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Le petit monde de Cocotine

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30 avril 2011

Petit break de rien du tout

Bon week-end à tous !

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29 avril 2011

Un joli titre

Alors que je traînais à la biblio, ce titre poétique m'a attirée et quand j'ai vu que l'histoire se déroulait en Chine à la fin du XIXème, je l'ai tout de suite emprunté. Le destin d'une famille de cultivateurs d'opium et surtout du petit fils qui deviendra mandarin pour échapper à l'étouffement d'un milieu tyrannique. La fin d'une Chine traditionnelle devenue la proie de "ces diables d'étrangers" et de la révolte des Boxers qui en découla. Tout ça est palpitant mais le style est un peu soporifique et c'est vraiment long. J'ai mis deux mois pour en voir le bout.

La_cabane

29 avril 2011

La distraction du siècle

Le 6 septembre 97, j'étais assise à Hyde Park au milieu de centaines de milliers d'anglais sonnés et j'assistais aux obsèques de Diana sur écran géant. L'ambiance était chargée d'émotion et moi, petite Frenchie républicaine, épatée par ce spectacle et à deux doigts des larmes.

Aujourd'hui, flanquée dans mon bled du double four, j'ai beaucoup plus de mal à m'enflammer pour cet évènement qui nous est présenté comme le mariage du siècle.

En même temps, j'adore l'Angleterre et les anglais et hier soir, alors que je tripatouillais mon pain au seigle, je suis tombée sur mon-Yves-Calvi-bien-aimé qui animait un C dans l'air baptisé : Londres : Ken et Barbie se marient (à revoir ICI) qui a attisé ma curiosité.

La question est : vais-je finir par appuyer sur le bouton de la téloche et me laisser emporter par l'enthousiasme d'un Stéphane Bern tout émoustillé ?

Après tout, j'ai bien chialé devant 11 gars qui courraient derrière un ballon rond en 98 alors que le foot n'est pas plus ma tasse de thé que les tribulations de Buckingham.

Oui, c'est vrai, mais à l'époque, j'étais locataire à Primrose Hill et j'avais un fucking mal du pays !

Et vous, ça vous titille, de voir la robe que la mariée a choisie pour 30000€ et d'écouter l'interprétation que ne manqueront pas d'en faire tous les médias du monde ?

Des millions d'euros dépensés en pleine cure d'austérité, ça vaut le coût de se déplacer, non ? Et puis, au milieu de toutes ces informations déroutantes, une love story, c'est une vraie bonne nouvelle.

En tout cas, ne vous habillez pas de blanc, éteignez votre portable et s'il-vous-plaît, tenez correctement votre mug !

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29 avril 2011

Diversifier ses essais

Ce matin, j'ai cuit un pain de seigle que j'ai réalisé grâce à la recette que Jane donne sur son merveilleux blog Au levain. Lodulot, tu te charges des cabécous ?

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28 avril 2011

Oiseau de nuit

J'ai expliqué à Miss Cocotine que j'allais bientôt m'investir corps et âme dans la boulangerie :

Moi : Je vais travailler la nuit, de 4 à 11 heures et après, je dormirai pendant que toi, tu seras à l'école.

Miss Cocotine avec un air fasciné : Comme les chauve-souris et les hibous !

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28 avril 2011

Le baratin du 28 avril 2011

La première semaine où j'ai pris mes 5 gouttes, j'ai aussi rendu les armes. Ma conseillère me l'avait bien dit, à l'ANPE, en 2008 : "Il faut changer de secteur, sinon, vous allez vous épuiser."

La sagesse incarnée.

A l'époque, cela faisait deux ans que je cherchais un job. Plus tenace que têtue, j'avais préféré faire la sourde oreille tout en étant bien consciente que si mon ange gardien ne se remuait pas un peu le popotin, ces prédictions pourraient s'avérer exactes.

Trois ans supplémentaires et c'en était règlé de mon sort. J'étais bel et bien foutue, il fallait tout de même que j'accepte de regarder la vérité en face.

Passer de Ouest Job à Cap Territorial en furetant de temps à autre sur Pôle Emploi, tout en inondant mes sociétés préférées de candidatures spontanées vouées au panier,

ça ne pouvait plus durer.

Grosso modo et si mon burn out ne m'anéantissait pas, j'avais encore devant moi 20 belles années de labeur.

Et 20 ans, c'était très long. Pas question de moisir dans un quelconque placard ou de me forcer à travailler dans un domaine qui ne m'intéresse pas, sous prétexte que je n'ai soi-disant pas d'autre choix.

Alors ?

Alors fallait être pragmatique.

Quitte à recommencer depuis le début, autant tout effacer sur l'ardoise.

J'ai pris la fameuse liste des secteurs en demande soigneusement peaufinée par Pôle Emploi et je l'ai étudiée à la loupe dans un sens, puis dans l'autre, en me demandant comment j'allais bien pouvoir me métamorphoser en ambulancière, agent de sécurité, barmaid ou installatrice de panneaux solaires.

Et puis tout à coup, mon doigt s'est attardé sur un métier.

Mon coeur a sauté, ma circulation s'est emballée et mes yeux se sont mis à briller.

Coiffeur, boulanger ou croquemort, y'avait pas à tortiller, c'était par là qu'il fallait s'engager pour ne plus jamais avoir à fréquenter l'agence de Pôle Emploi, si pimpante et ensoleillée soit-elle. Et ça, crénom de nom, c'était mon voeu le plus cher.

Ni une ni deux, j'ai mené mon enquête sans rien dire à personne.

J'avais trop peur qu'on me rie au nez.

Petit à petit, j'ai pris un peu d'assurance et je me suis livrée aux uns, aux autres et un jour d'audace, à mon Léon, rarement prolixe concernant mon avenir professionnel, voire carrément cassant, du genre "Tu peux rien y faire, moi non plus, alors, c'est pas la peine d'en parler des heures.". Il m'a regardé en coin, certainement pour savoir si c'était du lard ou du cochon, et m'a juste dit : "T'as qu'à essayer, tu verras bien. Moi, j'ai fait ça pendant des années, je ne le referai plus à mon âge."

Exactement, je n'avais qu'à me lancer dans l'arène. J'ai dressé une liste de ceux chez qui je voulais faire mon EMT (Evaluation en Milieu de Travail). Le premier, le meilleur de Nantes à mes yeux, a gentiment refusé car trop sollicité, le second, plus près de chez moi, m'a écoutée et m'a dit :

Oui

Il est de petits oui qui sont d'immenses victoires.

En mai, je ferai donc ce qu'il me plaît. J'irai travailler une semaine de 4 heures à 11 heures sans être payée pour voir ce que fait un boulanger de ses nuits.

Faire du pain

C'est la dernière idée saugrenue que j'ai eue pour me sortir du pétrin.

Après la gestion de la paie, l'horticulture, la FPT, sera-t-elle la bonne cette fois ?

Rien n'est gagné de toute façon car à Nantes, il n'existe pas d'alternative à la formation dispensée via la Chambre de Métiers et que l'année dernière, un candidat sur deux seulement a été sélectionné pour la préparation au CAP.

Pour l'instant, j'en suis à me demander si je vais tenir le coup ou m'évanouir dans le fournil. Je me suis souvent démaquillée à 3 heures du mat' mais rarement maquillée !

En tout cas, une fois les papiers signés, mon Léon a vu que je ne plaisantais pas et du coup, il m'a promis de me prêter sa belle veste de chef, m'a ramené un pantalon blanc sur-dimensionné et va me chausser pour que j'évite de m'étaler dans la farine.

Vu la dégaine que je vais avoir, l'oeil de biche, c'est peut-être superflu, non ?

Une nouvelle expérience dont je ne manquerai pas de venir vous raconter les détails croustillants.

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27 avril 2011

Le baratin de la nuit du 26 au 27 avril 2011

La nuit porte conseil. A 4h42, les dés étaient jetés et Léon adopté à l'unanimité.

Seul bémol, il vaut mieux que j'évite d'en parler devant Miss Cocotine qui, à coup sûr, partira d'un : "Où qu'il est, Léon le Bourdon ?" qui me fera hausser le sourcil gauche, tant pour la méprise que pour la syntaxe.

Prudente, j'ai toutefois décidé de lui coller un pronom possessif. Avec toutes ces mangeuses d'hommes qui rodent sur le Net, fallait bien que j'assure mes arrières.

Mon Léon

Nul doute, ça lui va comme un gant et ça me détend. L'homme, c'était quand même un peu sec, mon Léon, c'est plus rond.

Cette Bri, une perle.

Je profite de ce baptême pour vous raconter ce je pourrais classer sous un nouveau tag intitulé "Les dernières de mon Léon" mais qui finira sans dénoter dans "Bidochon's life" et "Duels de vieux couple".

Ces derniers temps, Léon ne peut pas ouvrir la bouche sans commencer par un "Ma coach m'a dit que" qui en dit long sur sa soumission à l'entreprise et son désintérêt total pour mon burn out sanglant.

Il est en coaching management.

Tout s'explique.

Toute l'étrangeté de l'histoire réside dans le fait qu'il est subrepticement passé des exercices de groupe à un tête-à-tête avec la formatrice qui me paraît extrèmement décontracté.

Jugez vous-même.

Ils se tutoient.

Fallait creuser.

Hier soir, Léon bien calé dans le canapé du salon, moi en train d'étendre les caleçons :

Léon dans son trip :  Ma coach m'a dit que...

Moi, un tantinet saoulée : Mais qu'est-ce-qu'elle t'a fait, celle-là ? Elle est belle ?

Léon ricanant bêtement : Non, même pas.

Moi, me rappelant soudain avec effroi que mon premier mari m'a remplacée par une fille qu'il décrivait volontiers comme pas terrible : Faut que je me méfie.

Et en mon for intérieur : Ma Bri me dirait que je fais encore ma victime... C'est pas jouable.

Léon changeant de sujet :  Ma coach m'a dit que tu pouvais lui envoyer ton CV. Elle m'a dit "Sans réseau, c'est mort, ici." C'est bête, j'ai oublié sa carte sur mon bureau.

Moi recadrant la situation : Sans blague. Pas besoin d'elle pour arriver à une analyse aussi fine. T'avais qu'à me demander.

Léon revenant à ses moutons : Ma coach m'a dit que je m'ennuyais, que je devais partir.

Moi exténuée : T'as raison, je ne me retape pas encore un déménagement à pétaouchnoc.

Léon se la pétant : Ma coach m'a dit qu'ils ne m'utilisaient pas à plus que 50% de mes capacités.

Moi, capacité d'analyse 300% : Non mais c'est quoi, ces flatteries à deux balles ? Elle te drague ?

Léon faisant le beau : Ben, je me l'demande.

Moi revenant à plus concret : Ah bon, et qu'est-ce-qu'elle propose, ta coach rien qu'à toi ?

Léon rêvant d'un destin plus excitant :  Ben, y'a des postes similaires mais où y'a plus de recherche...

Moi perplexe : Plus de recherche, what do you mean ?

Léon sur la pointe des pieds : Les types, ils voyagent, ils sont toujours à droite, à gauche, pour trouver des idées...

Moi terrassée par son culot : Ah c'est ça, les 50% manquants ? Partir lécher les vitrines à New York, Londres, Tokyo ou Hong Kong pendant que la MAF, elle surveille ta progéniture ? C'est clair, elle te drague.

Sèchée par la démonstration, j'ai fini par fermer les écoutilles. La pince à linge en plastique bleue est restée figée dans l'air et le pantalon de Léon, en suspension.

C'était limpide. Mon Léon, il s'en tapait le coquillard, de mon burnt out.

Bzzzzzzzzz... Léon le garçon...

26 avril 2011

Le baratin du mardi 26 avril 2011

Franchement, ce soir, j'ai beaucoup hésité entre pleurer devant Tchernobyl forever et venir jouer la martyre sur mon blog. Lâche, comme d'habitude, j'ai opté pour l'exercice le moins douloureux.

Car je dois avouer que depuis que, de manière bien trop impulsive, j'ai envoyé paître ma Bri et son fouet, je ne suis plus que l'ombre de moi-même.

Elle me manque.

Bien sûr, vous êtes là, et je loue chaque jour votre sympathie... mais il faut bien reconnaître que vous êtes un peu trop conciliant(e)s, trop aimables, trop indulgent(e)s, trop poli(e)s. Elle, bon sang de bois, elle avait du chien et on pouvait compter sur elle pour nous coller une ambiance du diable.

Incontestablement, il y aura un avant et un après Bri dans ma vie de blogueuse éperdue.

Honnêtement, avant qu'elle ne débarque dans ma vie comme une tornade, je ne m'étais jamais posé cette question pourtant essentielle :

Mais quelle mouche m'a piquée

d'appeler l'homme "l'homme" ?

Décidément, ma Bri me poussait dans mes retranchements et des années de divan ne suffiraient sans doute pas à décortiquer le pourquoi d'un tel choix.

Après tout, si ce nom somme toute commun la défrisait, il fallait que je m'attelle à la tâche et que je trouve quelque chose qui soit à la hauteur de ses attentes. C'est là que, consternée, j'ai vu les limites de ma créativité :

  • mon mari... beurk, trop conventionnel,
  • mon conjoint... ouh la la, trop formel,
  • mon époux... mille fois pire, trop prout-prout,
  • mon Chéri... ah non, ça me rappelle Sheila, Patrick mon chéri, ça va pas être possible,
  • mon ange... ben voyons, il ne le mérite pas,
  • mon amour... ça, c'est réservé pour les grands jours,
  • ma moitié... ben ça, ça serait le pompon,

et puis beaucoup trop possessif, tout ça... euh... euh...

  • Loulou... non, je deviendrais Chouchou, j'y perdrais mon identité,
  • Robert... bof, ça ferait de moi Raymonde, trop Bidochon,
  • l'extra-terrestre... pile poil le profil, mais trop long,
  • Cocotin, c'est déjà pris...

A court d'idées, je me suis précipitée sur Wikitruc et j'ai lu attentivement :

Un mari est un homme uni à une autre personne par le mariage. On utilise aussi le synonyme d'époux. Le nom vient du latin maritus qui signifie nuptial, ou selon certains, vient du grec, mar qui signifie maître.

  • mon maître... faut pas pousser, déjà que je me sens emburkanée, des clous.

Là, la colère a commencé à monter en moi.

J'avais déjà une foultitude de soucis,

ma Bri venait d'en ajouter un de plus à la liste.

J'en étais là, à ronchonner, quand j'ai regardé l'heure.

Non ! C'est pas possible. 20h00. Mais il est où encore ?

Plus de nouvelles de lui...

plus de nouvelles d'elle... qui, audacieusement, lui a envoyé des bises ici même...

Louche, l'affaire devenait infiniment louche.

Il se serait pas barré avec ma Bri quand même, mon mari, mon conjoint, mon époux, mon Chéri, mon ange, mon amour, ma moitié, Loulou, Robert, l'extra-terrestre, Cocotin (ah tant pis, le levain s'en remettra, lui), mon maître ?

Eh, Léon, reviens !

Tiens Léon... C'est pas mal, Léon...

25 avril 2011

Mon pain bis aux flocons d'avoine

Après plusieurs pains cocotte dévorés par la Cocotine's family, il fallait que je passe à autre chose. Ce soir, j'ai sorti mon premier pain bis aux flocons d'avoine du four en suivant les conseils de Jane. J'ai hâte d'être au petit déjeuner !

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25 avril 2011

La chasse est ouverte

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