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Le petit monde de Cocotine

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3 février 2012

Mao m'a achevée

Des mois que je suis dans la vie de Mao. Ce soir, coincée à la page 457, j'ai envie de renoncer. Pourtant, l'aventure est passionnante mais honnêtement, après tant de cadavres, j'ai besoin de changer d'air. Demain, c'est décidé, je vais à la biblio chercher du plus léger. Pour le tome II, on verra plus tard.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

Sans titre

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2 février 2012

Rêver London

A vrai dire, mon corps se goinfre de dossiers soporifiques toute la journée, mais mon esprit, lui, se baguenaude déjà de l'autre côté du Channel. Et voilà ce qui se trame :

- baiser le sol en arrivant à Saint Pancras,

- manger chez Jamie Oliver à Covent Garden,

- organiser un pélerinage à Primrose Hill par Little Venice,

- manger chez Tibits,

- m'évanouir de bonheur chez Tricia Guild,

- manger chez Tom's Kitchen,

- craquer pour des Doc Martens,

- manger chez Wagamama,

- retourner sur les lieux du crime, au Jumeirah Carlton Tower, anciennnement Hyatt, où Mon Léon a sué sang et eau,

- manger au Wapping Project,

- revoir East Sheen et les daims de Richmond,

- manger indien mais je ne sais pas encore où,

- refaire tous les classiques mais, en plus, traîner mes guêtres dans des coins que je connais moins : Shoreditch, Spitafields, Leadenhall Market,

- manger chez Pret A Manger,

- ravager les rayons de Marks & Spencer,

- manger des dim sum mais je ne sais pas encore où,

- boire quelques pintes au hasard des comptoirs rencontrés,

- manger chez Clerkenwell kitchen,

- et enfin, last but not least, aller discuter le bout de gras avec l'écureuil en chef de Hyde Park, histoire d'organiser nos réincarnations, à Triskell et à moi.

Et si je n'ai pas le temps de cocher toutes les cases, ce n'est pas grave, j'ai déjà fait mille fois le tour de la ville dans ma tête et nom d'un chien,

que c'est bon de rêver !

Vendredi soir : Oups, comment ai-je pu oublier Cath Kidston !

union-jack

31 janvier 2012

Sports d'hiver

Vous connaissez mon amour démesuré pour

Londres.

A tel point que lorsque j'ai dit "oui" à Mon Léon à Thessalonique il y a bientôt 15 ans, c'est là et nulle part ailleurs qu'on a voulu passer notre semaine de honeymoon. Et c'est d'ailleurs comme ça que, de rencontres en négociations, on y a débarqué en juillet 97 sous la pluie pour y travailler pendant 4 ans.

Autant vous dire que quand il a fallu trouver la destination de rêve pour aller faire la belle en combinaison de ski griffée, je n'ai pas hésité une seconde.

Armée de mon pass acheté à Saint Pancras, je vais m'engouffrer dans la première cabine de bus qui passera et arrivée sur les hauteurs de Primrose Hill, je me laisserai glisser avec style jusqu'à Covent Garden avant de finir ma soirée dans l'un des chalets italiens de Jamie Oliver.

7 ans sans regarder à droite avant de traverser, ça ne pouvait plus durer.

I'm so excited.

Il fallait bien que je trouve un moyen de dépenser mon salaire indécent d'ersatz de fonctionnaire. Tiens, d'ailleurs, pourquoi je n'ai pas pensé à descendre au Savoy, moi ?

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30 janvier 2012

Lesson de frencè

Moi, faisant ma maîtresse d'école : Alors, beaucoup, il y a quoi, au bout de beaucoup ?

Miss Cocotine, sure d'elle :

un s, parce qu'il y en a plein !

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29 janvier 2012

Pornic, un jour d'hiver

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28 janvier 2012

Le baratin du samedi 28 janvier 2012

En cette matinée baignée de soleil, tout va bien. J'ai mon crachoir à portée de main et du quotidien à revendre à prix cassés.

Le tout est de savoir si je vais encore céder à cette tentation obscure de plomber l'ambiance avec mes histoires à deux balles alors que vous mourez certainement d'envie de vous enfermer dans une bulle, loin de la laideur de ce monde débile.

Qui vous jeterait la pierre ?

Franchement, la vraie vie, c'est dégoûtant.

Et nombreux sont ceux qui réclament du positif à cors et à cris. A deux pas de moi, j'en entends qui arguent d'un mais-après-tout-la-crise-moi-je-m'en-fous-je-ne-suis-pas-touché quand d'autres écrivent oh-ma-chère-ne-vous-mettez-pas-vous-aussi-à-parler-des-déshérités-on-s'en-moque-éperdument ou affirment moi-à-part-ma-femme-et-mes-enfants-j'en-ai-rien-à-carrer-des-autres et que les plus altruistes grimacent à la vue d'un SDF étalé sur un bout de carton déchiré en soupirant regarde-quand-même-ça-fait-sale.

C'est sûr, dans un tel contexte, je me dois de répondre à la demande générale de vie-rose-bonbon et mon coach en communication m'a récemment conseillé de ne plus étaler mes aventures grotesques de chercheuse-d'emploi-à-durée-indéterminée en m'assènant un ça-userait-le-plus-fidèle-des-lecteurs-ton-scénario-basé-sur-l'échec-récurrent.

Trouve de la beauté dans la banalité, m'a-t-il ordonné.

Je lui ai signé un chèque indécent pour qu'il puisse la dénicher plus vite que moi, la beauté dans la banalité, en réservant un chalet avec spa à Courchevel, et j'ai tourné les talons en bougonnant. Comment une fille comme moi qui a déménagé 21 fois et qui fait donc partie de la minorité de français qui s'escrime à chercher une vie meilleure ailleurs (7 sur 10 habitent la région où il sont nés, paraît-il), pourrait-elle réussir à voir le verre à moitié plein alors qu'il reste manifestement à moitié vide ?

Jugez vous-même. Jeudi, à 10h34, j'ai appris que l'une de mes deux candidatures récentes avait été, encore une fois, écartée du recrutement en cours.

La vraie vie, c'est dégoûtant.

Mais comme je ne suis pas rancunière et que j'ai hâte de pouvoir clamer, moi aussi, que la France peut bien couler, je ne suis pas concernée, je continue, bon an mal an, à envoyer de jolis dossiers bien ficelés à diverses collectivités.

Car là où je rafistole actuellement des chemises dans lesquelles personne n'a eu le courage de faire le ménage depuis plus de dix ans, mon chef, si drôle soit-il, me fait régulièrement comprendre à mots couverts qu'il serait ridicule d'avoir un quelconque espoir de décrocher un vrai contrat dans les murs. Du coup, il y a fort à parier que le 1er mai, je ne fêterai pas le travail mais le chômage.

La vraie vie, c'est dégoûtant.

Et comme j'ai encore un demi gramme d'amour propre survivant, j'ai failli, hier soir avant de partir, me mettre à hurler dans le couloir :

En cas d'échec,

je changerai complètement de vie,

vous n'entendrez plus parler de moi.

Remarquez, ça aurait été juste un moyen de faire mon intéressante car, au fond, je suis convaincue de ma prochaine victoire.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

27 janvier 2012

Super traitement

Je tousse, tu tousses, il tousse. Si ça continue à sentir le sapin à ce point, j'apelle Roblot pour un tarif de groupe.

Antibio, suppo, homéo, 

tout est bon pour combattre la bactérie ou le virus qui veut notre peau depuis les fêtes et qui met mon-toubib-préféré en échec.

Et d'ailleurs, ce matin, au petit déjeuner, Miss Cocotine, paniquée, s'est exclamée :

Hier soir, on a oublié mon supersitoire !

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26 janvier 2012

Vincent, Yvan, Bruno et les autres

Il faut que je vous avoue une chose : il n'y a pas que Vincent Lindon et Yvan Attal dans ma vie, il y a aussi Bruno Wolkowitch. Et justement, hier soir, j'ai passé ma soirée avec lui. Si ça vous dit d'en faire autant, allez-y, je ne suis pas jalouse, les deux premiers épisodes sont à voir ou à revoir en cliquant sur l'affiche.

LHO

26 janvier 2012

En coup de vent

Avant de jeter quatre haricots verts dans ma cocotte minute pour un dîner-plateaux entre filles devant Toy Story, je viens vite-fait vous offrir quelques primevères.

Merci pour vos com' et bonne soirée !

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24 janvier 2012

Margarete sana in Philippe sano

Si vous aimez l'humour très corrosif, ne ratez pas le couple infernal qui sévit sur France Inter à 12h20 chaque jour depuis une semaine :

A votre écoute coûte que coûte

Un vent de folie réjouissant en ces temps austères, désespérants et englués dans le politiquement correct.

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