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Le petit monde de Cocotine

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18 avril 2012

A propos des garçons

Hier soir, en rentrant du centre de loisirs :

Miss Cocotine : Y disent des mots qui doivent pas dire, les garçons !

Moi, mega intéressée : Ah oui, quoi par exemple ?

Miss Cocotine, avec un air de dégoût : Y disent que si y perdent, eh ben,

y se mettront en poils sous le baby foot !

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18 avril 2012

SOS femme en détresse

Après cette journée d'octobre, j'ai fini par plonger dans mes photos de Crète de l'été 2010. C'était vital, j'allais boire la tasse. Et figurez-vous qu'en retombant sur cette brochette de blouses qui étaient exposées dans une rue de Réthymnon, j'ai soudain revu Léon m'interpeller d'un je-t'en-offre-une-? goguenard.

J'ai raté l'occasion de ma vie, non ?

D'appeler mon avocat, je veux dire.

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18 avril 2012

A la recherche de Moulinsart

Moulinsart

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16 avril 2012

Pâques 2012

Le meilleur cru depuis au moins 15 bonnes années et tout ça grâce à ce petit blog à deux balles. Rappelez-vous, quand Ninon's mum a déboulé ici pour remettre les pendules à l'heure au sujet du forty-one. Plus personne n'a moufté après ça.

Toujours est-il que, de clic en clic, on s'est trouvé plein de points communs. D'où chasse aux oeufs, gigot, pâté de Pâques et bon vin pour fêter la rencontre. Après le dessert, elle m'a prêté ses mi-bas, sa blouse à carreaux, son fichu à pois, m'a expliqué comment se dessiner un faux poireau sur le nez et m'a embarqué sur son porte-bagage pour faire le tour vignobles en mobylette (non, je n'ai pas de photos, c'est ballot, ça...).

En gros, elle m'a vendu le 41 !

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16 avril 2012

La Vigenna sweet home

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16 avril 2012

Séjour à la gendarmerie

Non, je n'ai rien fait de répréhensible. C'est juste que grâce à Florence de L'oeil et la main que je remercie chaleureusement, j'ai découvert ce superbe gîte situé au sud de Tours dans l'ancienne gendarmerie du village des Ormes :

La Vigenna sweet home

Un bâtiment amusant, une déco recherchée, de petites attentions dans chaque pièce et un accueil tellement chaleureux que cette bonne adresse figure maintenant dans notre top ten.

Et si vous en profitiez, vous aussi ?

Merci, Anne et Victor !

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15 avril 2012

Back from the 41

19 ans que Léon me fait le même coup : un CV posté, un déménagement gagné. Bien mieux que le Loto. A chaque coup, je décroche un ticket d'entrée immédiate et illimitée au Pôle Emploi dont le bled, où son employeur tout-nouveau-tout-beau a eu la sombre idée de s'implanter un jour, dépend.

Rien d'étonnant donc que, mue par un pressentiment profond, j'ai pris l'initiative, avant même que le tapis rouge ne lui soit déroulé, de prévoir une semaine de prospection dans le forty-one.

Fallait tâter le terrain.

Bien trop lâche pour aller traîner dans mon futur repère de demandeurs d'emplois aux abois, je me suis cantonnée à accepter tout ce que Bouddha avait programmé de jeter sur mon chemin entre le 7 et le 14 avril de l'an 2012. Et comme disait ma grand-mère qui n'était pas de ses adeptes mais qui, en bonne auvergnate de souche, connaissait parfaitement la valeur des choses :

Il ne s'est pas foutu de moi.

Des châteaux, des bois et des champs de colza en-veux-tu-en-voilà et surtout des rencontres époustouflantes qui, si je ne m'étais pas retenue, m'auraient volontiers fait chialer.

Pour autant, en traversant nombre de villages quasi désertiques, le doute m'a tordu l'estomac plus d'une fois et quand le négociateur d'un cabinet notarial dont j'ai croisé la route par hasard m'a brossé le portrait du 41 en ces termes peu rassurants :

Notre département est essentiellement rural,

j'ai décidé de revenir à la raison en renonçant définitivement à chercher toutes traces de mégalopole entre Contres et Oisly.

Rural, le mot était lancé, je devais l'avaler.

Et quoi de mieux, pour cela, que de tomber nez-à-nez avec la fameuse autochtone au fichu à carreaux et mi-bas couleur chair ? A l'image de ce que je serai peut-être dans 30 ans, j'ai maudit Philippe le mage et les yeux exorbités, j'ai failli hurler alentour :

Mais à qui j'ai dit, moi,

que j'avais envie de vivre à la campagne ?

A personne.

Puis j'ai découvert Amboise et ses 12000 habitants.

12000,

douze mille, douze mille, douze mille. Des zéros plein la tête, j'ai enfin respiré en me martelant :

tant qu'il y a de la vie,

y'a de l'espoir.

Et tant pis si, en plus du dos, j'ai aussi mal au ventre maintenant.

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5 avril 2012

Pâques 2012

Léon a fait les moulages jusqu'à minuit mardi et j'ai bouclé les paquets le lendemain après-midi. Vu que cette année, je suis une femme active et donc super-mega-hyper débordée, je n'ai pas eu le temps de bidouiller des étiquettes. Alors, j'ai trouvé mon bonheur sur ce site (téléchargement gratuit).

Joyeuses Pâques !

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5 avril 2012

Made in France

Le facteur m'a apporté de quoi soulager ma conscience mais vu l'état apocalytique de mes neurones, jamais je ne serai capable d'égaler l'humour qu'Elle, son nombril a mis dans son post du 31 mars. Je m'en remets donc à elle pour vous faire rire ce soir.

C'est sûr qu'elle a versé davantage de sueur que moi en sortant ses aiguilles à tricoter tous les soirs avant de se démaquiller, mais finalement, j'ai fait travailler Emma au lieu d'alimenter encore les comptes en banque de ceux qui se cachent en Belgique. Ce que j'essaie de faire de plus en plus dans la mesure de mes moyens.

Désormais, il n'y aura plus de coton dans mon caddie en attendant qu'il n'y ait plus de caddie du tout. Je vise l'autarcie totale. En même tant, ça vaut mieux, pour survivre au pays des mobylettes poussives. Pour comprendre, il faut lire les échanges que nous avons eus ICI et la description du 41 faite par une autochtone à mise en plis violette.

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2 avril 2012

Le baratin du lundi 2 avril 2012

Quand, entre les fêtes, cette proposition de poste dans le forty one est venue atterrir dans ma vie comme un cheveu sur la soupe, il faut bien avouer qu'avec Léon, l'ambiance est devenue aussi tendue qu'entre Le Pen et Mélenchon.

C'est dire.

Et puis, allez savoir pourquoi, Bouddha a dû se dire qu'il chargeait un peu trop la mule, j'ai vu débouler Ninon' mum sur mes pages virtuelles, une sorte de Jeanne d'Arc du 41, armée jusqu'aux dents et prête à en découdre avec quiconque dirait du mal de sa région. Quelques échanges plus loin et je m'apercevais avec stupeur que dans sa malle, se cachait un copié-collé de notre histoire personnelle, si extravagante et si palpitante.

Là, je me mise à croire au destin et de fil en aiguille, j'en suis venue à la conclusion que le Loir-et-Cher pouvait finalement avoir un certain charme, ce dont j'étais déjà persuadée, mais sans jamais avoir eu l'intention d'y passer plus d'un week-end.

Malgré tout, au plus profond de mon petit être fragile, je me disais que si Léon ne remportait pas le trophée, ma vie s'en verrait amplement simplifiée. Traumatisée par mes enquêtes minutieuses sur ce coin de France, j'en étais même arrivée à trouver mille milliards de qualités à mon bled du double four.

Et pourtant ce qui devait arriver arriva :

Léon a décroché le pompon !

Et après l'avoir chaudement félicité pour sa ténacité et sa victoire, je suis tombée dans une période comme-qui-dirait bipolaire. Un jour, j'étais emballée par l'idée de tout flanquer à la benne pour tout reconstruire à 300 kilomètres et le lendemain, j'envisageais de brader Léon et ses ambitions faramineuses tressées en collier.

Sans parler des nuits où les effroyables prédictions de Philippe venaient me hanter. Je me voyais dans 20 ans en train de guetter les voitures qui passent, sur mon perron, un fichu sur la tête, un châle en tricot sur mes épaules, des sabots aux pieds, des bigoudis, du poil au menton et marmonnant "On dirait qu'ça t'gêne, de marcher dans la boue, on dirait qu'ça t'gêne de dîner avec nous".

Finalement, mon dos s'est bloqué, mes cervicales se sont pétées, mes clavicules se sont coincées et mes bras se sont tétanisés. Autrement dit, entre une corvée de dossier et une séance de kiné, je traîne comme un boa qui aurait des problèmes gastriques et même mon bien-aimé Thomas Legrand n'arrive plus à me passionner pour les frasques des supposés grands de l'hexagone.

Léon a signé, et demain, Léon va démissionner. Et en mode à-chaque-jour-suffit-sa-peine, je me suis définitivement connectée.

Vous savez quoi ?

Je suis à deux doigts de flanquer mes SMIC dans une croisière Costa.

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