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Le petit monde de Cocotine
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22 octobre 2010

Minorités

L'homme vient de m'offrir ce très beau livre sur les minorités ethniques en Chine.

Grâce à l'association Couleurs de Chine, nous sommes parrains d'une petite fille depuis quatre ans et l'aidons à aller à l'école car sa famille ne peut pas assumer les frais de scolarité. Elle fait partie des Zhuang, la plus grande minorité chinoise (il existe 56 groupes ethniques dans le pays) et habite un village de montagne, Jiaxu, dans le Guangxi, au sud-est de la Chine, à la frontière vietnamienne.

Chaque année, nous recevons son bulletin scolaire et franchement, pour moi, c'est un moment d'émotion.  Songer à elle qui, très loin d'ici, peut aller à l'école simplement parce que je me suis privée de l'achat de deux tee-shirts ou de quatre CD, c'est énorme. L'occasion de sentir que cette vie n'est pas totalement dépourvue de sens.

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22 octobre 2010

Rêver

Enfin, j'ai réservé pour l'expo La Soie & le Canon qui est présentée au Château de Nantes depuis juin et qui fermera ses portes le 7 novembre prochain. Il était temps !

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22 octobre 2010

Soleil d'octobre

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21 octobre 2010

Tricoter pour oublier

A fond sur les aiguilles. Une maille endroit, une maille envers, une maille endroit...

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21 octobre 2010

Métamorphose

Je profite de mon dernier coup de coeur pour répondre à la demande de ma copinaute Bleu Grenadine concernant la façon de patiner un cadre ancien.

Celui-ci était doré quand je l'ai acheté et j'y suis complètement allergique. Sans doute mon côté anti bling-bling.

Voilà comment j'ai procédé pour le mettre à mon goût :

Etape 1

Oter agrafes, pointes, vis et autres délicieuses petites choses pas très ragoûtantes. Brosser pour enlever la poussière et nettoyer avec un chiffon humide. Poncer avec du papier de verre fin ou de la laine d'acier. Ca permet de faire éventuellement ressortir des couleurs qui existeraient sous la couche dorée. Bien dépoussiérer.

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Etape 2

Peindre deux couches de blanc en respectant le temps de pose.

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Etape 3

Peindre deux couches de beige taupe en respectant également le temps de pose.

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Etape 4

Poncer de manière aléatoire pour faire apparaître soit la couche de blanc, soit le bois. Insister sur les angles. Penser à y aller doucement pour commencer et se laisser aller quand on maîtrise l'exercice. Cela fait ressortir les motifs et met l'accent sur les angles.

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Etape 5

Passer de la cire par endroit de manière irrégulière. J'ai utilisé deux cires que j'ai depuis des lustres, une chêne claire et une chêne foncé. Le faire par petite touche, utiliser une vieille brosse à dents pour souligner les détails. Attendre que ça sèche puis lustrer avec une brosse ou un chiffon doux.

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Etape 6

Passer une autre couche de cire, cette fois blanche en procédant de la même façon.

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Etape 7

Cirer bien avec un chiffon puis une brosse.

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Etape 8

Chercher le bon endroit pour le caser. J'y suis encore. Et derrière la lampe, c'est bien ou pas ?

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19 octobre 2010

Couleurs d'automne

Merci pour vos passages et vos com' !

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19 octobre 2010

Bourré de cicatrices

J'ai découvert Pascal Garnier en fouinant à la biblio. Son style m'a conquise tout de suite et je me suis laissée envahir par ce personnage très secret qui se lie aux autres en passant aux fourneaux. C'est assez sombre mais heureusement ponctué de quelques notes d'humour. J'en suis sortie un peu déboussolée. Il faut dire que finir ce livre et regarder "Je vais bien, ne t'en fais pas" le même jour, ça peut flanquer à terre si on appartient à la catégorie des âmes sensibles.

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18 octobre 2010

L'essence de la formule

Totalement ébouriffante, cette 41ème semaine de 2010.

Moi qui aie des prédispositions pour nager dans l'empathie, je n'ai pas arrêté de me faire des cheveux pour mon PDPA-bien-aimé. Tous ces barbares qui se mettaient à le défier, quitte à tâter de la matraque ou du flash-ball, quelle bande d'effrontés, tout de même.

Un coup à lui faire regretter la fermeture des bassins miniers.

Imaginez juste que notre doux pays ait connu cette aventure humaine extraordinaire de trente-trois types valeureux qu'on parvient à extirper du fond du trou après des semaines d'emprisonnement et qui, soudainement, se voient traités en héros par les journalistes du monde entier, couverts de cadeaux par des faiseurs de com', encensés par tout ce que l'hexagone compte de VIP et pour certains, écartelés entre femme et maîtresse.

Des applaudissements fougueux, des rires exaltés, des mains qui se broient, des larmes fédératrices.

De la cohésion sociale.

Une parenthèse enchantée pour mon PDPA-bien-aimé.

Toute à mes rêves d'unité sur fond bleu-blanc-rouge, je n'ai même pas remarqué que mon aiguille passait dans la zone dangereuse et c'est en passant par hasard devant la pompe du bled que j'ai senti qu'il fallait revenir illico presto à des considérations plus terre à terre.

La guerre était quasiment déclarée. Il fallait aviser.

Aussi sec, j'ai appelé l'homme à la rescousse. Après tout, c'était bien lui qui, cet été en Crète, nous avait sauvés d'une mort certaine en quêtant 10€ par ci, 20€ par là à des pompistes débordés. Le plan d'alerte a immédiatement été déclenché et les deux réservoirs gavés. A lui, on ne la ferait pas, il avait de la bouteille.

Bizarrement, dans les hautes sphères, on s'évertuait à faire avaler au petit peuple que le risque de pénurie était nul, pendant que dans les stations services, les panneaux "fermé" commençaient à se multiplier.

L'heure était grave. Pas d'essence, pas de voiture. Pas de voiture, pas de boulot. Pas de boulot, pas d'argent. Et valait mieux s'arrêter là pour éviter l'anémie.

C'est comme ça que j'ai commencé à douter des soldats de plomb de mon PDPA-bien-aimé. Puis, alors que je m'efforçais de déceler la vérité dans ce capharnaüm, je me suis heurtée à ce pape de la pub qui déclarait dans un forum professionnel de la communication :

"Nous, les pubards du 20ème siècle, nous en avons lourd sur le coeur. Nous avons cru inventé la société de communication, nous avons inventé une société de solitude. Plus on a communiqué au 20ème siècle, moins on s'est parlé. Nous avons été sans le savoir, moi le premier, des petits Goebbels. On a enfoncé des slogans dans la tête des gens sans qu'ils puissent réagir jusqu'à les rendre complètement marteau, à coups de marteau.

Et aujourd'hui, depuis à peine 5 ans, à peine 10 ans, voilà que tout d'un coup, le consommateur a la parole, qu'il a le droit de cité, voilà qu'il est tellement plus nombreux, tellement plus fort que nous, que c'est lui qui va décider demain de la communication".  

Et là, glacée par la formule, je me suis dit : pubards ou politicards, tout le monde ferait bien de revoir sa copie. Que les premiers continuent à balayer devant leur porte et les seconds à analyser la poussière cachée sous le tapis.

Mais sans nous perdre de vue, histoire d'échapper au chaos.

Bonne semaine à tous !

17 octobre 2010

Remuée

Ma copinaute Doudette m'avait mis l'eau à la bouche. Très beau film qui reste en soi et c'est exactement ce que j'attends du cinéma. En plus, j'ai complètement succombé à la voix d'Aaron, duo compositeur et interprète de Lily, la chanson du générique. Allez lire le post de Doudette. Elle en a si bien parlé que je n'ai rien à ajouter de plus convaincant.

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17 octobre 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode thirty seven

Tout arrive à point à qui sait attendre. Un saut à la brocante de Viarme début octobre nous a permis de mettre un point final au feuilleton rocambolesque qui nous a mené d'une salle d'eau que je maudissais à une salle de bain digne de ce nom. Les deux cadres sont devenus des miroirs et l'idée qu'on avait derrière la tête depuis des mois a enfin pu être concrétisée.

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Cette histoire épatante a véritablement commencé en mai 2009, un jour de grosse tempête sous le chapeau. Il nous aura fallu

un an et demi

découpé en 37 épisodes

croustillants, horripilants, satisfaisants, démotivants, étourdissants pour arriver à ce before-after si désiré (pour les curieux, tout est sous le tag "brico-déco"). Autant dire qu'on n'est pas peu fiers d'avoir classé le dossier et de passer la main à qui aura le courage d'affronter l'exercice.

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