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Le petit monde de Cocotine

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9 juillet 2012

Le Jardin du Tiers-Paysage # 2

La partie que j'ai préférée, c'est Le Jardin des Orpins et des Graminées pour sa palette de couleurs et sa poésie.

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8 juillet 2012

Le Jardin du Tiers-Paysage # 1

Depuis 2009, j'étais curieuse de savoir ce que Gilles Clément avait fait sur le toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire. Aujourd'hui, 8 juillet 2012, ma soif est assouvie. Ca commence par le Bois des Trembles. 107 peupliers qui sortent du béton comme par enchantement et dont j'ai aimé rechercher les racines.

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8 juillet 2012

et 70 ans

A la découverte des coins et recoins de la base sous-marine de Saint-Nazaire et sensations étranges au LIFE avec l'exposition Métamorphose d’impact #2 des Frères Chapuisat.

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8 juillet 2012

150 ans d'histoire

Petite excursion aux Chantiers navals de Saint-Nazaire, ce lieu hautement symbolique, où la Converse était bien plus de circonstance que la mule.

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7 juillet 2012

Attaquer la liste de mes envies

Les abonnés à ce blog à deux balles me pardonneront ma présence quasi intrusive dans leur boite mail mais ma vie est décidément trop trépidante pour que j'en passe sous silence l'épisode number 753 :

Léon, juste avant de bruncher, m'a gentiment téléphoné de la capitale :

Léon, mielleux et repentant : Tu veux que je t'achète du thé chez Mariage Frères ?

Moi, fondant mais tentant de rester forte : Pourquoi pas, tu m'en mettras pour 180 € alors.

Léon, prêt à tout pour s'assurer un retour glorieux au domicile conjugal : Tu veux autre chose à Paris ?

Moi, sautant sur l'occasion :

Oui, un appartement !

Samedi 12h40, pluie à volonté sur le double four

Je ne résiste pas à l'envie de vous livrer le com' que ma copine Dom m'a envoyé en catimini alors qu'elle ferait beaucoup mieux de s'exprimer ici pour vous faire profiter de sa verve :

"Quel arrondissement? N'oublie pas de préciser. Avec sa folie des grandeurs, il pourrait dénicher un 150m2 dans le 8ème alors qu'un 100 m2 à Montmartre ou aux Buttes Chaumont serait tellement plus agréable."

pu

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7 juillet 2012

Toutes mes envies

Il est 9h14, j'ai des cernes violets et mal au coeur.

A 22h12 hier soir, partant du constat que JoeyStarr ignorait visiblement l'existence du bled où je croupis gentiment depuis bientôt six ans - et je ne peux décemment pas lui en tenir rigueur -, j'ai décidé de sortir mon shaker argenté et ma boule à facettes pour vivre

une soirée de folie en solo.

Autrement dit, j'ai lancé ma bouilloire pour une tisane d'aubépines et j'ai attrapé la télécommande pour choisir avec quel acteur torride j'allais sauter du vendredi au samedi.

J'aurais pu faire dans la comédie romantique mais allez savoir pourquoi, je n'avais pas le coeur à ça. J'ai préféré, encore une fois, jeter mon dévolu sur Vincent Lindon pour ce film que je crevais déjà d'envie d'aller voir à sa sortie en salles.

Ce beau duo avec Marie Gillain m'a complètement séduite mais vu les sujets abordés, le surendettement et la fin de vie, au générique de fin, je n'étais plus qu'une pauvre loque écrasée dans un vieux fauteuil pas ciré.

Pour être à la hauteur de mes ambitions, il fallait enchaîner sur du plus festif.

Tous les dieux de la Terre étaient avec moi car, en m'acharnant sur ma boite à touches, je me suis soudain retrouvée à New York pour quatre épisodes de Sex and the city que je n'avais jamais vus.

Le but ultime de ma vie, depuis mon retour à la fonction de FAF, c'est d'interdire à mon disque dur de tirer un quelconque bilan de ma situation pour en arriver, comme Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, à cette conclusion terrifiante :

Et en plus, je vais avoir 50 ans.

Pourtant, à l'issue du troisième épisode, je me suis tout à coup détachée de mon corps pour me regarder sans compassion. Il était 1h24, le 7 juillet 2012 venait juste d'éclore et j'étais exactement devant la même série et dans la même position qu'en 2004, quand Léon s'était toqué d'être représentant de commerce dans la purée de fruits et courrait les routes de France, de Navarre et des Etats-Unis pendant que je crevais d'ennui toute seule et sans voiture dans un coin de Rhônes-Alpes où je ne connaissais absolument personne à part mon conseiller ANPE que je sollicitais régulièrement pour un poste de gestionnaire commerciale introuvable.

A cet instant précis, j'aurais pu faire ma Carrie Bradshaw et, avec une petite moue innocente, me lancer dans une liste de questions sans fin allant de mais-pourquoi-je-suis-encore-dans-le-même-scénario-8-ans-après à comment-prendre-enfin-mon-destin-en-main.

Lâchement, j'ai décidé de faire un sort au paquet de chips acheté pour les sorties scolaires de Miss Cocotine, et puis, rassasiée, je me suis chaudement félicitée d'être passée au rayon "Développement personnel" d'Amazon.

A la rentrée, croix-de-bois-croix-de-fer-si-je-meure-je-vais-en-enfer, tout allait changer, je me pencherais sérieusement sur toutes mes envies.

A propos,

et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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5 juillet 2012

C'est demain

Léon me réserve toujours des surprises croustillantes. Figurez-vous qu'en avril, le gros groupe hôtelier américain pour lequel il a sué sang et eau pendant 7 ans à Paris, Thessaloniki et London et qui, accessoirement, a flanqué tous mes espoirs de stabilité et de nouveau-né en l'air, l'a contacté pour 

une grande soirée de retrouvailles

à laquelle les conjoints n'étaient bien évidemment pas conviés.

Ayant eu à subir pendant des années la radinerie avec laquelle les différents DRH propulsaient le staff d'un point à l'autre du globe sous contrat local et sans jamais prendre en charge aucun frais, je me suis de suite méfiée de cette invitation si amicale.

J'ai eu le nez creux.

Car il était convoqué certes cordialement

mais devait régler l'addition,

et quand j'ai su le montant indécent qu'il allait soutirer sans vergogne sur les économies du ménage pour aller se trémousser toute la nuit avec ses ex-collègues, j'ai comme-qui-dirait pété un boulon.

Est-ce-que je m'offrais, moi, des surboums endiablées et dispendieuses avec mes vieux potes de DUT, mes ex-camarades de Rank Xerox ou mes anciens compagnons de l'ANPE du XIème ?

Voyant probablement qu'il poussait Mémé dans les orties, Léon s'en est sorti d'un allez-moi-j'ai-jamais-connu-de-soirée-d'anciens-élèves geignard qui m'a déclenché un rictus nerveux.

Fallait que j'avale la pilule, la petite blague allait me coûter trois paires de Kalso Earth soldées.

Vous savez quoi ?

Demain soir, si jamais JoeyStarr passe dans le bled, juré-craché,

je vais me défouler avec lui en boite.

Au fait, je pense à un détail qui n'effleure jamais l'esprit de Léon : Miss Cocotine, j'en ferais quoi ?

Vendredi soir, 21h37

Je m'aperçois que j'ai oublié de vous parler du brunch de demain matin à 38 € qui était proposé en sus du dîner de ce soir à 112 €.

Avec au milieu des deux, une nuit à 89 € que Léon a tout de même refusée. Un lit au Formule 1 du coin à partager avec un pote, c'était largement suffisant pour trois heures de sommeil.

Et toujours pas de JoeyStarr à l'horizon.

Si je m'ouvrais une bouteille de Champ' ?

5 juillet 2012

Gommer mes maux

Que faire pour éviter à tout prix de penser que si le chômage a honteusement augmenté,

c'est à cause de moi ?

Le seul palliatif que j'ai été capable de trouver hier, ça a été de relooker ma gomme.

Avec un ticket de métro des années 70.

Je sais, c'est pathétique.

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5 juillet 2012

Le baratin du jeudi 5 juillet 2012

Je dois avouer que depuis dimanche, jour béni où j'ai fêté mon retour à la case départ en me réinscrivant comme demandeur d'emploi, ma méthode take-it-easy, pourtant innovante, n'a qu'une emprise relative sur mes neurones récalcitrants.

J'ai beau les appeler

à la mobilisation générale,

ils en sont à se battre comme des chiffonniers à coup de tu-t'en-sortiras-jamais et de mais-qu'est-ce-que-tu-vas-devenir.

Pendant ce temps, Léon vit sa vie de Messie.

Autrement dit, comme me l'a écrit si drôlement ma copinaute Eternalia, il est sur un nuage tout rose de barbapapa et moi, sur celui de Tchernobyl.

Pour tenter d'oublier cette vague de néant qui ne va sans doute pas tarder à me submerger, j'ai réuni mon gang de cellules désabusées et leur ai infligé un discours d'une heure trente à l'issue duquel j'ai affirmé :

j'appelle à un effort colossal

mais je refuse l'austérité.

Vous le croirez ou non mais ils sont tous repartis en ricanant bêtement et les heures qui ont suivi, ils n'en ont fait qu'à leur tête.

A tel point que j'en suis arrivée, lundi, à finir ma soirée avec William Carnimolla qui remontait le moral à Anne-Charlotte qui se trouvait trop petite et à Cindy qui se jugeait trop grosse. De voir leurs yeux briller miraculeusement après trois coups de ciseaux et une couche de parce-que-je-le-vaux-bien, ça m'a donné envie de prendre rendez-vous chez le coiffeur dès le lendemain midi.

Ca a marché.

Une demi-journée.

Et donc pas assez pour que j'ai envie de poser nue.

Heureusement, finalement, parce que mon planning est déjà tellement chargé avec mon rencart à Pôle Emploi la semaine prochaine que j'aurais eu du mal à trouver un créneau.

4 juillet 2012

L'été est chaud dans le double four

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