Cap à l'ouest
Vamos...
A la découverte des minoens
N'aimant pas particulièrement les hordes de touristes pommadés et ipaddés, nous avions, jusqu'à maintenant soigneusement évité la visite de
Knossos.
Le baratin du Routard étant, de surcroît, assez peu engageant - finalement, je ne partage pas leur opinion -, nous nous étions sagement contentés, en 2010, de déambuler à Kato Zakros sous un soleil de plomb et sans aucune explication.
Un tantinet frustrés par cette visite insipide, nous avons, en 2012, totalement occulté la civilisation minoenne.
Cette année, conscients de nos lacunes et avides d'en savoir plus sur cette société mystérieuse, nous avons prudemment attaqué par Gournia.
Vous le savez déjà.
Puis, nous avons décidé qu'il était grand temps de filer voir ce qu'avait bien pu fabriquer ce fameux Sir Arthur Evans pour alimenter autant de polémiques.
Mis à part la queue à l'entrée, la queue pour le guide, la queue aux toilettes et Miss Cocotine qui, pour avoir refusé de boire et de manger avant les festivités, est tombée dans les pommes avant le portique sud, la balade s'est avérée passionnante.
Cerise sur le gâteau, le Musée Archéologique d'Héraklion qui était fermé depuis des années, venait juste de réouvrir et foi de Cocotine, il n'était pas question que je rate une occasion pareille.
Les deux combinés, c'était épatant.
Bilan des courses, il ne me reste plus qu'à racheter un billet d'avion. Je n'ai pas eu le temps de voir Malia et Phaïstos.
Potions magiques
A quelques kilomètres à l'est de Réthymnon, dans le village de Maroulas, se trouve le
et je comptais bien ne pas rater cette occasion de m'acheter deux ou trois mélanges concoctés avec amour par cette herboriste (Loneply Planet p.88).
Et se pourlécher les babines
Méditer là-bas, c'est facile
Agia Triada, c'est mon monastère préféré en Crète. Voilà pourquoi j'y suis encore retournée cette année.
Histoire d'avoir mon content d'huile d'olive et de miel à ramener pour ma survie au bled.
Et puis de frôler l'extase quand, en fin d'après-midi, le couchant lèche les ocres et que le moine, dans un rituel curieux, appelle ses deux ou trois compères à la prière.
De quoi apaiser mon âme en détresse.