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Le petit monde de Cocotine
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bidochon's life
18 avril 2012

SOS femme en détresse

Après cette journée d'octobre, j'ai fini par plonger dans mes photos de Crète de l'été 2010. C'était vital, j'allais boire la tasse. Et figurez-vous qu'en retombant sur cette brochette de blouses qui étaient exposées dans une rue de Réthymnon, j'ai soudain revu Léon m'interpeller d'un je-t'en-offre-une-? goguenard.

J'ai raté l'occasion de ma vie, non ?

D'appeler mon avocat, je veux dire.

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2 avril 2012

Le baratin du lundi 2 avril 2012

Quand, entre les fêtes, cette proposition de poste dans le forty one est venue atterrir dans ma vie comme un cheveu sur la soupe, il faut bien avouer qu'avec Léon, l'ambiance est devenue aussi tendue qu'entre Le Pen et Mélenchon.

C'est dire.

Et puis, allez savoir pourquoi, Bouddha a dû se dire qu'il chargeait un peu trop la mule, j'ai vu débouler Ninon' mum sur mes pages virtuelles, une sorte de Jeanne d'Arc du 41, armée jusqu'aux dents et prête à en découdre avec quiconque dirait du mal de sa région. Quelques échanges plus loin et je m'apercevais avec stupeur que dans sa malle, se cachait un copié-collé de notre histoire personnelle, si extravagante et si palpitante.

Là, je me mise à croire au destin et de fil en aiguille, j'en suis venue à la conclusion que le Loir-et-Cher pouvait finalement avoir un certain charme, ce dont j'étais déjà persuadée, mais sans jamais avoir eu l'intention d'y passer plus d'un week-end.

Malgré tout, au plus profond de mon petit être fragile, je me disais que si Léon ne remportait pas le trophée, ma vie s'en verrait amplement simplifiée. Traumatisée par mes enquêtes minutieuses sur ce coin de France, j'en étais même arrivée à trouver mille milliards de qualités à mon bled du double four.

Et pourtant ce qui devait arriver arriva :

Léon a décroché le pompon !

Et après l'avoir chaudement félicité pour sa ténacité et sa victoire, je suis tombée dans une période comme-qui-dirait bipolaire. Un jour, j'étais emballée par l'idée de tout flanquer à la benne pour tout reconstruire à 300 kilomètres et le lendemain, j'envisageais de brader Léon et ses ambitions faramineuses tressées en collier.

Sans parler des nuits où les effroyables prédictions de Philippe venaient me hanter. Je me voyais dans 20 ans en train de guetter les voitures qui passent, sur mon perron, un fichu sur la tête, un châle en tricot sur mes épaules, des sabots aux pieds, des bigoudis, du poil au menton et marmonnant "On dirait qu'ça t'gêne, de marcher dans la boue, on dirait qu'ça t'gêne de dîner avec nous".

Finalement, mon dos s'est bloqué, mes cervicales se sont pétées, mes clavicules se sont coincées et mes bras se sont tétanisés. Autrement dit, entre une corvée de dossier et une séance de kiné, je traîne comme un boa qui aurait des problèmes gastriques et même mon bien-aimé Thomas Legrand n'arrive plus à me passionner pour les frasques des supposés grands de l'hexagone.

Léon a signé, et demain, Léon va démissionner. Et en mode à-chaque-jour-suffit-sa-peine, je me suis définitivement connectée.

Vous savez quoi ?

Je suis à deux doigts de flanquer mes SMIC dans une croisière Costa.

8 mars 2012

Vive les femmes !

Je traîne toujours des pieds pour faire le repassage.

Et d'ailleurs, hier après-midi, j'ai passé mon demi RTT à saccager les refrains de Claude François en singeant les clodettes. Ca peut faire peur, j'en suis consciente. Même si j'évite la tenue ad hoc. Bref, je me suis payée une tranche de nostalgie débile. Ca m'arrive une fois ou deux par an. Somme toute, c'est raisonnable.

Du coup, c'est ballot, j'ai complètement oublié le fer.

Ce que n'a pas manqué de me faire remarquer Léon d'un charmant et culpabilisant : "T'as pas fait le repassage ?"

Mais comme je suis très forte, j'ai résisté à la vague de honte qui aurait pu m'envahir et ce matin, en regardant la date sur mon éphéméride à deux balles, je me suis dit que je tenais là ma revanche.

Et c'est comme ça que je lui ai mailé ce scud :

"Tu peux rentrer tôt ?

C'est la journée de la femme,

et pour fêter ça, c'est toi qui feras le repassage."

La réponse n'a pas mis longtemps à me revenir dans les dents :

"Pas avant 19h."

19h, ce n'est pas l'heure où l'on passe à table, ça ?

Bonne soirée de paresse

à toutes les femmes

qui détestent les tâches ménagères !

...le grand amour sans t'y attendre viendra pour toi, j'en suis sûr, il guérira tes blessures, le grand amour... ça s'en va et ça revient, c'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et ça revient, ça se retient comme une chanson populaire...

Tout bien réfléchi, je vais peut-être y venir, au string paillettes et aux talons de 14 cm, moi.

Jeudi 21h : Léon est à toutes vapeurs, c'est si bon. Voyez comme je me fais respecter quand même. D'ailleurs, il a dit à sa fille : "Demain, je te lirai une histoire pendant que Maman fera les courses." puis, il a ajouté en me regardant : "Demain, c'est fini, la journée de la femme." Tout est bon dans le Léon, moi, je vous le dis.

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Illustrations Gil Elvgren

5 mars 2012

Entre filles

Vendredi soir, Léon était invité à une petite sauterie à l'Atelier des Chefs, pour la deuxième fois en trois mois.

Le pauvre.

Jalouse à crever, j'ai pris ma fille sous le bras et je l'ai emmenée chez l'Hippopotame avantageusement flanqué dans la zone d'Atlantis, histoire de cramer les tickets resto du déserteur.

Non sans avoir auparavant rempli le caddie pour éviter toute surchauffe du culpabilitomètre.

L'occasion de discuter de la vie du monde avec elle et de me répandre en onomatopées face aux scènes d'horreur auxquelles cette enfant innocente est régulièrement confrontée dans la cour de récré : eh-ben-Théo-il-a-écrasé-les-lunettes-de-Salomé, Hugo-tu-sais-pas-il-a-craché-sur-Marie et même-que-Nathan-il-a-donné-un-coup-de-pied-dans-les-fesses-de-Sandra-oui-c'est-vrai.

Moi en train de siroter tranquillement ma sangria tout en me gavant de chips trop grasses : Et avec Alexandra, ça va mieux maintenant ?

Miss Cocotine, l'air sérieux : Ben, ça roule ma poule !

J'ai cru que c'était l'effet de l'alcool et puis, j'ai eu un accès de lucidité et je me suis dit que si sa mère n'employait pas toutes sortes d'expressions alambiquées et fleuries, on n'en serait pas là.

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7 février 2012

Le baratin du mardi 7 février 2012

Grâce aux conseils judicieux glanés ça et là, ce soir,

ça va beaucoup mieux.

Je sens que je vais pouvoir esquiver la psychothérapie obligatoire qui me guette si Léon s'offre une garçonnière dans le forty one et sauver ainsi les 235 € que j'aurai réussi à planquer dans le cochon rose à l'issue de mes 6 mois de contrat.

Car à force de réfléchir à la façon dont je pourrais survivre à Contres avec 81 km à parcourir pour aller à Orléans et 89 à abattre avant d'atteindre Tours, j'ai enfin trouvé la solution.

Vous savez à quel point je raffole des ifoyaka, ces petites gourmandises qui ne viennent absolument pas du Japon mais de la bouche de ma copine Catherine ou de celles de joyeux lurons croisés au hasard de mes pérégrinations.

T'as qu'à faire chambres d'hôtes.

Voilà l'idée brillante qui m'a été refilée en cadeau Bonux il y a peu et que j'ai accueillie avec tout l'enthousiasme dont je peux faire preuve devant ce genre de réflexion désopilante.

Complètement conquise par la reconversion proposée, je suis partie à la recherche du bien immobilier de mes rêves deux-chambres-pour-la-famille-et-trois-chambres-pour-mes-futurs-hôtes-avec-au-total-quatre-salles-de-bain et figurez-vous que, montre en main, il ne m'a pas fallu plus de 14 minutes pour le dénicher. Franchement, quand on voit toute la mauvaise volonté que j'ai mis, ces derniers jours, à regarder ce formidable projet de déménagement avec béatitude, ça fait de la peine.

566 800 €

Une belle longère comme dans Question Maison et Côté Ouest. Je ne touche plus terre. Dès demain matin, j'appelle ma banque pour boucler le financement en espérant que mon conseiller fermera les yeux sur le montant ridicule que je pourrai récupérer de ma bicoque actuelle et mes six mois annuels de SMIC en période faste. Et après, je prendrai mes crayons de couleur et comme Stéphane Marie, je me dessinerai un jardin extraordinaire puis j'irai dépenser une tonne de pognon dans le super Gamm'Vert que Chouchenn a eu la grande bonté de m'indiquer.

Vous savez quoi ?

Comme je commence à fumer des oreilles, je vais m'offrir

une énorme tranche de politique-de-l'autruche

et passer la frontière de ce pays magique où j'ai raté l'ascenseur social.

Après tout, au retour, Léon se fera peut-être taclé. Allez, c'est décidé, j'oublie les mails enflammés qu'il vient d'échanger avec les prédateurs du forty one.

Merci pour vos com' qui me surprennent, me boostent, me font rire. Et ça, c'est l'essentiel.

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5 février 2012

Le baratin du dimanche 5 février 2012

A vrai dire, je termine cette semaine dans un état proche de l'Ohio et vendredi, j'ai bien cru que j'allais rendre mon tablier de lauréate-de-concours-humiliée à cette bande d'ostrogots égocentriques et cyniques pour qui je gratte toute la journée sans la moindre satisfaction intellectuelle. Car, à des années lumière de la Silicon Valley, c'est à la main que je remplis bravement leurs dossiers depuis trois mois et ces pratiques des années 60 me remplissent à ce point d'allégresse que je me demande comment je vais bien pouvoir honorer la seconde partie de mon contrat sans avaler mon demi comprimé occasionnel tous les soirs.

Jamais je n'ai tant rêvé de voir le 30 avril arrivé. D'ailleurs, l'un de mes passe-temps favoris, c'est de cocher les jours sur le calendrier. Furieusement. En me motivant secrètement et avec tendresse par un grosse-nulle-t'es-engluée-dans-la-vase-trouve-le-moyen-d'en-sortir-ça-urge.

Et franchement, ce n'est pas le regard hébété de ma copine Nadine, rencontrée hier avec bonheur à la bibliothèque, qui pourrait m'aider à dédramatiser, ni sa conclusion aussi drôle que dramatique : "Bon, ben, tu peux rien faire. Y'a plus qu'à attendre."

Evidemment, si Léon et ses grandes ambitions n'étaient pas venues flanquer ma petite vie de chercheuse-d'emploi-peut-être-pas-pour-l'éternité-faut-y-croire en l'air entre les fêtes, j'aurais peut-être attaquer l'année 2012 avec davantage d'enthousiasme.

Figurez-vous qu'alors que je prospecte depuis sept ans sans autres perspectives que de me faire éjecter, lui, de son côté, vient de se faire chasser par un recruteur sans l'avoir cherché et surtout sans que sa vie professionnelle actuelle ne soit menacée. Pour être totalement honnête, je ne le vis pas bien. Car au moment où mon temps est compté pour faire valoir mon concours, il est à deux doigts de m'imposer un 13ème déménagement en 19 ans, ce qui fait, en moyenne, selon mes calculs savants, un tous les 1,46 an.

Ce qui me paraît assez désopilant, vu que je viens juste de poser les pinceaux après 6 ans d'abonnement à Brico Dépôt et que la maison étant désormais coquette, à mon sens, il est grand temps de passer à autre chose et profiter un peu de la vie.

Et si c'était pour tailler la route vers le sud, je serais moins amère, mais en réalité, c'est pour échouer dans un bled encore plus paumé que le mien situé si loin de Tours et d'Orléans que cela ne laisse aucune chance d'habiter en ville, ce qui m'a instantanément poussée à interroger Léon d'un tu-testes-ma-résistance-au-suicide-là, et qui, ironie du sort, s'appelle

Contres.

Et là, inévitablement, vous vous dites : "Elle en rajoute."

Même pas.

C'est juste pour recadrer le paysage. Au cas où vous fantasmeriez un peu trop sur les charentaises. En réalité, pour mes 15 ans de mariage, j'ai droit à cette question étrange mais néanmoins cocasse :

Es-tu pour pour aller à Contres ?

Enfin, ça, c'est pour la formule, car dans la vraie vie, c'est plutôt "Soit on déménage, soit je prends un appartement là-bas et je rentre le week-end", avant de conclure par un de-toute-façon-c'est-pas-fait.

Vous savez quoi ?

La qui-suit, elle n'a plus d'écrous.

D'insomnies en réflexions épuisantes, je m'en veux énormément de n'avoir pas persévéré dans ma lecture entreprise en juillet. Peut-être aurais aujourd'hui les clés pour affronter ce nouvel épisode de ma vie trop mouvementée et trop tourmentée.

Car lorsque Léon fonce tête baissée vers ce qu'il conçoit comme étant la réussite, et que, par ailleurs, il se plaît à rester enferré dans un quotidien qui me barbe, de mon côté, je veux vivre ma vie comme un roman et surnage dans un état de rêverie perpétuelle. Ma copine Nadine a mouillé sa chemise pour me rassurer en m'assurant que son comportement était typiquement masculin et du coup, je me dis que la solution ultime, ça pourrait être de le quitter pour une femme, histoire de changer de scénario après 31 ans passés à essayer de fraterniser avec les hommes. Ce qui me permettrait, en plus, d'aller en faire toute une histoire chez Sophie Davant et d'avoir enfin mon heure de gloire, avantage non négligeable.

Justement et heureusement, au milieu de ce marasme, la téloche est là pour pimenter mes soirées somme toute assez fades. Et d'ailleurs, dimanche dernier, j'ai assisté au show de mon-PDPA-bien-aimé et ça m'a complètement requinquée. Depuis, je suis à fond les ballons.

Ein, zwei, drei,

à peine le rideau rouge tombé, j'ai sauté dans un joli costume de bavaroise et depuis, c'est choucroute et pumpernickel matin, midi et soir. J'ai repris ma vieille méthode 90 d'allemand et comme c'était ma deuxième langue au lycée, je devrais revenir au guttural sans beaucoup d'efforts. Personne ne saura jamais que j'ai eu mon Bac du premier coup, juste pour échapper au commentaire oral de textes bourrés de mots truffés de consonnes.

Sérieusement, c'est stimulant, d'avoir un modèle. Après les Etas-Unis et l'Angleterre, c'est désormais l'Allemagne qui nous est proposée. Quelle bévue de partir bientôt à Londres. Si j'avais su, j'aurais réservé une croisière sur le Rhin ou je serais partie m'encanailler à Berlin, juste pour être raccord avec la tendance.

Tiens, pour me racheter, j'organiserais bien une petite fête de la bière au bled, moi.

J'y inviterais ma copine Nadine et il y a fort à parier qu'à son analyse "Bon, ben, tu peux rien faire. Y'a plus qu'à attendre.", elle ajouterait :

Pense plus, noie-toi dans la mousse !

Et vous imaginez bien que je suivrais religieusement ses conseils.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

22 octobre 2011

Faire d'une pierre deux coups

Je suis une fan inconditionnelle de Jamie Oliver depuis ses débuts. Rien de tel, quand on est mou du genou, que de plonger dans l'un de ses bouquins. En moins de deux, on a envie d'enfiler son tablier et de passer aux fourneaux pour régaler la compagnie.

C'est ce que j'ai fait ce matin en me lançant dans un plat que je cuisine depuis des années déjà et que surtout, j'adore manger : le risotto. Et celui-là était aux champignons.

A la place de la salade proposée, j'ai fait des épinards à la crème. Tout ça m'a pris 45 bonnes minutes et sans me lancer dans le cheese-cake. Pas très raccord au niveau timing donc.

Avec tout ça, mon Léon n'était pas loin de l'extase.

Et là, d'un coup, j'ai eu un doute. Se pourrait-il que le pourcentage d'altruisme pur qu'il a distillé dans le choix de mon cadeau soit infiniment moins élevé que je n'aurais pu l'imaginer.

Mon Léon ne serait-il qu'un fripon ?

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21 octobre 2011

And the winner is

Quand lundi à 9h02, j'ai dégainé mon portable pour crier au secours, je n'ai pas imaginé une seule seconde les conséquences que le récit détaillé de mes mésaventures pourrait bien générer dans la tête de mon Léon.

A 12h33, il me téléphonait pour me déclarer tout de go :

Ca m'a foutu un coup, ton histoire.

Depuis que tu m'as appelé, je suis tout mou.

Ca m'a scotchée. Lui qui, habituellement, faisait dans le Parent Normatif voire horriblement Persécuteur et que j'appelais, les jours de gand vent, Monsieur Ifoyaka, venait de se vautrer dans la plus extrême faiblesse, là, au creux de mon oreille déglinguée.

Et le gars d'en rajouter une couche, et non des moindres :

Je rentrerais bien maintenant pour te soutenir.

Là, comme-dirait-l'une-de-mes-fidèles-lectrices, je me suis demandé si c'était du lard ou du cochon et le sourcil gauche en l'air, j'ai fini par prendre peur.

Mon Léon avait le bourdon.

L'accumulation peut-être.

Pleine d'émotion devant tant de sollicitude, je lui ai envoyé des mots d'amour auxquels il a répondu avec la ponctuation ad hoc, et dans un élan de lucidité, je lui ai ficelé une conclusion synthétique et mortellement prosaïque :

Bon, ben, tout va bien alors.

On a vécu pire

et on a une petite fille merveilleuse.

Et puis, c'était pas le job du siècle non plus.

FUCK THEM.

Sa réplique m'a déclenché un hochement de tête :

Tu as un esprit de winner

et ça me plaît.

Vraiment, tout est bon dans mon Léon,

sauf qu'il écoute trop BFM, non ?

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NB : Le choix de la musique est purement forfuit.

10 octobre 2011

Croire en Coué

Des notes qui flanquent le diable au corps et un fond quasi psychédélique, vous avouerez que je fais de mon mieux pour booster l'ambiance un tant soit peu dégradée de ce blog à deux balles.

Et si j'osais...

je vous annoncerais presque que...

j'ai passé une bonne journée.

Quoi ?

Vous n'y croyez pas ?

Méchantes langues.

Du sac poubelle à gogo, deux tubes de colle ravagés, trois fichiers de bafouille immortalisés, le tout ponctué de merci-pour-votre-aide souriants, ma journée d'ex-et-future-chômeuse-de-longue-durée-en-passe-d'être-cataloguée-senior-pour-la-vie a frôlé l'épanouissement total.

Et si je vous annonce, qu'en plus, mon Léon, prêt à tout pour en finir avec cet odieux radiateur qui ose le défier, a décroché son téléphone pour fixer rendez-vous au plombier le 7 novembre, je sens que vous allez clamer que j'ai tout pour être heureuse.

Avec tout ça, à qui je vais aller me plaindre, moi, maintenant ?

Merci pour le partage !

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8 octobre 2011

Mort d'un bureau - épisode number 11

Ayant constaté que le feuillage de ma bignone jaunissait dangereusement, j'ai récemment interpellé mon Léon mis les pieds dans le plat :

- T'es au courant que l'automne va nous tomber dessus et qu'un jour ou l'autre, il va falloir se chauffer le poil ? En clair, le radiateur, tu t'en occupes quand ?

Le-gars-qui-n'aurait-jamais-voulu-être-plombier-et-qui-de-toute-façon-n'avait-visiblement-pas-les-capacités-pour a rétorqué en bombant le torse :

Tu vas voir, ce week-end,

l'affaire est bouclée.

J'ai haussé le sourcil gauche mais sans qu'il ne puisse le remarquer. C'eût été bien trop vilain de lui pouffer en pleine figure en lançant un "Ah ouais ?" de bad girl.

Ce qui fut dit fut fait.

Ou presque.

A 16h46 cette après-midi, mon Léon, rempli de bonne volonté, a attrappé ses pinces et sa bassine.

Flairant l'embrouille, je l'ai laissé seul face à son destin.

Quelques grossiéretés plus tard, il a déclaré pour la seconde fois :

J'y touche plus, à ce truc !

Puis il a soigneusement aligné son petit matériel ets'est jeté dans le tas de plumes recouvert de lin framboise, sauf sur l'accoudoir droit.

Du coup, ce soir,

on est deux à nager en plein spleeen.

Heureusement, c'est l'heure de l'apéro.

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