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Le petit monde de Cocotine
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28 octobre 2011

Etrange compensation

Avec tout ça,

heureusement que j'ai Jamie dans ma vie.

Et quoi de mieux que de me concentrer sur son écrasée de petits pois pour transformer ma rage en énergie positive et nourrissante ?

J'ai tout bouclé en 30 minutes sauf le crumble gourmand de cabillaud, la sauce tartare et la salade chaude du jardin.

C'est ballot, ça.

Si seulement Jamie pouvait m'inviter à London pour un stage de perfectionnement, je pense que je saurais faire preuve d'un courage et d'une volonté invincibles et j'irais peut-être même jusqu'à faire la plonge.

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28 octobre 2011

Rire et pleurer

Mieux vaut être costaud pour voir ce film mais bizaremment, au milieu de toutes ces histoires plus ignobles et poignantes les unes que les autres, j'ai beaucoup ri. C'est dosé juste comme il faut et les acteurs sont excellents avec la découverte, pour moi, de JoeyStarr dont les albums ne sont pas exactement ma cup of tea - mais peut-être ne les connais-je pas assez bien - et que j'ai trouvé là absolument bouleversant. D'ailleurs, il m'a fait chialer.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

PO

28 octobre 2011

Le baratin du vendredi 28 octobre 2011

Ravie d'avoir quelques euros de plus à jeter dans l'économie, j'avais, hier soir, programmé une escapade en tête-à-tête avec mon Léon. Enfin plutôt en côte à côte vu qu'il s'agissait de grimper dans ma décapotable pour foncer s'encanailler à l'UGC d'Atlantis.

Du coup j'ai honteusement et complètement inconsciemment séché le cours d'économie que mon-PDPA-bien-aimé avait décidé de dispenser au bon peuple français.

La grosse mécréante.

Ce matin, je m'en veux horriblement de ne pas lui avoir accordé autant de temps de parole que je n'en ai consenti au parti qui, en monopolisant les médias, a rendu maboules tous les lieutenants du susnommé.

Remarquez, j'avais déjà bravement écouté notre ministre du travail le matin même sur France Inter et à en croire l'état de bête enragée dans lequel son discours m'a projeté, il valait mieux arrêter les frais pour la journée, histoire de remettre mon bataillon de neurones en ordre.

C'est qu'il m'en a fait bavé.

D'ailleurs, je ne sais pas ce qui m'a le plus emberlificoté les nerfs entre cet aveu lancé après 4 ans de pouvoir :

"Maintenant, on doit gérer l'Etat comme un père de famille gère le budget familial. Si vous avez moins d'argent qui rentre, vous devez veiller à ce que les déficits n'augmentent pas. Pendant des années, on s'en est allégrement moqué."

ou sa difficulté à défendre une baisse de la TVA dans la restauration qui a coûté 3 milliards et qui a été compensée par seulement 35000 à 40000 emplois et quelques réductions sur les cafés ou les menus enfant pour faire gober au consommateur que la mesure avait eu un réel impact.

Je me tâte.

A moins que ce ne soit son terrible souci de trouver du personnel pour le secteur de l'hôtellerie-restauration apparemment désespéré, alors qu'il a, le pauvre, 2 700 000 demandeurs d'emploi dont il ne sait que faire.

D'un coup, j'ai senti la moutarde me monter au nez car le discours qui est servi depuis 2007 et qui consiste à faire croire que les personnes qui ont perdu leur emploi n'ont qu'à se reconvertir vers un métier en tension n'est destiné qu'à contenter tous ceux qui crachent en permanence sur les chômeurs soi-disant profiteurs et qui par ailleurs, n'ont pas la moindre idée de ce que c'est, de se retrouver à faire la queue à Pôle Emploi après un licenciement ou une fin de contrat précaire.

La réalité du terrain est infiniment plus complexe et ce genre de propos simplistes et électoralistes ne fait que dresser les uns contre les autres.

Et que dire de ce qui a suivi ? Peut-être que c'est la cerise sur le gâteau.

"C'est des vrais emplois, c'est des emplois dans lesquels vous pouvez rentrer comme serveur, comme plongeur et si vous voulez gravir les échelons, vous pouvez même aussi prendre la tête d'un établissement."

Voilà un vrai argument à faire avaler à ceux de plus de quarante ans, par exemple, qui ont toute une carrière derrière eux mais qui pourront, s'ils en ont le courage et la volonté parce qu'il s'agit bien de mettre ces formidables qualités en exergue pour mieux pointer du doigt ceux qui sont désemparés devant tant d'absurdités, repartir vers un nouveau défi en acceptant un poste de plongeur.

Aide-toi, le Ciel t'aidera, il faudra en parler aux salariés de PSA qui vont peut-être se retrouver sur le carreau.

Accessoirement, si certains employeurs de la restauration et de l'hôtellerie avaient traité leur staff avec un peu plus de dignité ces dernières décennies, ils auraient probablement plus de facilité à embaucher aujourd'hui.

Etouffée par cette hypocrisie,

il fallait que je pointe mon nez ici

pour redorer le blason

du demandeur d'emploi de bonne foi.

Et même si je ne les connais ni d'Eve ni d'Adam, je claque la bise à tous ceux qui passent ici et qui cherchent un job.

Vendredi 14h : J'a rattrapé mon cours grâce à La Nouvelle Edition sur Canal et si dans un premier temps, je suis restée dubitative tellement les concepts c'est-pas-ma-faute et heureusement-je-suis-votre-sauveur étaient déclinés à l'infini, dans un deuxième temps, j'ai été totalement rassurée par le fait que mon-PDPA-bien-aimé ait choisi de faire référence aux Borgia pour m'expliquer que le monde avait évolué depuis le 16ème siècle.

Après tout, si j'en croyais le teaser de la série :

Borgia
N'ayez pas foi en eux

Complot
Trahison
Déviance

je n'avais aucune raison de douter de sa leçon.

27 octobre 2011

Aux couleurs de l'automne

Mon lopin est à son apogée en ce moment, avec ces magnifiques couleurs automnales. Et pour faire plaisir à Miss Cocotine qui me harcèle littéralement pour que je fasse la sorcière, j'ai ressorti mon carton à potirons et fanions et nous avons décoré la maison toutes les deux. La nouveauté, c'est le masking tape que j'ai reçu en cadeau. Trop classieux.

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c

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27 octobre 2011

De la très bonne télé

J'aime beaucoup la téloche et même si de nombreux programmes restent particulièrement imbuvables, surtout aux heures de grande écoute, d'autres sont de très bonne qualité.

Ainsi, mardi soir, pendant que je m'acharnais à suivre Desperate Housewives, qui semble d'ailleurs un peu à bout de souffle, France 2 diffusait un documentaire absolument passionnant sur la manière dont Hitler est parvenu à s'emparer du pouvoir sur fond de crise de 29 pendant qu'une bonne partie du peuple allemand le considérait comme marginal.

Apocalypse
Hitler

A l'heure où le monde traverse une crise paraît-il sans précédent, ces images d'archives mises en couleurs semblent étrangement proches de nous et montrent qu'une démocratie, c'est toujours fragile.

Jusqu'à lundi prochain, on peut revoir les deux épisodes de cette série sur le site de la chaîne. Un clic sur le titre et vous y arriverez directement.

AH

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26 octobre 2011

Le baratin du mercredi 26 octobre 2011

En ces temps de prospérité soudaine, je devrais faire des bonds de deux mètres et afficher un sourire diabolique.

Même pas.

Allez savoir pourquoi, j'ai beau lui avoir signifié son congé dans moult lettres recommandées avec accusé de réception, la boule qui habite au fin fond de mon estomac depuis plusieurs années refuse catégoriquement de plier bagage. J'ai bien peur d'ailleurs que, profitant honteusement de la trêve hivernale qui s'annonce, elle ne me nargue jusqu'au printemps.

Mais c'est vrai que je cherche un peu l'embrouille. Adepte de la-boite-à-Ferrari, je suis régulièrement les bonnes nouvelles qui foisonnent en ce monde de plus en plus débile et à midi, en zappant comme une dingue, j'ai le tantien qui s'est tout à coup envasé. Les supposés grands de l'hexagone virevoltaient dans tous les sens en martelant sur toutes les chaînes qu'on n'avait plus que :

24 heures pour sauver l'Europe

Le nez plongé dans mon paquet de chips XXL faites en Bretagne et sans huile de palme, ce qui me permettait d'avoir la conscience pleinement tranquille puisque je contribuais, par ce geste hautement citoyen, non seulement à sauver l'économie de la France mais également à préserver une poignée d'orang-outans sans défense, je me demandais pourquoi Jack Bauer n'était pas parachuté dans le premier Thalis pour résoudre l'énigme qui monopolise tant l'attention de mon-PDPA-bien-aimé qu'il en oublie systématiquement le biberon de minuit.

Morte de trouille

et prise de nausées tant la situation du pays était décrite comme critique et le nombre de chips englouties inavouable, j'ai fini par trembler comme une feuille.

Il fallait éviter la faillite.

J'ai relevé la tête fièrement et j'ai déclaré solennellement au tas de linge frippé qui attendait pieusement le fer :

- qu'ils rognent encore plus sur les arrêts-maladie, je ramperai jusqu'au boulot s'il le faut,
- qu'ils accroissent la TVA, je ne mangerai plus qu'une fois par jour s'il le faut,
- qu'ils scalpent mon SMIC, je travaillerai la nuit s'il le faut,
- qu'ils augmentent mes impôts, je ne partirai plus en vacances s'il le faut,
- qu'ils dé-remboursent encore les médicaments, je vendrai mes meubles s'il le faut,
- qu'ils reculent encore l'âge de la retraite, je pousserai mon dernier soupir au bureau s'il le faut,
- qu'ils égorgent les collectivités, je chasserai les rats dans ma rue s'il le faut,
- qu'ils se servent encore plus copieusement sur l'essence, je prendrai mon vélo s'il le faut...

Puis j'ai chanté la Marseillaise.

A tout, j'étais prête à tout,

même à devenir pauvre

pour sauver les banques.

Certaines d'entre vous avaient l'air de penser hier que j'allais fermer mes volets pendant six mois. Elles me connaissent donc si mal ? Je suis une fille fiable et fidèle. Comment pourrais-je vous abandonner aussi lâchement en pleine débâcle ?

Serrons-nous les coudes.

Vous reprendrez bien un verre de Coué, non ?

Everything's gonna be allright !

26 octobre 2011

2 morceaux de beurre dans les épinards ?

Toujours bloquée sur le thème n°94 des Serial Crocheteuses, j'ai décidé de venir présenter mes excuses en public pour avoir autant déçu ce groupe de crocheteuses furieuses qui m'a pourtant si gentiment accueillie en juillet.

J'assume mon bonnet

de serial crocheteuse radoteuse.

En même temps, on ne peut pas briller partout,

à Pôle Emploi

et dans les salons d'Isabelle Kessedjian, qui va d'ailleurs voir son CA bondir car j'ai la ferme intention de claquer un bout de mes 900 € de contractuelle dans un cabas que je pourrai piquer à Miss Cocotine et si j'arrive à me lâcher total, j'achétterai, j'achaiterè, geachèterrais, j'achèterai - trop longtemps que je ne l'ai pas conjugué, celui-là - une trousse destinée à ranger mes stylos roses d'ersatz-de-fonctionnaire-à-DLC-30-avril-2012.

Pour le plus grand bonheur de Fab dont j'attends toujours la réponse concernant l'exportation au Québec de galettes de tabourets plus kétaines les unes que les autres, je vous présente donc

mon modèle automne 2011.

C'est pas tout ça mais si ce partenariat à but entièrement lucratif tombe à l'eau, il va falloir que je cherche un deuxième SMIC dans un bar de nuit pour avoir un salaire décent, moi.

Alors, Fab, une mallette de Pious en retro-commission, ça te va ?

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25 octobre 2011

Le baratin du 25 octobre 2011

Lorsque j'en suis venue, le 12 septembre 2008, à vous déballer toute mon amertume d'adhérente involontaire à l'ANPE, je n'imaginais pas que trois ans plus tard, je finirais par péter le Champ' pour 6 mois de SMIC.

Comme quoi, la vie est pleine de surprises.

Je suis embauchée.

Enfin, oralement.

Distribuer du sac poubelles avec le sourire, ça a payé et aujourd'hui, je peux enfin revenir à mon métier d'origine : décortiquer des dossiers.

Mais pour 6 mois seulement et encore une fois, ça comptera pour du beurre, vu que je serai à nouveau

contractuelle.

Autrement dit, mon bizutage se poursuit et le caractère précaire de ma situation aussi, mais la bonne nouvelle pour vous, c'est quand même que je viendrai beaucoup moins pleurnicher ici pendant 180 jours.

Je serai débordée.

Les gens sympathiques et dynamiques que j'ai rencontrés ce matin ont décidé de me confier un projet qui va donner du fil à retordre à ma bande de neurones pétulants.

A l'heure où Pôle Emploi devient une jungle infâme où les uns viennent travailler en n'étant pas sûrs de rentrer le soir avec toutes leurs dents pendant que les autres débarquent à bout de nerfs en menaçant parfois de se taillader les veines,

il fait bon bénéficier d'une récré.

Mais pas question de jouer les individualistes pour autant. Mes 4 987 599 compagnons d'infortune peuvent toujours passer ici laisser un com', ce n'est pas moi qui leur claquerais la porte au nez, à tous ces fraudeurs invétérés.

Manquerait plus que ça.

Dans 180 jours, je serai à nouveau parmi eux avec mon concours-en-voie-de-péremption en bandoulière et si j'ai la chance de pouvoir valoriser ce paragraphe supplémentaire sur mon CV, j'éviterai peut-être de justesse de rejoindre la joyeuse bande des reçus-collés*.

Peu importe.

Ce sera le printemps, les urnes seront bourrées à craquer et on saura enfin sur qui les français auront misé pour

réenchanter le Pôle Emploi français.

pu

Illustration Gil Elvgren

Merci infiniment

à ceux qui m'ont laissé des com'

ou avec qui j'ai échangé en off.

* reçus-collés : ceux qui ont passé un concours et qui n'arrivent pas à trouver un poste avant la fin de sa durée de validité.

24 octobre 2011

Le baratin du lundi 24 octobre 2011

Mardi dernier, écroulée dans mon canapé sans âge mais finalement plus pimpant que sa propriétaire, je regardais les "Conti" continuer désespérément à chercher un sens à leur éviction en me disant que j'avais cet avantage indéniable sur les salariés qui, après 30 ans de fidèlité, voyaient leur château de cartes s'écrouler d'un souffle malsain :

Je n'étais pas nostalgique.

Pour étayer cette affirmation, je savais que je pouvais compter sur ma bande de neurones dégénérés mais toujours zélés quand il s'agit de mener l'enquête. En moins de deux, le dossier "Emploi" enfoui aussi profond qu'une tonne de déchets radioactifs a refait surface et je me suis laissée embarquer dans une NDE de la plus pure intensité.

J'ai lâché mon enveloppe charnelle sur le tas de plumes et bercée par une lumière mystique, j'ai vu défiler ma compilation personnelle d'efforts non récompensés et destinés à péter les nerfs de la CRAM le jour où je déboulerai avec mon déambulateur dernier cri et des poils au menton pour réclamer mes milliers de points retraite récoltés au hasard de mes pérégrinations.

De 1981, année bénie où j'ai débarqué sur le marché de l'emploi en tentant, sur les pas de mon père, de faire carrière dans une agence bancaire du 16ème, sans être totalement conscience que je n'avais pas récupéré 100% de ses gènes, à 2003 où, parce que j'étais la dernière arrivée, j'ai été la première éjectée, avant que la société bordelaise dans laquelle je mourais à petit feu ne finisse par être méthodiquement décimée par le grand groupe du CAC 40 si clinquant à laquelle elle appartenait,

j'ai tout revu.

Tout ce parcours cahotique rempli d'illusions et de déceptions et que j'ai réussi, les années passant, à analyser à peu près pour en déduire que :

le monde de l'entreprise

n'est pas plus fait pour moi

que je ne suis faite pour lui

Incapable de viles manipulations, de calculs machiavéliques et de pièges assassins, je les repère et les démantèle par contre assez vite. L'autoritarisme me fait fuir à toutes jambes et ceux qui ont voulu me coller dans un moule s'y sont cassés les dents. Sans Dieu ni maître, j'ai longtemps cru que seule la qualité de mon travail suffirait à être reconnue et éventuellement récompensée.

J'ai déchanté.

D'entretiens plus répugnants les uns que les autres - parce que les méthodes récemment filmées par Didier Cros ne datent pas d'hier - en intérim, CDD et CDI avortés toujours pour d'excellentes raisons comme, par exemple, la guerre du Golfe, j'ai fini par comprendre que pour s'attirer les bonnes grâces de la direction, il fallait certainement avoir d'autres cartes dans son jeu que de la bonne volonté.

J'en étais là dans l'analyse scrupuleuse de ma non-carrière quand le téléphone a sonné.

La FPT me chassait.

J'ai raccroché, des dollars plein les yeux. Certes, 151,67 heures au SMIC, ça rapportait moins qu'un go-fast mais à vrai dire, je n'avais rien du clone de Jason Bourne et passer le reste de ma vie avec tous les flics de France à mes trousses - ou en tout cas ceux qui n'ont pas été mis en examen - c'était un coup à rendre l'âme bien plus vite que les statistiques ne le prévoyaient.

Mais ne vous imaginez pas que l'attrait d'une nouvelle feuille de paie me fasse sauter au plafond pour autant. Ma dernière aventure m'a bien refroidie et du coup,

je nage en pleine Flambytude.

Quoi ?

Après tout, quand on voit à quel point ça met le-parti-qui-a-perdu-le-Sénat en transe, c'est finalement plutôt hype.

Bonne semaine à tous !

24 octobre 2011

Au garde à vous

Avant-hier soir au coucher :

Miss Cocotine, entièrement cachée sous sa couette : Maman, je peux avoir la bouillotte ?

Moi, version mère poule : Quoi, ça va pas, ma Choupette ? T'as froid ?

Miss Cocotine grelottant : J'ai les poils en haut !

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