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Le petit monde de Cocotine

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24 août 2012

Renaître de ses cendres

Toujours à la recherche de coins moins fréquentés, nous n'avons pas hésité, une fois à Loutro, à marcher trente minutes sous un soleil de plomb pour rejoindre Finika (le parcours peut se faire en bateau) où selon des français rencontrés à Kamarès, nous devions tomber sur une plage idyllique.

La balade est franchement fantastique et c'est un de mes meilleurs moments en Crète mais si la crique où l'on accède est tranquille et autenthique, le sable qui, dans mes rêves les plus fous, se doit d'être blond et fin, est en réalité de gros galets. Cela ne nous a, bien sûr, pas empêché de profiter du calme mais heureusement qu'on avait la gamme Crocs aux pieds car avec mon entorse, je n'en menais pas large.

La pause déjeuner sur la terrasse de The old Phoenix suffit à elle seule à recommander l'excursion qui présente l'avantage d'échapper aux flux touristiques de Loutro où il est, par contre, très agréable de boire un jus d'oranges pressés, juste avant de réembarquer pour Chora Skafion.

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24 août 2012

Loutro par Chora Sfakion

Loutro est un village charmant de pêcheurs planté au sud-ouest de la Crète et qui a la particularité de n'être pas accessible par la route. C'est donc à Chora Sfakion que nous avons embarqué pour aller y passer la journée.

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24 août 2012

I love Cretan music

Vassilis Skoulas

24 août 2012

Et la mer dans tout ça ?

Quand il s'agit d'aller flirter avec les flots bleus, je tombe souvent dans des crises de perfectionnisme aigü mais l'avantage, c'est que les enquêtes minutieuses dans lesquelles je me noie avec délectation me permettent, la plupart du temps, de découvrir des plages de rêve.

En Crète, la mer est partout mais pour goûter au bonheur intense, il faut se donner du mal. C'est comme ça dans la vie,

on n'a rien sans rien.

Partant de ce principe totalement excitant, je suis capable de marcher sous le cagnard sans renâcler et comme qui-se-ressemble-s'assemble, Léon et Miss Cocotine sont toujours d'attaque pour me suivre dans mes expéditions.

Là, rien d'extravagant au niveau organisation personnelle. Il s'agissait juste d'acheter trois billets de bateau à l'office du tourisme de Vamos pour aller passer

une journée de rêve à Gramvousa.

C'est comme ça qu'un beau matin d'août, on a embarqué vers 10h15 à Kastelli sur le Porto Gramvousa (le petit bateau) et qu'après une heure de navigation ventée, la masse impressionnante de touristes dont nous faisons partie a sauté tour à tour dans des chaloupes pour envahir

le lagon de Balos.

En quelques minutes, cet endroit paradisiaque s'est ainsi vu couvert de centaines de maillots colorés avec APN et caméra intégrés. L'ambiance raz-de-marée de touristes m'a désorientée et j'ai eu du mal à prendre du plaisir malgré la beauté de l'environnement. D'autant qu'évidemment, la virée était minutée et qu'il a fallu remonter sur le bateau au moment où j'essayais de me détendre, juste après avoir assisté avec horreur à l'arrivée du Big Boat (le gros bateau comme son nom l'indique) venu vomir ses passagers une demi-heure avant notre départ. Au vu du nombre d'humains au mètre carré, je n'ai pas trop regretté de quitter les lieux et je me suis dit que ça vaudrait sûrement le coup de retenter l'aventure en plein hiver, histoire d'avoir la paix.

Un souvlaki, une salade grecque et deux poivrons farcis plus tard, on débarquait joyeusement sur

lîle de Gramvousa.

Là, pas question de s'écouter et de rater une occasion pareille, il fallait, entorse ou pas, partir à l'asssaut du

fort vénitien,

Aidée du pic de mon parasol en tissu-papier imitation aquarium, j'ai bravement escaladé la montagne et franchement, je m'en suis félicitée car c'est bien ce qui m'a le plus emballé dans cette escapade. La vue y est spendide et la végétation pleine de couleurs.

Le souci, c'est qu'il a fallu se presser pour redescendre. Sinon, on n'aurait pas pu piquer une tête avant de grimper sur le bateau pour rentrer au port.

Une belle journée malgré l'effet tourisme-de-masse qui n'est pas trop ma tasse de thé. A noter que cette presqu'île peut être rejointe par la terre mais qu'il faut avoir un 4/4 ou être un vrai routard et y aller à pied.

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21 août 2012

Koula Barydakis cooking lessons

C'est un peu aussi grâce à elle que j'aime Vamos.

Koula Barydakis

Il y a deux ans, notre small family avait assisté à son cours de cuisine et ce moment assez exceptionnel m'était resté gravé. Déjà, le lieu est magique : un vieux moulin à huile en ruines, et donc à ciel ouvert. Ensuite, tous les fruits et légumes viennent du potager de Koula. Les recettes sont très simples et leur réussite est avant tout basée sur la qualité des produits choisis.

Mais c'est surtout la personnalité de Koula qui fait la différence. Comme elle a vécu aux Etats-Unis et au Canada, elle communique très facilement, parle volontiers de ses souvenirs d'enfance sur la presqu'île d'Akrotiri et met énormément de générosité dans son cours.

Et c'est bien cela que je suis allée chercher là-bas pour la seconde fois :

un moment de chaleur et de partage

qui vaut, à mes yeux, tout l'or du monde.

Voilà ce que nous avons préparé avec deux autres couples, l'un de Singapour et l'autre, de Hollande, aussi sympathiques que gourmands :

  • agneau aux haricots verts du jardin
  • kalitsounia (feuilletés) aux épinards
  • poivrons farcis à la feta
  • salade d'aubergines
  • salade de betteraves à la crème
  • et le dessert préparé spécialement par Koula : galaktoboureko

Koula est sur Facebook et y donne souvent des conseils (cliquer sur son nom au-dessus).

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21 août 2012

Les maisons traditionnelles de Vamos

Toujours en 2010, nous avions louché sévèremment sur cette piscine et les maisons, toutes rénovées avec beaucoup de goût, qui l'entouraient. C'est donc dans l'une d'elles que nous avons choisi, cette année, de passer la seconde partie de notre séjour en Crète.

L'histoire de ce vieux village de Vamos est riche et ces réhabilitations associées au dynamisme de l'office de tourisme qui propose beaucoup d'activités nous ont particulièrement plu car nous aimons partir à la rencontre des crétois dans les villages les plus reculés et aspirions au calme et à la découverte d'une

Crète authentique.

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21 août 2012

Vamos forever

En 2010, nous avions eu un gros coup de coeur pour Vamos et avions juré d'y retourner. L'office de tourisme a déménagé dans une maison superbe et Eléna et Klio y sont toujours aussi accueillantes, le boulanger fait toujours du pain et des tiropites à mourir de bonheur, le patron du café, sur la place, est toujours aussi généreux dans son service, les cours de cuisine avec Koula Barydakis sont toujours aussi passionnants, le troquet Liakoto est toujours aussi agréable au coucher du soleil et manger à la taverne Sterna tou Bloumosifi est toujours aussi réjouissant pour les papilles. Alors,

jamais deux sans trois,

on y retournera. Dans mes rêves les plus ensoleillés, j'ai même envie d'y acheter un tas de pierres à rénover.

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20 août 2012

Plénitude au monastère de Katholiko

Après la grotte, la plupart des visiteurs remontent alors que le plus joli se trouve encore plus bas. A une trentaine de minutes de marche, on tombe soudain, en contrebas, au milieu d'une gorge, sur les ruines d'un monastère laissé à l'abandon. Nous étions seuls au milieu de nulle part et le lieu m'a comme-qui-dirait envoutée. Cette balade est à faire en tout début de matinée ou en fin de soirée, comme nous, pour éviter les trop fortes chaleurs.

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20 août 2012

La grotte de Katholiko

Gouvernétou n'est pas au bout du bout. Si l'on est courageux, on peut descendre jusqu'à la grotte de Katholiko qui est un lieu de pélerinage tous les 7 octobre puisque c'est là que fût fondé le premier monastère de Crète aux VIème-VIIème siècles avant JC. Rien d'ultra folichon à part le superbe point de vue et la possibilité de descendre encore bien plus bas.

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20 août 2012

L'homme qui avait trouvé la ficelle

Les best-sellers se suivent et ne se ressemblent pas. Autant j'ai accompagné le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire avec entrain et jubilation, autant j'ai traîné des pieds pour suivre l'homme qui voulait être heureux.

Ce titre si racoleur et l'accroche si cocasse "Ce que l'on croit peut devenir réalité" m'avaient emballée. Je croyais y trouver suffisamment d'humour pour m'y amuser comme une petite folle.

Erreur.

A lire cette avalanche de poncifs, je me suis ennuyée à cent sous de l'heure. Ce genre de leçons de morale facile émaillée de il-faut-y'a-qu'à et de si-on-veut-on-peut et prétentieusement classée en "développement personnel" avec un commentaire en quatrième de couverture de Psychologies "(...) ce roman nous laisse entrevoir à quel point ce que l'on croit peut devenir réalité. Moderne et très accessible." me laisse songeuse.

Si encore c'était joliment écrit.

Léon, qui était aux abois après avoir avalé ses deux polars annuels, me l'a piqué et j'ai noté, au fil de sa lecture, quelques signes d'étonnement, voire d'exaspération sur son visage. Le verdict est tombé, sans appel : "A quoi ça sert, ce genre de bouquins ? C'est que des évidences."

Voilà, vous avez deux avis pour le prix d'un.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

 

Sans titre

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