Tout simplement
Me mettre à table
Avouer que je peine sur ce livre depuis quelques semaines. Non pas que ce soit fastidieux à comprendre... Mais c'est très bizarrement écrit (ou traduit) et l'histoire manque singulièrement de sel. Mais comme dit Drinette, ce n'est que mon avis.
J'aurais voulu voir le film avec Meryl Streep mais ici, il est resté à l'écran l'espace d'un rayon de soleil et de surcroit, en VF. Alors, en me baladant sur le Net, j'ai atterri sur un blog qui chantait les louanges du bouquin. L'écrit étant souvent bien supérieur à la version cinématographique, je me suis dit : "Why not ?". A en croire la quatrième de couverture, selon Glamour, ça devait être "furieusement drôle". J'aurais dû me méfier. "Glamour", c'est pas "Le masque et la plume" non plus.
Comme je suis brave, j'irai jusqu'au bout. On ne sait jamais. Si parfois ça s'arrangeait. Après , j'ai bien envie de changer d'air avec le livre d'Elisabeth Badinter. Je sens que ça va beaucoup plus m'intéresser...
Petits meurtres entre amis
A l'issue de cette 4ème semaine de 2010, je suis littéralement bluffée par la qualité du spectacle qui nous a été offert par la France d'en haut.
Notre-PDPA-et-son-meilleur-ennemi-dans-leurs-aventures-rocambolesques, c'était Holiday on Ice.
Moi, en bonne française d'en bas, je n'ai pas boudé mon plaisir. Des instants si délicieux, ça ne se refuse pas, surtout quand ils sont commentés par ce virtuose de la haute voltige qu'est le porte-parole du président, vous savez, celui qui porte le même patronyme que l'inventeur des Petits Lu. Ou presque. Ajouter Utile, ça ne l'était pas.
Ah non, vraiment, quel moment exquis. D'autant que je viens de finir ce livre écrit par une journaliste qui ferait certainement mieux de traîner dans les couloirs de TF1 vers 13h, histoire de se détendre...
... et que j'ai emprunté à la bibliothèque un jour où affuter ma vision du monde était la priorité. Lecture que je vous conseille en vous mettant en garde quand même contre les effets pervers d'un tel choix.
En refermant la quatrième de couverture, il est possible que vous vous mettiez à rire comme Jack Nicholson dans Shining, ou bien que vous partiez sans vous retourner au fond du jardin pour vous laisser mourir dans la vieille cabane ou encore que vous vous précipitiez à Auchan pour acheter la même crêpière que moi...
Quoiqu'il en soit, pendant que nos meilleurs artistes multipliaient les joutes, probablement pour faire oublier aux gueux de base toute la précarité qui les guette ou les afflige, ici, dans mon petit monde, il se passait enfin quelque chose d'extraordinaire.
L'homme, décortiqué, évalué et catalogué, comme chaque année en janvier, n'a pas été semoncé par son chef scout qui lui a même accordé une douce note. Pas celle qu'il aurait souhaitée, certes, mais tout de même. C'est mieux que les cinq ans passés.
Un évènement qui présente l'avantage de m'éviter le déploiement d'une assistance à brave-salarié-nécessitant-cure-de-boules-roses-d'urgence-car-estimant-n'avoir-pas-reçu-les-honneurs-dus-à-son-rang.
A ce jour donc, l'homme aime son boulot et il est heureux. Comme quoi la-France-qui-se-fiche-de-la-crise-comme-de-sa-première-chaussette cohabite très bien avec la France-qui-est-touchée-de-plein-fouet-par-la-croissance-négative-et-qui-se-baffre-de-crêpes-pour-oublier.
Le tout, c'est de pas se mettre à poncer.
Bonne semaine à tous !
Poulette crevette
Dans mon bled, j'ai maintenant une nouvelle copine, Véronique, qui adore fabriquer des poules. Lundi, elle m'en a offert une toute mignonne, rose et blanche. Un clic sur l'image et vous serez dans son univers.
Miss Cocotine l'a adoptée tout de suite et l'a baptisée Poulette Crevette, du nom de l'héroïne de ce petit livre prêté par son orthophoniste.
Les parents de Poulette Crevette sont très inquiets parce qu'elle ne parle pas. Un jour, elle se décide enfin et caquette : "Crotte, crotte,
crotte, crodec." De méchantes poules se moquent d'elle mais l'essentiel, c'est
bien qu'elle dise enfin quelque chose et peu importe si elle ne
prononce pas correctement. Elle progressera.
Une arme nécessaire pour essayer de réconforter Miss Cocotine alors que plusieurs enfants de sa classe lui mettent sans arrêt la pression en lui disant qu'elle parle mal parce qu'elle est née en Chine ou qu'elle parle un peu français et un peu chinois.
Vite dévoré
Ames sensibles s'abstenir
Une de mes parenthèses d'errance à la bibliothèque m'a menée à poser la main sur ce livre. Je n'avais jamais lu Olivier Adam. C'est chose faite et je doute d'avoir envie d'y goûter à nouveau un jour. C'est triste à mourir. Faites comme bon vous semble mais ne venez pas vous plaindre. Vous êtes prévenus !