquelle j'ai émergé bien amochée, pour finalement échouer dans le double-four, non sans mal.

Trois mois après cette arrivée mouvementée, je sautais dans l'avion pour aller chercher ma fille en Chine et un an et quatre mois plus tard, l'homme prenait la décision unilatérale d'emménager dans ce que j'appelle avec amour "mon bled paumé". A moi de me débrouiller pour trouver un job idéal, sachant que je n'avais pas de voiture mais un enfant en bas âge. Deux tares qui auraient certainement pousser ma conseillère de Pôle Emploi au meurtre si j'avais persisté à me ré-inscrire sur ses listes.

Qu'auriez-vous fait à ma place ?

Moi, j'ai découvert Canalblog... et accessoirement, j'ai tout tenté non pas pour briguer un poste utopique mais juste pour récupérer mon niveau de salaire de 2003. Et puis comme j'ai tout raté, j'ai fini par me vautrer dans un rythme de vie à la Jeanne Calment.

Dans le double-four, je meurs à petit feu.

Quand je vous dis que je crève d'envie que Gordon Ramsay débarque dans ma vie...

Si seulement j'avais un restaurant !

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PS : Ovar, tu me remets un double Mojito s'il-te-plaît !

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27 janvier 2011

1h34 dans le monde de l'enfance

Comment oublier Napoléon ? Question ridicule mais quasi obsessionnelle de ce début de semaine.

Peut-être en suivant les aventures de petits chapardeurs si charmants, la main dans la main de Miss Cocotine.

Arrietty

27 janvier 2011

Napoléon pourra toujours m'attendre

En janvier me vient toujours cette envie furieuse de faire des bilans, le tout étant généralement suivi par les conclusions qui s'imposent.

Ainsi dimanche matin, d'un clic las, j'ai tué mes guirlandes. Ca mijotait depuis ce jour de novembre où la perception me réclama la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), jolie remplaçante de la taxe professionnelle qui, d'après mon enquête, privilégie les entreprises aux énormes chiffres d'affaires mais plombe sans vergogne celles qui vivotent péniblement. S'en est suivi un coup de mou épouvantable à l'issue duquel j'ai décidé de rendre mon SIRET à qui de droit, après avoir plaidé ma cause et réussi à me faire exonérer. Exceptionnellement.

Une fois l'affaire enterrée, j'ai fait preuve d'un courage extraordinaire et n'ai pas succombé à la tentation de m'enfermer avec pour seuls compagnons Grand Corps Malade, Barbara, Lalanne et quatorze litres de pâte à crêpes.

J'ai relevé la tête et me suis présentée souriante et bien peignée à la party galette organisée par l'homme chez un type avec lequel il fraternise tous les samedis matins en attendant la fin du cours de danse de sa fille.

Un traumatisme.

Le petit couple parfait, gentil et même pas arrogant, qui a décidé de quitter Paris pour Nantes, la ville où la vie est paraît-il si douce et où le chômage est paraît-il inférieur à la moyenne nationale. Lui a trouvé le job de ses rêves tout de suite. Elle a démissionné pour le suivre mais son entreprise l'a rappelée quinze jours après pour finalement lui offrir un poste à Nantes. Ils travaillent tous deux à quelques kilomètres de la maison qu'ils ont achetée à peine débarqués, un-vrai-coup-de-coeur, peuvent même déjeuner ensemble parce-qu'ils-sont-à-trois-minutes-l'un-de-l'autre et font garder leurs trois enfants par une nounou adorable et compétente dénichée sans encombres.

Un papier pour Femmes Actuelles ou Prima.

Imaginez, quand, poliment, ils se sont mis à nous retourner les questions et que la bouche pleine de feuilleté, il a fallu que je résume mon parcours chaotique en veillant à écarter tout détail susceptible de les amener à cette conclusion fracassante : mais-elle-traine-une-poisse-cette-pauvre-fille-comment-elle-fait.

Question légitime que je me pose aussi depuis des décennies, sans jamais avoir entrevu l'ombre d'une réponse.

Au fait, je n'ai pas eu la fève.

Quoi de plus normal ? Je n'ai jamais la fève.

Je suis rentrée chez moi comme un vieux pneu épuisé d'être rechapé à outrance.

Dommage car le programme des réjouissances de janvier ne s'arrêtait pas là. Lundi matin à dix heures, j'étais convoquée pour un entretien de l'autre côté de la Loire.

Un entretien.

Sûrement celui de 2011, l'unique.

Depuis plusieurs années, je n'ai jamais plus d'un entretien par an. C'est mieux comme ça. Vu les propositions grandioses qui me sont faites, en affronter trop, ça pourrait me tuer.

Une offre Pôle Emploi qui me promettait un CDD d'un an pour 9,40 € bruts à multiplier par 39 heures hebdomadaires, soit 169 mensuelles - juste pour vous prouver que j'ai quand même de beaux restes en gestion de la paie - sur un poste bizarrement éclectique.

Pas de quoi être excitée comme une puce.

Une fois le bac attrapé de justesse, j'ai erré dans la pampa avec ma carte Michelin à la place du mort, mais sans panneaux et sans GPS, et je suis finalement arrivée pile poil à l'heure à mon rendez-vous abracadabrant.

Dire qu'une sorte de coup de foudre nous est tombé dessus au premier regard serait pur mensonge et de notre entretien cordial mais insipide, je suis ressortie encore plus flasque que je ne l'étais la veille au soir.

Les tâches de gestion commerciale s'étaient métamorphosées en prospection téléphonique et ordre m'était donné de convertir les contacts pris lors des salons en partenariats concrets et fructueux. L'objectif était lourd et les cibles infiniment variées. Il s'agissait d'attaquer l'Asie du sud-est, les USA, le Canada et le Brésil.

Sans aucun doute, j'avais face à moi une sorte de Napoléon du double-four.

Les 39 heures s'étaient transformées en 35 mais avec deux heures de pause obligatoire le midi et cette contrainte étonnante d'opérer le même décalage horaire que le boss, à savoir + ou - 6 heures selon qu'il serait en Amérique ou en Asie sinon-vous-comprenez-bien-ça-n'aurait-pas-de-sens-on-ne-pourrait-pas-communiquer.

Le tout pour un salaire de 10,48 € bruts de l'heure.

J'ai souri bêtement pour ne pas m'étrangler et j'ai abandonné là le grand homme et avec lui, ma brillante carrière de général bonapartiste.

Miss Cocotine valait bien toutes les campagnes d'Egypte.

Tout ça pour vous dire que lundi à minuit, force fût de constater que j'avais échoué lamentablement à tricoter les mots pour en sortir un quelconque baratin. Mieux valait attendre que mes neurones daignent sortir de leur léthargie.

Alors, dans votre grande mansuétude, acceptez, braves gens, que je vous serve un baratin du jeudi après-midi.

Ca ne rime pas mais c'est comme ça.

Bonne fin de semaine à tous !

17 janvier 2011

Le retour de la lumière

Multiplier les galettes et les brioches des rois en se répétant que les jours rallongent, c'est à peu de choses près le programme que je me suis fixé en janvier. Et pour la bonne conscience, j'accompagne le tout de pommes au four.

La recette à deux balles :

- faire préchauffer le four à 200°,

- attraper des Golden, les évider et trancher la base pour qu'elles tiennent debout,

- mettre du gingembre frais râpé, une cuillerée de sucre roux et un petit morceau de beurre dans chaque trou,

- rassembler toute la clique dans un plat et verser deux verres d'eau au fond,

- enfourner 20 mn à 200° en arrosant d'eau à mi-cuisson.

Oups, j'avais oublié de vous dire "Bon appétit !".

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17 janvier 2011

Souffle de vie

En me baladant dans le jardin, hier, je l'ai aperçue. Elle était là , toute seule, ma première fleur de Camélia.

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17 janvier 2011

Jeudi rose

J'ai abordé cette 2ème semaine de l'an 2011 en traînant du pied et persuadée que seul Gordon Ramsay pourrait éclaircir mon paysage en déboulant dans ma vie pour me coacher.

En même temps, mieux valait se rendre à l'évidence. Je n'avais aucun restaurant à redresser.

Alors j'ai continué a errer entre deux candidatures au sort plus que certain, tout en prévoyant de me venger sauvagement sur les soldes de Beaulieu.

Et puis, mardi soir, s'est soudain présentée cette occasion inestimable de comprendre enfin le marasme dans lequel les français sont plongés depuis des années déjà.

A ne surtout pas louper.

Animé par un Arditi* doublement heureux d'en demander plus, plus, un petit peu plus à son argent, Fric, krach et gueule de bois, concocté par le service public, avait la noble ambition de décortiquer les phénomènes qui ont mené ce monde débile à la débâcle que l'on sait.

Le roman n'était pas mal construit et m'a permis de voir défiler presque toute ma vie, l'acte I démarrant pendant les Trente Glorieuses, période faste et heureuse au milieu de laquelle mes parents m'ont forcée à pointer mon nez plissé en ce bas monde. Mais clôturer cette histoire rocambolesque en nous expliquant que l'une des solutions pour sauver les humains, c'est le micro-crédit alors que les drames engendrés par ce système en Inde viennent juste d'être dénoncés, j'ai trouvé que ça ne manquait vraiment pas de sel.

Tous les neurones en éveil, j'ai même poussé le vice jusqu'à avaler le débat qui a suivi. Il faut dire que le spectacle était bien ficelé. Un type de droite jeté dans l'arène face à quatre hommes de gauche, ça promettait de la friction. Et donc de l'audience.

Car inviter le téléspectateur à un ultime combat de catch gauche-droite avec des doux, sensibles et perdus d'un côté et un dur, froid et cynique de l'autre, n'est-ce-pas finalement plus caricatural que fructueux ?

Le tout ponctué par une magnifique tirade d'Arditi* qui aurait flanqué la larme à l'oeil à Lisbeth Salander.

Au générique, j'étais totalement ravagée par la cruauté de ce monde.

Les yeux embués et l'estomac brouillé, je suis montée me coucher en pensant que la nuit me porterait conseil et m'aiderait à trier le bon grain de l'ivraie.

Mercredi matin, ma vision était revenue et trois grammes de sagesse avec. A toujours opposer capitalisme et social sur des rings plus ou moins violents, on laissait la porte grande ouverte à un possible bis repetita. 2002-2012, la fille bat son propre père, je voyais d'ici la presse se déchaîner en titres plus alléchants les uns que les autres.

J'en étais là dans mes réflexions quand jeudi matin, alors que je me brossais consciencieusement les molaires supérieures, la gardienne de l'EFI (Economie-Finances-Industrie) annonça sur les ondes que le taux de mon livret A allait glorieusement exploser de 1,75 à 2 %.  Submergée par l'émotion, j'ai vu là une chance insensée de me refaire.

Toute à ma joie, je passai donc la journée dans un état extatique et le soir venant, je m'installai tranquillement devant Guilaine et Françoise avec ma tablette de chocolat sans me douter que ma vie allait prendre encore une autre dimension suite aux révélations de ce reportage :

Les hochets de la République**

Honnêtement, je m'étais jusqu'alors peu préoccupée de savoir comment la Légion d'honneur était distribuée en France. A mes yeux, un monde très éloigné du mien, celui des supposés grands de ce pays et accessoirement des petits arrangements entre amis.

Au troisième carré, j'ai failli m'étouffer en apprenant entre autres que mon-PDPA-bien-aimé en accordait bien plus que de raison, que des internats d'excellence dotés de moyens confortables existaient pour la descendance des décorés et que certains condamnés par la justice gardaient leur récompense tout de même bien accrochée.

La définition de l'adjectif méritant semblait donc bigrement fluctuer, même si ces dérives ne concernaient forcément qu'une partie des 95000 élus.

Finalement, mon tout petit ciel s'est éclairci lorsque j'ai appris qu'au milieu des avantages que ce privilège entraîne, il en est un non négligeable. Le titre de chevalier permet de vieillir tranquille dans un joli château de Saint-Germain-en-Laye, à l'abri de toute décrépitude. Ca a franchement plus de gueule que de moisir dans une maison de retraite douteuse postée en plein double-four.

Ca m'a donné une idée.

Puisque la Légion d'honneur est de nos jours attribuée à tire-larigot, pourquoi ne la demanderais-je pas, moi aussi ? Une façon comme une autre de m'assurer une retraite dorée et de me libérer ainsi de mes multiples angoisses de chômeuse-de-longue-durée-en-quête-du-job-de-la-deuxième-moitié-de-sa-vie.

Même pas la peine que je prouve que j'étais brillante et utile pour mon pays. Il suffisait que je passe un petit coup de fil à l'un de nos anciens ministres.

Somme doute, un vrai jeudi rose.

Bonne semaine à tous !

* que par ailleurs j'adore

** un clic sur le lien et vous verrez le reportage

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