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Le petit monde de Cocotine
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25 août 2011

Le baratin du jeudi 25 août 2011

Quasi certaine que ma liste des réjouissances à affronter à la rentrée était exhaustive, j'ai pensé, ce matin, qu'il serait de bon ton de lui adjoindre quelques bonnes résolutions.

Oui, pour moi, l'année commence en septembre. C'est mon côté ado atardée, accentué par les Converse. Un coup à prendre en pleine poire un ma-chérie-mais-ça-va-pas-du-tout de Cristina Cordula.

La première idée qui me vînt à l'esprit, en entendant la pluie s'abattre sur mes Vélux, c'était :

ne plus jamais croire que l'été va arriver un jour

En effet, depuis bientôt six ans que j'étais coincée en Bretagne sud, voire en Vendée nord - nul ne le saurait jamais - j'avais eu maintes fois l'occasion de vérifier que du printemps, on enchaînait directement et sans ménagement sur l'automne.

J'en étais là dans mes réflexions profondes quand celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile se mit soudainement à brayer que c'était plié,

un plan d'austérité venait de s'écraser sur la France.

Comment, dans mon baratin de mardi, avais-je pu oublier ce détail si croustillant ?

Ma faute était impardonnable.

Il faut dire que depuis que certains nantis français, dans un élan d'altruisme sans pareil, avaient annoncé qu'ils souhaitaient mordicus participer à l'effort national, j'avais lâché tout cynisme et décidé, dans la foulée, de n'être plus qu'amour.

La vie était vraiment beautiful, nom d'un chien.

Cependant, l'affaire avait l'air de se corser. Avide de savoir à quelle sauce le français moyen allait encore être griognoté, je tendis l'oreille vers notre ministre du budget qui, en deux temps trois mouvements, me rassura sur l'équité du plan de rigueur.

Les riches allaient bien mettre la main à la poche. Un peu. Quant aux autres,

privés de sodas.

La douche froide. Pas pour moi qui déteste cordialement tout ce qui ravage une pièce de monnaie en moins d'un quart d'heure, mais pour l'image d'Uma.

Ben oui.

Imaginez un peu que le type en sueur qui l'interviewe colle à cette nouvelle réalité :

And you, would you... have some Schwe...

just me... and you ?

I'm sorry, Uma, but you mean tax, right ?

Honnêtement, moi, je crois que les français peuvent s'estimer heureux car quand un auditeur a téléphoné en demandant pourquoi le train de vie de l'Etat n'était pas remis en cause et le salaire de mon-PDPA-bien-aimé diminué, notre ministre du budget a rétorqué que s'il avait été décidé de réduire la rémunération des français, comme l'avaient fait certains pays d'Europe, là, le gouvernement, grand seigneur, aurait fait un geste.

Comme-qui-dirait, on a eu chaud.

Enfin, moi, je dis ça, je dis rien.

Après tout, en tant que demandeuse-d'emploi-de-longue-durée-totalement-épanouie-par-cet-été-torride-de-deux-jours, je m'en battrais l'oeil, d'une éventuelle réduction de salaire.

Vous savez quoi ?

L'avantage de l'abandon du baratin du lundi matin, c'est que désormais, je peux baratiner deux ou même trois fois par semaine et ce bonheur incommensurable qui va nous être inssuflé jusqu'en avril 2012 risque fort de m'inspirer.

Fichtre, il est bien trop tôt pour boire de l'acool, mais, ce soir, à coup sûr, je lève mon verre à la réussite de ce plan anti-déficit.

Quoi ?

Le vin et le rhum restent des niches fiscales !

Bonne journée à tous.

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23 août 2011

Le baratin du mardi 23 août 2011

Quand la canicule tombe sur le bled, en général, on le paie très cher dans les jours qui suivent. Depuis 48 heures,

fini le naturisme at home,

il fait gris et il pleut.

L'occasion inestimable pour se punaiser dans le crâne que l'été 2011 est dead et que la rentrée approche à grands pas, avec son lot d'échéances et de nouveautés promettant une vague d'allégresse :

- l'odieuse-virée-au rayon-des-fournitures-scolaires le 6 septembre, pile au moment où Leclerc ressemble à La Mecque, tout ça parce que l'école de la République du bled n'a pas encore trouvé le moyen de fournir cette stupide liste crayons-gomme-ardoise avant le jour de la rentrée,

- le troisième tiers à règler aux seigneurs et qui, comme je ne peux décemment pas m'offrir une chaudière neuve tous les ans et bénéficier ainsi de la poignée de niches fiscales concernant les classes moyennes - pour le peu de temps qu'il lui reste encore à vivre avant d'être trucidée pour raison d'Etat -, va douiller et anéantir derechef tous mes espoirs d'escapades automnales,

- mon Léon qui, balloté entre les productions intensives de choux à la crème et la réunionite aigüe dont souffre sa boite, va endosser sa cape d'invisibilité du lundi 7h au vendredi 20h, me laissant affreusement seule pour affronter Miss Cocotine et son aversion naissante pour le français,

- la reprise de la bataille sanglante à tendance purulente des supposés grands de l'hexagone en vue des élections de mai 2012, méticuleusement retracée par ma-boite-à-Ferrari et celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile et dûment épicée par le retour apparemment imminent au pays de celui-qui-devait-sauver-la-France-s'il-ne-s'était-pas-égaré-là-où-vous-savez,

et surtout

- mon nouveau conseiller Pôle Emploi qui va me tomber sur le paletot puisque je fais fièrement partie des bleu-bites nouvellement inscrits, sommés de venir rendre des comptes sur leurs méthodes de prospection s'ils n'ont pas réussi à se recaser après 3 ou 4 mois d'inscription.

Voilà comment je pourrais démarrer ce baratin de fin d'été...

Sauf que.

Après les deux râteaux qui m'ont partiellement édentée fin juin, j'ai rendu les armes et décidé que, dans ma tentative de séduction des entreprises nantaises comme dans celle de la FPT du coin, il fallait que j'implore de l'aide.

Du coup, j'ai appelé l'association Un parrain-un emploi au secours, puis le CCAS de mon bled en clamant haut et fort je-suis-au-bout-du-rouleau et help-Dieu-vous-le-rendra-enfin-peut-être. Et après avoir résister à la folle tentation de m'auto-radier de Pôle-Emploi, je me suis dit que je ferais mieux d'attendre sagement mon prochain entretien, au cas où une lueur de génie traverserait l'esprit du mercenaire-qui-a-12-minutes-chrono-pour-remettre-les-brebis-galeuses-dans-le-droit-chemin.

Vous le croirez ou non,

je suis remplie d'espoir.

Sous peu, des cendres de la-chômeuse-de-trop-longue-durée-ayant-échoué-par-hasard-dans-un-bled-paumé-du-double-four*-où-il-fait-gris-330-jours-par-an, il renaîtra la-femme-hyper-active-qui-assume-à-l'aise-Blaise-boulot-marmot-épiceriecuisineménagejardinagebio-tricot-Bricodépôt-libido-et-affiche-volontiers-sa-vie-si-saine-et-si-sereine-de-néo-rurale-ayant-sciemment-choisi-la-banlieue-de-Nantes-the-place-to-be-d'après-les-magazines-du-monde-entier dans la peau de laquelle je crève d'envie de me glisser depuis six longues années que je claque d'ennui entre les quatre murs de ma bicoque.

Et là, je n'aurai plus rien à vous raconter.

C'est ballot, ça.

* un clic ICI et, chanceux que vous êtes, vous saurez ce que veut dire double-four...

7 juillet 2011

Le baratin du jeudi 7 juillet 2011

En avril dernier, j'avais juré que, foi de Cocotine, je ne repasserais pas un automne et un hiver à me morfondre dans ma peau de

MAF-frustrée-pestant-sur-son-sort

et les jours passant, je m'étais doucement fait à l'idée optimiste, voire utopique, que des deux cartes sur lesquelles j'étais en train de miser, il en sortirait forcément une gagnante. 

Ainsi, pendant de longues semaines, je me suis doucement imaginée tripotant des kilos de pate et roulant des croissants pur beurre sous l'oeil bienveillant d'un maître d'apprentissage généreux et pédagogue, toute de blanc vêtue et le nez plein de farine, puis ouvrant ma-boulangerie-rien-qu'à-moi évidemment baptisée avec émotion "Le pétrin de Cocotine".

Parallèlement, j'ai abondamment fantasmé sur cette offre rencontrée sur Cap Territorial en me disant que si, par un hasard extraordinaire, je n'étais pas apprentie boulangère à la rentrée, je serais forcément applaudie par un jury qui ne manquerait pas de me convoquer tellement mon savoir-faire bureaucratique était impressionnant et alléchant et enfin admise dans la caste des fonctionnaires territoriaux du double-four. Dans un petit coin de mon cerveau disloqué, je me voyais déjà débarquer au sein d'une équipe compétente, accueillante et charmante et poser triomphalement mon mug customisé sur un bureau qui serait désormais le mien.

Autrement dit, mon printemps 2011, tendrement bercé par mes-5-gouttes-du-soir, restera l'un des moments les plus forts de cette année que j'ai attaquée, rappelez-vous, en promettant croix-de-bois-croix-de-fer-si-je-mens-je-vais-en-enfer que je sortirais du lot des pessimistes.

Comme quoi, je suis une fille fiable.

Le souci, c'est que le 21 juin, l'été est arrivé, et là, tout est parti à vau-l'eau. Du coup, entre deux périodes d'apathie totale, l'envie furieuse de claquer le baigneur à tous ceux qui clament haut et fort que quand-on-veut-on-peut m'a à nouveau submergée.

Le 23 juin, je réalisai soudain que mon projet de devenir boulangère à 47 ans n'avait ni queue ni tête et, la mort dans l'âme, j'abdiquai en me taxant au passage d'un cinglant mais néanmoins réaliste t'es-vraiment-qu'une-bille-tu-rates-tout-ce-que-tu-entreprends.

Cependant, il demeurait au fond de moi un soupçon d'espoir et je décidai, sur un coup de tête, d'arrêter de me brider les neurones à coups de molécules douteuses et affrontai dignement ma période de sevrage et des nuits nettement plus courtes.

Pourtant, les jours défilant, il a bien fallu que je sorte peu à peu ma tête du sable. J'avais beau me scotcher à ce damné téléphone, il refusait obstinément de sonner.

Ca sentait le purin.

Hier, n'y tenant plus, je composai donc le numéro du service concerné et en moins de deux, je me pris une claque magistrale dans la figure.

Le recrutement était bouclé.

Ainsi va ma tentative de réinsertion dans le monde professionnel. Il est donc grand temps de m'accorder une pause réparatrice et de décliner le concept tellement vital du

carpe diem

histoire d'éviter de casser toute la vaisselle que j'ai mis des années à chiner minutieusement.

Forte de vos compliments narquois et des encouragements de mon Léon qui, regardant d'un oeil goguenard ma guirlande crochetée, m'a demandé, lubrique, si je ne pouvais pas me fabriquer un soutien-gorge en carrés de Mémé ,

j'attaque le bikini de l'été 2011.

Et comme ma copine Dom, qui voit bien que je suis au bout du rouleau, m'a refilé trois Elle et un Marie-Claire, pariant sûrement sur le fait que décortiquer mon horoscope de l'été ou me passionner pour des articles du genre j'aime-faire-l'amour-à-plusieurs m'aideraient à passer juillet et août sans encombre, j'ai trouvé de quoi alimenter mon désir de vivre et je vous annonce donc très solennellement que

je vais sublimer mon corps

en 15 jours seulement

En 30, c'était pas jouable, j'aurais raté mon départ en vacances. J'ai donc été obligée de m'inventer une formule accélérée encore plus coriace et le 20 juillet, je serai, moi aussi,

douce, dorée et sexy

conditions sine qua non pour me glisser sans complexes dans le maillot susnommé.

C'est ballot, vous n'aurez pas de photo !

Alors, elle est pas belle, la vie d'une chômeuse-de-longue-durée-boudée-par-le-monde-grillagé-des-actifs-du-double-four ?

pu

Illustration Gil Elvgren

23 juin 2011

Maroquins à volonté

L'inactivité mène à la créativité, c'est bien connu.

Entre deux brides, je me suis dit que le respect d'un programme étant somme toute assez accessoire, il était bien plus opportun de penser à distribuer les maroquins :

Nicolas, je te propose d'être Premier Ministre. C'est toi qui bûcheras et moi qui brillerai dans les médias.

Ensuite, sur mes conseils avisés, tu nommeras :

  • MC à l'Artisanat, elle nous mettra un peu de poésie et de féminité dans les fournils de la République,
  • Peau d'Anne et Katell au Tourisme, elles ont moult heures de vol,
  • Petite Terrienne à la Jeunesse, elle déborde d'énergie,
  • Ovar au Travail, ça la changera de la sieste,
  • Lodulot à l'Ecologie, elle règlera l'histoire du gaz de schiste,
  • Drinette à la Santé, elle a plein de recettes de crèmes qui remettront d'aplomb le budget de notre bonne vieille Sécu,
  • cc et Doudette à la Culture, elles ont chacune plusieurs yeux pour lire et des tas d'oreilles pour écouter,
  • Philippe à la Communication, il vient juste de se lancer avec brio dans la télé bloguesque,
  • Chouchenn à la Fonction Publique, elle a de la bouteille.

Mais à l'Intérieur, je mets qui ? Il me faut quelqu'un à poigne pour succéder dignement à celui-qui-travaille-actuellement-d'arrache-pied-à-la-réélection-de-mon-PDPA-bien-aimé. Merci de bien vouloir candidater le plus vite possible.

Un casse-tête sans nom, ce futur job, et un coup à me mettre à dos celles et ceux que je n'ai pas nommés.

Je me demande si je ne vais pas me dégonfler.

Allez, 3 mailles en l'air, une bride, deux mailles en l'air...

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20 juin 2011

Le baratin du lundi 20 juin 2011

Dans mon bled du double four, il fait gris et froid depuis trois semaines. A un pouce de l'été, c'est le plein automne et ma compresse de lin et mon thé bouillants à portée de main, j'envisage sérieusement d'attaquer ma déco d'Halloween.

Comment vous dire ?

J'ai une patate du diable.

Il faut dire que je sors d'une petite sauterie de Pôle Emploi - sans croissants Fauchon, ni thé Mariage, ce que je déplore vivement - qui ne m'a rien appris de vraiment neuf, ni sur le système, ni sur le bassin d'emploi de Nantes, si ce n'est que le métier si folichon d'assistante commerciale fait apparemment partie des 15 premiers recherchés par les demandeurs d'emploi et des 15 premiers recherchés par les employeurs.

Vous avouerez qu'être stupidement scotchée dans la première liste depuis

5 ans et demi (vérification faite ce matin sur ma superbe feuille Excel !)

sans jamais avoir réussi à établir une relation durable avec la seconde, ça relève de l'exploit. Mais que voulez-vous, je suis comme ça, j'aime les défis et soutenir la gageure ne me fait pas peur. Pour n'avoir eu aucune réponse à mes dernières candidatures, je pense pouvoir facilement continuer sur ce bel élan et peut-être, si la chance me sourit, péter le record des 10 ans d'échec.

En cette matinée torride de bilan nauséabond, je préfère m'abstenir de vous donner mon point de vue sur ce que j'ai perçu du recrutement dans la FPT et le fait que cela fait bientôt

1 an

que j'appartiens au joyeux petit monde des lauréats de concours de catégorie C sans avoir eu quoi que ce soit de vraiment palpitant à me mettre sous la dent.

En même temps, le point positif dans tout ça, c'est que je n'ai plus que deux ans à m'interroger sur l'intérêt d'avoir planché sur une explication de texte et un tableau numérique à La Beaujoire pour en arriver là. Après, mon concours, je pourrai toujours me l'encadrer et l'accrocher dans mon bureau tout neuf entre deux chefs-d'oeuvre au point de croix. Vous imaginez bien, en effet, que pour garder quelques neurones sains, il faudra forcément que je m'invente de nouveaux passe-temps salvateurs.

Remarquez, il me reste toujours cette possibilité de bifurquer dangereusement vers une carrière de boulangère et d'ailleurs, demain, à cette heure-ci, j'en saurai plus puisque je suis convoquée à une réunion d'information à 9h30 à l'autre bout de la ville.

Vous savez quoi ?

Il se pourrait qu'un de ces quatre, il me vienne cette envie flamboyante de singer notre MIEE* et de quitter le plateau en déclamant :

Bon, j'vous laisse, j'me casse, j'me barre.

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* Si le pourquoi du comment vous a échappé, allez voir LA.

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30 mai 2011

Célibataire

Certes, j'aurais pu décider de passer cette soirée à boire des Campari orange - mon pêché mignon - dans un lounge en refaisant le monde avec une poignée de copines tout excitées à l'idée de débattre de ce sujet brulant :

La France est-elle en proie

à un machisme archaïque ?

Mais n'ayant plus aucune illusion en la matière depuis qu'un jour sans gloire, à la question :

- Mais pourquoi tu as payé des études à rallonge à mon frère et que moi, je n'ai jamais eu grâce à tes yeux ?

ma propre mère m'ait répondu :

- Oui, mais lui, c'est pas pareil, il avait besoin d'avoir un métier,

j'ai renoncé à partir m'encannailler dans la capitale du double four.

Après tout, j'étais chef de famille par procuration et la morale judéo-chrétienne m'interdisait de me vautrer dans la débauche en l'absence de mon Léon.

Il fallait trouver une parade.

Et là, j'ai eu cette lueur de génie :

Je me suis offert une soirée pyjama.

Quoi ?

Pourquoi vous vous moquez ?

C'est bien, une soirée pyjama. Et puis d'ailleurs, je ne l'ai pas passée avec n'importe qui.

J'ai choisi d'assister aux conversations inédites de Pierre Moscovici et Michel Onfray dans un Face aux Français concernant la morale en politique et j'ai enchaîné avec la dernière Semaine Critique de FOG ponctuée par la semaine mythomane de mon Nicolas-bien-aimé (à revoir en cliquant sur mots en couleur, si ça vous intéresse).

Samedi, à 00h27, je me suis couchée, épuisée mais heureuse, sur cette folle veillée en solo.

17 mai 2011

Le baratin du mardi 17 juin 2011

Avant d'entrer dans la fosse aux lions, j'avais sagement pris conseil auprès de mon-toubib-préféré : "Je vais passer 5 nuits dans une boulangerie, je fais quoi ?". Sûr de lui, il m'avait rétorqué : "Si vous travaillez, vous arrêtez.", misant apparemment tout sur le dicton  "Le travail, c'est la santé."

Disciplinée, j'ai donc cessé d'avaler mes-5-gouttes-magiques, persuadée qu'effectivement, ce n'était pas le moment de dormir comme un plomb quand mon-innommable-réveil-Nature-et-Découverte se mettrait à cuicuiter à 3 heures du matin.

Oui, mais voilà. Cette interruption de traitement m'a certes permis de décaniller pour multiplier les pains sans encombre mais elle m'a, en revanche, déclenché des hallucinations terrifiantes et des troubles de perception déconcertants.

Jugez vous-mêmes.

Dimanche matin, alors qu'à 7h23, j'ouvrais mon Mac pour vous faire part de mes états d'âme, je suis tombée sur une page Orange qui annoncait l'arrestation de celui-qui-devait-bientôt-rentrer-au-pays-pour-nous-sauver. Mon coeur s'est mis à palpiter, mes yeux sont sortis de la tête et mes jambes ont flageolé. Consciente que mon sevrage pouvait occasionner des périodes d'égarement, j'ai filé sur le site du Monde, puis sur celui de Libération et enfin sur Rue 89. Partout, c'était le même refrain. Il était question d'une sombre affaire de moeurs que, prude comme je suis, je n'oserai jamais vous dévoiler ici.

Immédiatement, j'ai ingurgité 1 litre et demi de tisane d'aubépine pour me calmer.

Mais dans les heures qui ont suivi, mon malaise s'est amplifié. Chez Bruce, chez Yves ou chez David, tout le monde ne parlait plus que de lui. Je divaguais, le voyant sortir d'un commissariat de Harlem, menotté et encadré de cinq policiers, le tout bombardé par les flashes du monde entier. La presse internationale s'en pourléchait les babines et sortait des titres plus pervers les uns que les autres.

Pour tenter de sortir de cette fièvre galopante, je me suis jetée dans une baignoire d'eau bien fraîche. Sans succès. J'ai ensuite vu défiler tous les grands de l'hexagone, certains franchement pâlichons, d'autres dissimulant leur jubilation. Tout s'emmêlait dans mon imagination et les mots les plus violents s'entrechoquaient : complot, carrière brisée, justice, griffures, chaud lapin, séisme, présomption d'innocence, victime, séducteur, défense, ADN, 70 ans de prison.

Là, j'ai décidé de me coller un sac de glaçons sur le crâne. Ca ne pouvait plus durer. A coup sûr, mon Léon allait me faire interner et me coller sous tutelle.

Mais rien ne m'a apaisée et mon delirium tremens s'est accentué. Je me suis retrouvée en plein tribunal pénal avec une juge américaine qui l'interrogeait et qui décidait de l'enfermer dans une prison dangereuse et surpeuplée flanquée sur une île, pendant que ses deux avocats remballaient leur caution d'un million.

Là, j'ai commencé à douter.

Et si c'était vrai ?

Ce serait monstrueux.

Et si c'était faux ?

Ce serait crapuleux.

Transpirant à grosses gouttes et incapable de croire pareilles horreurs, j'ai fini à genoux pour implorer le ciel de larguer Jack Bauer, Derrick, le commissaire Moulin, the mentalist et Maigret afin de connaître enfin la vérité.

Ce matin, après une nuit bourrée de cauchemars épouvantables où la-fille-de essayait d'égorger mon PDPA-bien-aimé sur le toit de l'Elysée et où vêtue d'une combinaison orange, je jetais dans une urne un bulletin estampillé UMP, mon état s'était fortement aggravé.

Et là, au lieu des héros sus-nommés, c'est Papy Pale et Mamy Marisa que j'ai vu débouler.

Vous ne devinerez jamais ce qu'ils m'ont annoncé.

Un bébé à l'Elysée.

Exténuée, je me suis couchée en attendant les infirmiers.

Vous ne pensez pas que je devrais vite fait bien fait reprendre mes-5-gouttes-du-soir ?

26 avril 2011

Le baratin du mardi 26 avril 2011

Franchement, ce soir, j'ai beaucoup hésité entre pleurer devant Tchernobyl forever et venir jouer la martyre sur mon blog. Lâche, comme d'habitude, j'ai opté pour l'exercice le moins douloureux.

Car je dois avouer que depuis que, de manière bien trop impulsive, j'ai envoyé paître ma Bri et son fouet, je ne suis plus que l'ombre de moi-même.

Elle me manque.

Bien sûr, vous êtes là, et je loue chaque jour votre sympathie... mais il faut bien reconnaître que vous êtes un peu trop conciliant(e)s, trop aimables, trop indulgent(e)s, trop poli(e)s. Elle, bon sang de bois, elle avait du chien et on pouvait compter sur elle pour nous coller une ambiance du diable.

Incontestablement, il y aura un avant et un après Bri dans ma vie de blogueuse éperdue.

Honnêtement, avant qu'elle ne débarque dans ma vie comme une tornade, je ne m'étais jamais posé cette question pourtant essentielle :

Mais quelle mouche m'a piquée

d'appeler l'homme "l'homme" ?

Décidément, ma Bri me poussait dans mes retranchements et des années de divan ne suffiraient sans doute pas à décortiquer le pourquoi d'un tel choix.

Après tout, si ce nom somme toute commun la défrisait, il fallait que je m'attelle à la tâche et que je trouve quelque chose qui soit à la hauteur de ses attentes. C'est là que, consternée, j'ai vu les limites de ma créativité :

  • mon mari... beurk, trop conventionnel,
  • mon conjoint... ouh la la, trop formel,
  • mon époux... mille fois pire, trop prout-prout,
  • mon Chéri... ah non, ça me rappelle Sheila, Patrick mon chéri, ça va pas être possible,
  • mon ange... ben voyons, il ne le mérite pas,
  • mon amour... ça, c'est réservé pour les grands jours,
  • ma moitié... ben ça, ça serait le pompon,

et puis beaucoup trop possessif, tout ça... euh... euh...

  • Loulou... non, je deviendrais Chouchou, j'y perdrais mon identité,
  • Robert... bof, ça ferait de moi Raymonde, trop Bidochon,
  • l'extra-terrestre... pile poil le profil, mais trop long,
  • Cocotin, c'est déjà pris...

A court d'idées, je me suis précipitée sur Wikitruc et j'ai lu attentivement :

Un mari est un homme uni à une autre personne par le mariage. On utilise aussi le synonyme d'époux. Le nom vient du latin maritus qui signifie nuptial, ou selon certains, vient du grec, mar qui signifie maître.

  • mon maître... faut pas pousser, déjà que je me sens emburkanée, des clous.

Là, la colère a commencé à monter en moi.

J'avais déjà une foultitude de soucis,

ma Bri venait d'en ajouter un de plus à la liste.

J'en étais là, à ronchonner, quand j'ai regardé l'heure.

Non ! C'est pas possible. 20h00. Mais il est où encore ?

Plus de nouvelles de lui...

plus de nouvelles d'elle... qui, audacieusement, lui a envoyé des bises ici même...

Louche, l'affaire devenait infiniment louche.

Il se serait pas barré avec ma Bri quand même, mon mari, mon conjoint, mon époux, mon Chéri, mon ange, mon amour, ma moitié, Loulou, Robert, l'extra-terrestre, Cocotin (ah tant pis, le levain s'en remettra, lui), mon maître ?

Eh, Léon, reviens !

Tiens Léon... C'est pas mal, Léon...

15 avril 2011

Le baratin du vendredi 15 avril 2011

Si vous me jurez ne pas le répéter, je vais vous avouer quelque chose d'intime.

Vous avez craché ?

OK, alors... Je crois que je suis tombée amoureuse de notre Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation. Vous voyez de qui je veux parler ?

Allez, les filles, ne me dites pas que vous restez insensibles à son charme et son humour ! Moi, je le trouve irresistible et follement amusant. Début mars, il a sorti un livre intitulé "Le mieux est l'ami du bien" et propose donc à tous les intenautes le spot pub ad hoc, quelques minutes de distraction que je vous recommande chaudement.

Pour peu que vous soyez un peu anxieux pour des raisons d'emploi, de pouvoir d'achat ou que sais-je encore, ça vous détendra et vous permettra de voir la vie de manière un peu plus constructive.

travail, heureux, mieux-être,

propriétaire, locatiaire, choix,

santé, qualité, évaluation,

croissance, plaisir, écologie,

identité, mondialisation, régulation,

sécurité, justice, tranquillité,

création, éducation, culture,

pouvoir d'achat, fiscalité, finances poubliques,

mort, vie, recherche

LE MIEUX EST L'AMI DU BIEN

"Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut avoir ensuite le courage de le dire, il faut ensuite l'énergie de le faire."

Georges Clémenceau

Ca m'a filé un coup de fouet, moi, cette vidéo. Alors surtout ne venez pas m'embêter avec vos problèmes à deux balles,

JE PLANE.

Attention, j'entends des mauvaises langues au fond qui disent que c'est l'effet-des-cinq-gouttes-du-soir. Pas du tout, je suis POSITIVE de nature.

Vous n'aviez pas remarqué ?

Quelle tristesse !

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13 avril 2011

Le baratin du mercredi 13 avril 2011

Pour le bien du chômeur qui comme chacun sait, surtout ceux qui n'ont jamais eu le bonheur de se faire ballotté de l'ANPE aux Assedic jusqu'à avoir envie de se passer la corde au cou, ne fait rien de ses journées et se la coule douce en palpant les indemnités, et pour éviter sa désocialisation, certains proposent vingt heures de travaux d'intérêt général. A mon avis, au café du commerce, ça va faire jaser et les ifoyaka les plus savants vont se gargariser de cette nouveauté apparemment piochée chez les anglais.

Si je ne fais pas d'erreur, c'est en sortant du tribunal qu'habituellement, on écope de travaux d'intérêt général. J'imagine qu'une agence de com' pourrait être grassement payée pour rebaptiser ce qui est à la base une punition et qui pourrait ainsi devenir, à force d'euphémisme ingénieux, un bienfait pour l'humanité.

Pas de chance, c'est juste ce moment idyllique que j'ai choisi pour me ré-inscrire à Pôle Emploi. L'avantage, c'est que moi, on ne peut pas m'accuser de vider les caisses de l'Etat mais on pourrait bien me mettre le même sac que les vauriens qui, eux, en profitent sans vergogne.

Un coup à se retrouver couverte de rayures, un boulet au pied et un tatouage sur le bras.

Ca m'a foutu un coup. Voir mon destin basculer comme ça et finir comme Ma Dalton.

Il fallait faire quelque chose.

A bout de souffle, Pôle Emploi a fait appel à Jérome Bonaldi qui apparaît donc de temps à autre sur France 2 pour déclamer un "Bonjour et bienvenue dans "Je commence demain", une émission qui teste tous les métiers dans les secteurs qui recrutent, et ils sont nombreux !".

Alléchant.

Moi, ça m'a attirée comme un aimant. "Je commence demain !" C'est pile poil la phrase que j'aimerais pouvoir prononcer avec autant de dynamisme et de vitalité. En fait, mon grand rêve serait plutôt qu'on me dise "Tu commences demain !", histoire de ne plus jamais avoir à me colleter ces as du recrutement et prendre des dizaines de tartes en pleine poire. Finalement, les travaux d'intérêt général, ça pourrait peut-être m'aller...

J'ai erré une heure quinze sur le site de Pôle Emploi en me persuadant qu'il fallait absolument que je tourne la page sur un métier que je n'avais d'ailleurs jamais particulièrement aimé et que je passe les vingt prochaines années à m'épanouir dans un secteur EN DEMANDE. Un renversement radical des rapports de force, mon rêve absolu !

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Assistante maternelle

Responsable logistique distribution spécialisée

Tourneur-fraiseur

Georges Nieto, Responsable de la gestion du personnel à la Crèche familiale de la Ville de Paris
« C’est un métier qui se professionnalise. Il y a 15 ans, peu de formation était nécessaire. Depuis 1992, il faut un agrément et depuis 2005, les assistant(e)s maternel(le)s ont une formation initiale obligatoire avant d’accueillir des enfants. La formation est donc plus encadrée, ce qui conforte le choix des parents pour avoir un accueil de qualité. »
Découvrez ce métier avec Cecilia, assistante.

Séverine Mathieu, Directrice Logistique France chez IKEA France.
« La logistique est un métier d'avenir dans la distribution spécialisée car depuis longtemps, les grandes enseignes se sont focalisées sur le marchandising et marketing pour accroître leur chiffre d'affaires. La différence sur le marché se fait aujourd’hui au travers des métiers de la logistique. Aujourd'hui, le levier d'optimisation restant à leur disposition est la partie logistique. Elle permet de faire de nouveaux gains de productivité et de coût. La devise du métier est : ""le bon produit, au bon moment. »
Découvrez ce métier avec Jean-François, responsable.

Débosseleur

Educateur

Aide-ménager(ère)

Agent de voyage

Téléopérateur spécialisé

Chaudronnier

Electrotechnicien

Boulanger

Hote/hôtesse d'accueil

Boucher

Manager restauration rapide

Coiffeur

Technicien de maintenance ascenseur

Jardiniers d'espaces verts

Serveur

Enduiseur-facadier

Jean Bernard Prim, DRH de la fondation d’Auteuil.
«Dans la société actuelle, de plus en plus de jeunes sont perdus, en crise. Ils ont donc besoin de repères et de gens pour les guider dans la vie comme des éducateurs. Le métier d’éducateur fait partie des 100 métiers qui recrutent le plus en France.»
Découvrez ce métier avec Claire, éducatrice.

Hélène Bourgeade, gérante de “Maison et Service”, développement d’Antony.
« Le métier se professionnalise. L’agrément que nous avons obtenu (pour cinq ans et fourni par la Préfecture) permet aux particuliers d’obtenir 50% de réduction d’impôt pour le service à domicile.
Enfin, c’est également un métier de proximité, qui demande peu de compétences et qui fait l’objet d’un projet de recrutement de 200 personnes d’ici 2 ans à Paris (intra muros). »
Découvrez ce métier avec Christine, aide ménagère.

Myriam Lallemand, 39 ans, DRH de Voyageurs du Monde.
« Depuis dix ans le voyage se démocratise. Les gens partent de plus en plus en vacances à l’étranger et surtout les voyages coûtent de moins en moins cher sur certaines destinations. »
Découvrez ce métier avec Olga, agent commercial.

Pascal Jenssen, repreneur et dirigeant de la société Adexium depuis 2004.
« Quelle que soit la société, elle est concernée par la productivité de ses équipes. D’un autre côté la gestion des relations clients est très importante. C’est là que le rôle d ‘une téléopératrice devient indispensable, car un accueil téléphonique de qualité fait progresser la productivité de toute l’organisation de l’entreprise. C’est un métier porteur car toutes les entreprises ne font pas encore appel à des standards spécialisés pour assurer leur accueil téléphonique, le marché est donc ouvert ».
Découvrez ce métier avec Nelly, téléopératrice chez Adexium.

Lionel Barrull, PDG de l’entreprise ARRIBOT-AROM.
« L’avenir est bon car il y a beaucoup de travail dans ce domaine et peu de candidatures. En 5 ans, nous avons triplé notre chiffre d’affaires, notre effectif et notre clientèle. L’entreprise est passée de 3 à 9 salariés. »
Découvrez ce métier avec Alain, chaudronnier.

Christophe Laborde, directeur de l’agence Cégelec de Perpignan
« Les électriciens sont très recherchés dans le secteur du bâtiment. De plus, les innovations techniques créent de nouveaux débouchés : informatique, téléphonie, vidéosurveillance... Avec le développement de la domotique qui implique de nombreux travaux d’équipement électrique dans toutes les catégories de bâtiments, la demande en électrotechnicien est très forte. »
Découvrez ce métier avec Bruno, éléctrotechnicien de maintenance chez Cegelec.

Patrick Thelot, PDG fondateur du groupe Phone Régie.
« Le métier d’hôtesse d’accueil a de l’avenir car il ne peut pas être « délocalisé ». Le métier est également porteur car il commence à être connu dans les administrations qui par souci d’efficacité, de professionnalisme, de facilité de gestion du personnel font appel à des hôtesses extérieures. Avec le nombre d’administrations qui accueille du public, le marché a encore de beaux jours devant lui ! ».
Découvrez ce métier avec Blandine, hôtesse d’accueil au siège de Foncia.

Joel Sauvaget, propriétaire de la Sobreda.
« La boucherie artisanale embauche 4000 à 4500 personnes en France mais il en faudrait le double. La Sobreda a renouvelé 80% de son effectif sur les 5 dernières années à cause de départs en retraite. D’autres remplacements sont à prévoir dans les prochaines années au sein de l’entreprise ».
Découvrez ce métier avec Cédric boucher à la Sobreda.

Christophe Tanguy, DG de l’entreprise Pomme de Pain.
« Avec un taux de croissance situé ces dernières années entre 5% et 8% par an en volume entre 2003 et 2007, la restauration rapide est un marché en pleine expansion. L’évolution de la consommation hors du foyer a changé ces dernières années : le snacking, et notamment le sandwich représente ainsi 1 repas sur 4 dans le cadre professionnel, 1 repas sur 3 dans le cadre des loisirs et 1 repas sur 2 dans le cadre des voyages ».
Découvrez ce métier avec David, manager d’un restaurant Pomme de Pain.

Susana Pinto, DRH du groupe Provalliance.
« Le secteur de la coiffure compte 65 900 entreprises (soit environ un salon de coiffure pour 1 000 habitants), un chiffre qui augmente d’environ 5% par an et qui génère un chiffre d’affaires total de 5,35 milliards d’euros. Depuis 5 ans, le nombre de créations d’entreprises et de reprises est à la hausse. En 2008, le groupe a ouvert 18 nouveaux salons et nous embauchons 600 nouveaux coiffeurs par an.»
Découvrez ce métier avec Rajaa, coiffeuse polyvalente et manager, en charge d’un salon Franck Provost.

Emmanuel Mony, PDG de l’entreprise Tarvel.
« Aujourd’hui, les Français sont de plus en plus nombreux (7 sur 10) à choisir désormais leurs lieux d’habitations en fonctions des espaces verts environnants. Les sociétés et les collectivités aménagent de plus en plus d’espaces verts. Ce secteur est un secteur d’avenir car les postes à pourvoir sont nombreux ce qui fait que la profession est passée de 68 000 salariés il y a 10 ans, à 80 000 maintenant. »
Découvrez ce métier avec Frédéric, Chef d’équipe spécialisé développement durable.

Hôte-hôtesse de caisse

Chauffagiste

Ménanicien d'engins de chantier

Ambulancier

Plombier

Chargé d'assistance

Conducteur de transport particuliers

Coffreur-bancheur

Aide-soignant

Chef de chantier

Conducteur de bus

Barman

Guide accompagnateur

Vendeur en magasin

Technicien agricole

Carreleur

Femme/ Valet de ménage

Tailleur de pierre

Plaquiste

Chef de rayon frais

Esthéticien(ne)

Aide à domicile

Installateur de panneaux solaires

Diagnostiqueur immobilier

Animateur de loisirs

Technico-commercial

Agent de sécurité

Menuisier aluminium

Mr BALOCHE, Responsable agence FCA.
« L’isolation thermique par l’extérieur permet une économie de 40% de déperdition de chaleur, les travaux sont subventionnés par l’état … quoi de plus pour convaincre la population et développer le marché ! »
Découvrez ce métier avec Jean-Pierre, enduiseur-facadier.

Anne Mercier Gallay, DRH Monoprix.
« Si certains de nos magasins comportent 1 ou 2 caisses automatiques, elles sont destinées aux personnes très pressées, ce qui ne représente pas la majorité de notre clientèle, toujours plus exigeante et en quête d’attention. Pour répondre à cette demande, nous développons une politique de fidélisation et de personnalisation qui passe par une plus grande qualité de service. La présence de nos hôtesses d’accueil est donc aujourd’hui plus que primordiale dans cette relation entre le client et son enseigne. »
Découvrez ce métier avec Anaïs, Hôtesse de caisse chez Monoprix.

Hélène Gourvat, Gérante des ambulances Alizés.
« La population continue de croître et les sociétés d’ambulance s’ouvrent en fonction du nombre d’habitants, donc les sociétés ont de beaux jours devant elles. Le vieillissement de la population est aussi un facteur d’avenir puisque l’espérance de vie se rallonge et les personnes d’un certain âge ont besoin d’un transport sanitaire pour se rendre dans les centres de soins.
Découvrez ce métier avec Laurent, ambulancier.

Charles Quevreux, gérant de la société Lefèvre SA à Quimper
« Dans la construction d'ouvrages neufs ou la restauration de l'ancien, la taille de pierres manque de bras ! Les ouvriers qui partent à la retraite ne sont pas remplacés et la pénurie de main-d’œuvre commence à se faire sentir. Avec plus de cent monuments nationaux à entretenir, plus les biens des particuliers et des collectivités locales, les tailleurs de pierre ont encore de beaux jours devant eux ».
Découvrez ce métier avec Malo, tailleur de pierre.

François-Xavier Carpentier, Président de Coviva.
«Notre secteur ne connaît pas la crise. Le marché du service à la personne représente un chiffre d'affaires de 12 Milliards d'euros. C’est un chiffre en progression de 12% par an. Dans ce marché, les services aux personnes âgées sont utilisés par 72% des personnes de plus de 65 ans. Compte tenu du vieillissement de la population, on prévoit un triplement du marché dans les années à venir. »
Découvrez ce métier avec Claudye, aide à domicile chez Coviva.

Le bonheur à portée de main. Y'a au moins une chose positive dans tout ça : Bonaldi a trouvé un boulot, lui, et pas au SMIC, j'parie. Ca en fait un de sauvé.

Quant à moi, je relis la liste pour chercher ma vocation et si rien ne m'inspire,

je me lance dans l'effeuillage en maison de retraite

ou j'opte pour une carrière de cougar.

Vive la reconversion et rendez-vous vendredi à 9h50 avec mon nouveau conseiller !

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