Back to July
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce 2473ème message aura mis du temps à mûrir.
Jamais pareille aventure ne m'était arrivée depuis la naissance de ce-blog-à-deux-balles.
L'angoisse de la page blanche.
Faudra que je pense à raconter ça à Busnel le jour où il m'invitera.
Remarquez, c'était prévisible.
Fin juin, j'étais totalement décrépie, vous l'avez bien senti.
Une cure de mizithra s'imposait.
Et mieux vaut que je vous parle de ça plutôt que des seaux de pluie qui sont tombés en août sur le double-four ou de mon retour mouvementé dans ma collectivité.
Bon vent Papa
Léon étant sujet à des crises de matérialisme aigües, j'ai proposé à Miss Cocotine de ne rien lui acheter pour la fête des pères.
Elle a adhéré à mon projet et lui a fabriqué un portefeuille magique rempli de petits bons.
Ce dimanche là, on s'est donc levé de bonne heure pour filer à Saint-Brévin-les-Pins.
Partager des moments rares,
c'est pas plus mal que de dépenser des sommes folles pour des objets qui ne servent pas forcément à grand chose, non ?
Made in Normandie
Et mercredi, la brume s'est abattue d'un coup sur Port-en-Bessin.
Char à voiles annulé, balade sur la plage reportée, escapade sur la jetée différée.
Scrabble, tapisserie de Bayeux, lecture, Juno Beach Centre, dessin et plaisirs gourmands à l'Angle Saint-Laurent, il en fallait plus pour m'abattre.
Les vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles tombe la pluie, moi,
j'aime la Normandie.
Cependant, vendredi à midi, après trois jours d'opacité, j'ai craqué, j'ai tout remballé et je suis rentrée dans le double-four.
Plein sud, il faisait beau.