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Le petit monde de Cocotine

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21 mars 2010

Ca sort comme ça peut

Moi : Allez, saute dans la baignoire, mais laisse tes cheveux sur le petit banc. Sinon, tu vas les mouiller !

Miss Cocotine interloquée : Euh...

Moi : Mais non, c'est une blague. T'y as cru , hein ?

Miss Cocotine remettant les pendules à l'heure : J'ai failli cru !

Moi en mon for intérieur : Eh ben, c'est pas comme ça que je vais réviser mes conjugaisons...

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21 mars 2010

Poudre de soleil sur camélia

Pour fêter le premier jour du printemps...

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21 mars 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number thirty six

Mon menuisier préféré étant intervenu vendredi, me voilà l'heureuse propriétaire d'un placard. Placard, le mot peut vous paraître très banal mais ici, croyez-moi, il est apprécié à sa juste valeur. La bicoque étant relativement exigüe, il y a très peu de place pour le fourbis. Il faut donc adopter une certaine rigueur et ne pas accorder plus de valeur qu'ils n'en méritent aux objets futiles et inutiles. Autant dire que tout nouvel espace dédié au rangement me propulse directement au septième ciel.

Ainsi, ce recoin aux deux angles flanqué juste à l'entrée de la salle de bain et totalement inutile s'est transformé en un placard géant qui m'a permis hier après-midi de cacher toute cette pacotille du quotidien dont l'exposition n'est pas absolument indispensable.

Vous qui aimez les before-after au moins autant que moi, je vous en sers un que je qualifierai sans aucune modestie de saisissant. Un sacré travail d'équipe. C'est moi qui l'ai dessiné, le menuisier l'a réalisé et l'homme l'a peint.

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20 mars 2010

Chronique d'un samedi ordinaire

8h03. Miss Cocotine se met chantonner, histoire de montrer qu'elle pète le feu. Pas moyen de faire la grasse mat' dans cette baraque. De toutes façons, l'homme a encore mal tiré le store du Vélux et les 2 cm et demi de jour m'ont déjà dérangée vers 7h10. Après tout, je ne suis pas là pour paresser. Dans quatre jours, je fais mon show à la Beaujoire, entourée de mes 999 potes de concours. J'ai encore quelques dizaines d'exercices blancs à avaler joyeusement. Pleine de bonne volonté, je décanille pour ingurgiter thé des Amants et Carré frais.

A l'exposé du programme de l'homme, je m'aperçois vite que tout ne va pas être aussi simple que je l'imagine. D'abord, l'air de rien, il essaie de me coller sa mission de la matinée sur le dos. Je serre les dents et lui tiens tête. Pas question de faire le taxi pour la danse de Miss Cocotine. J'ai assuré tous les trajets d'école de la semaine. C'est à son tour de prendre le relais. Sur ce, et parce que j'ai décidé qu'il était vital de m'affirmer un minimum, je saisis ma besace, mes clés, et avec un grand sourire, je souhaite une bonne matinée à la compagnie. Faut dire que j'ai un objectif de la plus haute importance : remettre ma vieille montre en marche pour avoir l'heure sous les yeux mardi prochain. Cinq ans qu'elle est au rencart, n'avoir cure des aiguilles étant l'ultime privilège du chômeur en fin de droit depuis perpète.

Accessoirement, je vais pouvoir démontrer à l'homme qu'on n'a pas besoin de claquer une somme indécente pour acheter ce genre d'accessoires somme toute très superficiel. Une heure et demie plus tard, fière comme un paon, je lui colle l'addition sous le nez. Une pile et un bracelet simplissime en cuir de-taureau-qu'elle-a-dit-la-vendeuse, 34 €. Il ne pipe pas et continue de ranger les sacs Picard que je lui ai jetés dans les bras.

Clairement, faudrait que je me plonge illico dans mes exercices mais la gourmandise me pousse à oublier mes bonnes résolutions de femme-qui-se-veut-libre et je déclare ouverte la séance popote. Ce midi, ce sera hachis parmentier. C'est le moment de démontrer que je suis une maîtresse femme et de brandir ma liste d'injonctions. Les yeux dans les yeux, je défie l'homme : Toi-tu-vas-m'aider. Il obtempère, épluche les pommes de terre et les fait trempouiller dans la Cocotte-Minute.

Tout-roule-ma-poule quand tout-à-coup, le portable sonne. Londres implore ses conseils. Me voilà soudain seule aux fourneaux, mon chapelet de consignes vengeresses pendouillant sur mon tablier rayé pur British. Quand la communication se termine enfin, le plat est déjà au four. L'homme n'a pas pu m'aider. Il aurait bien voulu pourtant. C'est ballot. Heureusement que Miss Cocotine est passée par là et qu'elle a découpé tout le Comté avec son petit couteau à beurre. Une vraie perle, cette petite.

Tout le monde s'extasie sur le fait-maison-qu'a-rien-à-voir-avec-l'indus-surgelé-quand-même et je fais gentiment remarquer que quand c'est le père Picard qui fournit, j'appuie juste sur le bouton du micro-ondes avant de m'étaler dans mon tas de plumes, un verre de Muscadet frais à la main, alors que là, je suis restée scotchée cinquante minutes dans la kitchen à user mes Crocs. N'en déplaise à Coffe et à Lignac.

Le déjeuner achevé, l'homme disparait. Il a à faire. Qu'il fasse. Je vais enfin pouvoir penser à mon concours. Vœu pieux. Miss Cocotine est attendue à un anniversaire. Paquet cadeau et dessin de planètes-navettes-étoiles sous le bras, je tourne dans le bled à la recherche du lieu insolite où le petit Romain l'a invitée à monter dans son vaisseau spatial et la lâche pour une virée inter-galactique tout en espérant qu'elle ne restera pas coincée en orbite quelque part.

Enfin seule. Une tasse de thé-vert-rien-de-tel-pour-la-santé et malencontreusement, je passe devant le placard flambant neuf de la salle de bain. Il me tend les bras. Je tombe dedans et commence à y ranger méthodiquement tout ce qui traîne lamentablement dans la chambre depuis novembre. Au moment où j'entreprends de vérifier la date de péremption des médicaments, la sonnette retentit. C'est l'homme qui déboule avec un copain dévoué et un magnifique lave-vaisselle filmé. Moi qui essaie d'être écolo et qui me vante de ne plus consommer. Pas honnête, la fille. Le souci, c'est que je vis avec un acheteur quasi compulsif. A quoi bon discuter ? Après tout, la vieille machine avait treize ans bien sonnés et l'homme m'a fait miroiter que la consommation d'eau serait moindre. Des semaines qu'il alterne études de prix et négociations acharnées. Un suppôt de 60 millions de consommateurs.

Le temps d'un café et je me retrouve à nouveau seule mais à la tête de la pendule, je comprends vite que ce n'est pas le moment de me noyer dans les analyses grammaticales. Miss Cocotine a dû atterrir. Effectivement. Je la repêche à moitié dézinguée, baragouinant "Staar warze" à tout bout de champ, blindée de fraises Tagada et de Carambars, mon angoisse absolue. Il est grand temps que le petit robot rentre au bercail tâter du haricot vert.

Une douche pour la remettre dans les rails terrestres et me revoilà le torchon à la main. Faut dire qu'hier, à 20h40, j'ai fait la maligne avec ma pâte à pizza. Ce soir, elle a triplé de volume et faut réussir à faire de ce saladier improbable deux Margarita croustillantes. C'est là que tout le talent de l'homme est le bienvenu. Triturer cette pâte toute collante pour en faire un rond, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Chacun ses compétences. Un petit rat de bureau dont les feuilles Excel frôlent la perfection a rarement la dextérité d'un pizzaïolo.

La petite famille gavée de gourmandises italiennes, il est temps de mettre Dark Vador au lit. L'homme s'approprie l'écran plat sans état d'âme, pour cause de match-impossible-à-rater-tu-te-rends-pas-compte-l'Angleterre-contre-la-France. Non, effectivement, je ne me rends pas compte. Pire, je m'en tape le coquillard.

Une chose est sure. Je vais enfin faire ce que je veux faire depuis que j'ai ouvert l'oeil : manger du concours blanc.

Studieuse et déterminée, je m'attable face aux formules d'aires et de volumes. Mais la fatigue m'embrouille le cerveau et le Samsung commence à me faire de l'oeil. D'un blog à l'autre, je finis sur le mien pour y raconter mes mésaventures d'un samedi très ordinaire.

C'est juré, demain, je planche toute la journée.

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19 mars 2010

Laver son linge sale en famille

Bien... alors... A un moment ou à un autre, il faut bien dresser des bilans. Les filles, j'ai remonté les informations à Colin. Ben oui, depuis que je l'ai mis à l'honneur sur mon blog, il m'a invité à dîner aux chandelles en plein New-York et c'est devenu un vrai écolopote.

Je dois vous avouer qu'il a été consterné d'apprendre la mauvaise volonté avec laquelle vous envisagez d'abandonner le papier toilette. Mais comme c'est un type chouette et plein d'idées, il vous propose un autre exercice qu'il a lui-même testé avec sa femme, démontrant ainsi qu'ils filent le parfait amour, condition sine qua non à mon sens pour qu'une brave fille accepte de se livrer à ce genre de jeu.

Déjà, il faut avoir une baignoire et là, vous allez comprendre pourquoi j'ai misé tous mes deniers sur le devis du plombier. Vous la remplissez raisonnablement - n'oubliez pas qu'on est dans un process écolo - et vous y ajoutez de la poudre à laver, bio évidemment. Dans ma grande bonté, je vous fais grâce des balles de lavage et croyez-moi, vous me remercierez quand vous aurez compris la finalité de l'expérience.

D'un coup d'un seul, vous attrapez le panier à linge sale de la semaine et vous le videz intégralement dedans. Vous avalez 150 grammes de tofu, vous otez chaussettes, collants ou bas affriolants, vous remontez votre pantalon version moi-ce-week-end-je-fais-492-bornes-fois-deux-pour-aller-à-la-pêche-aux-bigorneaux-en-Bretagne-juste-vital-et-trop-bien et vous sautez sur le tas. Attention, c'est là que le projet prend toute sa dimension...

Vous foulez vos vêtements pendant un cycle :  synthétiques : 1h30, coton : 2h30. Tout en gardant le rythme régulier de la Miele que vous snobez.

L'inconvénient : les pieds sont fripés comme des fleurs de crépon pendant trois jours. L'avantage : ça calme les nerfs et donc aucune scène conjugale durant une semaine.

A vous de jouer et j'espère recueillir des témoignages un peu plus enthousiastes que pour le gant de toilette.

Il faut donner un peu de sa personne pour être un vrai écolo.

D'ailleurs Colin n'a pas réitéré. Ca lui prenait trop de temps, qu'il a dit... On le comprend.

Réflexion faite, c'est exactement la démarche inverse de celle que nous proposait la mère Denis...

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Illustration Maopost

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18 mars 2010

Tolix and co

Pour les amateurs du genre, un très beau livre sur le mobilier industriel... De quoi baver à toutes les pages !

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18 mars 2010

Corners of my bedroom

Mini rikiki, mansardée, deux adjectifs qualitatifs parfaits pour décrire ma chambre. Philippe Demougeot m'ayant ignorée, sur ce coup là encore, j'ai fait mon deuil bravement puis j'en suis arrivée à la conclusion qu'il était vain de vouloir pousser les murs et que je n'avais finalement nul besoin d'un architecte pour remplir quelques mètres carrés.

Ici, point de dressing de 4 mètres sur trois pour Madame d'un côté du lit et de dressing de 4 mètres sur trois pour Monsieur de l'autre parce que vous-comprenez-la-symétrie-chez-nous-c'est-un-parti-pris... Juste la place d'un 160 doté d'un bon matelas, de deux tables de nuit, de la malle à Mémé et de ma petite commode aux poignées de porcelaine achetée aux puces de Versailles en l'an 1982. Un placard ridicule qu'il ne serait pas convenable d'étaler aux yeux du monde avant que mon menuisier préféré ne lui ait cloué deux portes. A suivre donc...

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17 mars 2010

81 % de brutes télécommandées

Tout le monde en parle. Ce soir, le service public nous propose un documentaire visant à dénoncer les programmes de télé-réalité et à démontrer que la boite à images peut nous rendre mauvais. L'expérience Xtrême à 20h35 sur France 2.

Intéressant, mais la question n'est pas nouvelle. 1983, ce film effrayant d'Yves Boisset, Le prix du danger, avec Piccoli et Lanvin.

LE_PRIX_DU_DANGER

Et d'ailleurs, finalement, on peut se demander pourquoi c'est la télé qui est pointée du doigt puisqu'elle n'est là-dedans qu'un outil permettant de soumettre un échantillon de population à une autorité. Car à mes yeux, c'est surtout là que le bât blesse. Alors que ce soit dans un reality show ou bien en entreprise, au sein de la famille, d'un groupe  religieux ou politique, ou au niveau d'un pays, il semble que ce soit le même résultat ; on constate que les gens capables de résister au pouvoir en place ne sont pas en majorité. Tiens, ça me rappelle quelque chose, ça...

On dit que l'union fait la force mais si dans bien des cas, elle est positive, dans d'autres, elle peut s'avérer maléfique. Dès l'instant où les hommes sont manipulés, endoctrinés soit par une personne (ici, l'animatrice qui leur met la pression), soit par une idéologie et/ou poussés par la cupidité, ils perdent leur libre-arbitre et parfois toute humanité.

D'où la question que je me pose relativement souvent en écoutant la-boite-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile :

L'homme est-il fondamentalement bon ?

Quand je suis très chamboulée, je me dis même qu'il faudrait remplacer le b par un c... Mais ce serait trop facile.

Après tout, qu'aurais-je fait à la place des candidats d'Xtrême ?

Et vous, ça vous inspire, ce grand débat ? Vous pensez que vous auriez poussé la manette ou pas ?

EDIT DE JEUDI MATIN : Captivant, ce documentaire, même si je ne suis pas sure que la télé dans sa globalité puisse être incriminée de la sorte.  Et très intéressant aussi le débat parfois houleux qui l'a suivi. A revoir ICI si vous pensiez à autre chose hier soir. Ces processus de soumission décortiqués ainsi, ça fait drôlement gamberger, non ? Finalement, si on veut jouer l'honnêteté et regarder les choses en face, on est tous soumis à quelqu'un ou à quelque chose. Bon gré, mal gré. Dans la douceur ou dans la violence. Temporairement ou pour la vie. Autrement dit, alors que beaucoup se persuadent qu'ils sont libres, en réalité, nous sommes tous plus ou moins enchaînés. Le tout, c'est de réussir à garder la tête hors de l'eau quand on se réveille de sa torpeur car faire sauter les cadenas exige une sacrée force mentale et des tonnes de courage.

16 mars 2010

No impact woman

Grâce à Daphné Burki, j'ai découvert l'existence d'un homme épatant et courageux qui s'est baptisé "No impact man". Pour l'état civil, Colin Beavan, un américain from New York.

Pendant un an, il a décidé, avec sa petite famille, de réduire à néant, ou presque, son impact sur l'environnement. En clair, ça veut dire pas d'électricité (sauf pour le computer vu qu'il a raconté l'épopée sur son blog), pas de papier toilette, pas de magazines, pas de journaux, pas de télé, pas d'avion, pas de train, pas de voiture, pas d'ascenseur (il habite au 9ème étage)...

De cette expérience, l'homme a fait un livre et un film qui, je l'espère, sont distribués à vélo. Ah non, voilà que je remets ça, avec mon ironie à deux balles, irrécupérable que je suis.

Lorsqu'on demande à Colin Beavan ce qu'il préconise pour être un "No impact man" comme lui, il répond par du simple bon sens. Les New-Yorkais ont l'habitude de prendre leur voiture pour aller courir sur un tapis dans une salle de sport. Lui, il fait du vélo dans la ville. D'accord. Jusque là, j'aurais trouvé aussi. Ensuite, il propose de :

1- s'engager dans une organisation pour la défense de l'environnement
Oups, ça, je ne fais pas. Il faudrait que je prenne ma voiture. Ca n'aurait guère de sens.

2- manger moins de viande
Yes, une fois par semaine et encore. Je sens que je vais être au top...

3- ne pas consommer d'eau en bouteilles plastique
Yes, jamais chez moi (bon, en douce, je viens rajouter que j'ai une carafe filtrante machin-truc, vous savez, de celles qui ne coûtent pas cher à l'achat mais dont les maudites cartouches assurent à leur fabricant des vacances régulières aux Bahamas ; à tel point qu'en ce moment, je boude et je prends l'eau au robinet). Je suis trop bien...

4- ne rien consommer UN jour par semaine, n'aller nulle part et juste... se reposer
Yes, yes, yes, je ne consomme plus du tout et je ne vais nulle part au moins QUATRE jours par semaine. Ca compense le numéro 1, non ? En même temps, quand on n'a pas de travail depuis des années et donc 0 € de revenu perso, ce n'est pas difficile de ne plus rien acheter.

Enivrant. Je frise l'excellence...

En plus, le petit filet à provision écolo proposé par Daphné Burki, je l'ai déjà depuis deux ou trois ans :

- bicarbonate de soude
- vinaigre blanc
- savon de Marseille
- huile de coude

Alors, je ne suis pas une "No impact woman" ?

Ah oui, c'est vrai, je faute. J'ai une voiture - attendez, je n'habite pas en plein coeur de New-York, moi ! - ... et du papier toilette. Ah flûte, je ne vais pas pouvoir faire un livre et un film. C'est ballot, ça. Ca m'aurait rapporter plein de sous avec lesquels j'aurais pu acheter des tonnes de bicarbonate.

Et vous, là, au lieu de vous gausser de moi, bien planqués derrière votre écran, dites un peu si vous pourriez avoir votre diplôme de "No impact man or woman" ou si vous sautez dans votre voiture pour aller vous enfermer dans une salle et soulever des poids ? Oh, bad boys, bad girls...

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15 mars 2010

Du pain sur la planche

Trois ans que je fais mon pain dans une MAP Euréka achetée à La Redoute. Des années à nourrir la Cocotine's family pour quelques dizaines d'euros, a priori, c'était la bonne affaire. Oui, mais voilà. La cuve anti-adhésive a très vite perdu de sa superbe, m'amenant ainsi à me poser cette question pertinente :

Manger du pain aux miettes de Téflon
est-il vraiment raisonnable ?

J'ai fermé les yeux un certain temps puis le démoulage devenant de plus en plus pénible, j'ai fini par décréter que ça ne pouvait plus durer. De là, j'ai erré des heures sur les forums divers et variés pour prendre un peu la température. J'ai découvert que j'étais loin d'être la seule déçue dans l'histoire de la MAP et le résultat des courses est plutôt affligeant de banalité.

Il serait idiot de remplacer la cuve et les deux pales pour la somme faramineuse de 76 € puisqu'une MAP similaire neuve me coûterait moins cher.

D'où un désamour pour ma vieille MAP qui m'a poussé vers une étude minutieuse de ce marché si juteux. Il en est ressorti que comme dans beaucoup de domaines aujourd'hui, moins on paie et plus la qualité est douteuse. Autrement dit, j'en suis à envisager d'opter pour une Riviera & Bar qui selon les avis des utilisateurs, paraît un peu plus costaud et fiable. En tout état de cause, aucune marque ne propose pour la cuve d'autre revêtement que du Téflon (à moins de payer un prix exorbitant et sans garantie, d'ailleurs, de plus de qualité, si j'en crois les détracteurs de la cuve en schiste qui, de surcroît, ne semble pas en vente en France ; bref, un casse-tête).

Je me serais volontiers passée de ce nouvel achat et mettre à la poubelle une MAP qui fonctionne très bien me laisse dubitative par les temps qui courent. En agissant ainsi, je n'ai pas le sentiment de faire un geste énorme pour l'environnement.

Du coup, je retourne chez le boulanger mais comme celui qui fait du pain correct est trop loin de chez moi, je dois prendre la voiture.

Ridicule, non ? C'est typiquement le genre de sujet qui me hérisse le poil. Je suis de bonne volonté mais aucun fabricant n'apporte une solution écologique à mon problème. Bien au contraire. On continue à produire de la médiocrité pour nous pousser à jeter très vite et ainsi racheter à intervalles réguliers.

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