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Le petit monde de Cocotine
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14 mai 2011

Londres fin XIXème

Makanai ne fait pas que du pain. Elle lit aussi. Et dernièrement, elle m'a donné envie de découvrir Anne Perry et ses romans policiers victoriens (son post est ICI). Le premier de la série Charlotte et Thomas Pitt était justement à la bibliothèque et j'ai donc sauté dessus. Un bonheur !

ap

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29 avril 2011

Un joli titre

Alors que je traînais à la biblio, ce titre poétique m'a attirée et quand j'ai vu que l'histoire se déroulait en Chine à la fin du XIXème, je l'ai tout de suite emprunté. Le destin d'une famille de cultivateurs d'opium et surtout du petit fils qui deviendra mandarin pour échapper à l'étouffement d'un milieu tyrannique. La fin d'une Chine traditionnelle devenue la proie de "ces diables d'étrangers" et de la révolte des Boxers qui en découla. Tout ça est palpitant mais le style est un peu soporifique et c'est vraiment long. J'ai mis deux mois pour en voir le bout.

La_cabane

8 avril 2011

Tout lâcher

L'une d'entre vous m'avait conseillé ce livre. Peut-être Doudette ? Honte à moi, je ne me souviens plus... En tout cas, elle a visé pile poil dans le mille. J'ai beaucoup aimé et je la remercie. 

Actuellement, ce n'est pas une journée d'école buissonnière que j'aimerais m'offrir mais un mois. Avec quelques bouquins bien choisis et Jean-Louis Aubert à fond dans l'iPod peut-être... Et plutôt du côté de chez moi, dans le Lot, quelque part pas très loin de Souillac. Depuis une poignée de jours, j'ai comme une envie incontrôlable de baigner dans mes racines.

Ames_soeurs

4 février 2011

S'indigner, peut-être, mais surtout cogiter

Un titre comme un pansement en ces temps si difficiles et un prix qui n'allait pas plomber mon médiocre budget loisirs, j'ai acheté.

Et je l'ai vite lu.

Un exploit.

Là où l'affaire s'est corsée, c'est quand je me suis regardée dans le miroir pour me défier : "Alors, et toi, tu fais quoi ? Tu t'indignes ou pas ? T'as l'étoffe d'une grande résistante ? "

Comme je suis une fille prudente, j'ai refusé de répondre à la provocation et j'ai sauté sur mon vieil Hachette corné.

S'indigner : Eprouver et manifester un sentiment de colère et de mépris excité par une injustice, une action honteuse, un affront.

Si je l'avais sollicité, l'homme aurait pu me charger en attestant qu'indignée, je l'étais à peu près du réveil au coucher.

Il suffirait peut-être de s'en remettre aux astres pour expliquer un tel comportement. La balance a horreur de l'injustice et défaille à chaque fois qu'elle en est témoin.

Un coup à ce que vous preniez l'homme pour un martyr.

Ce en quoi vous vous fourvoieriez.

Des raisons de râler, il en existe autant au sein du couple qu'à l'étude des us et coutumes de notre GG (sigle de mon cru pour Gentil Gouvernement).

Autant vous dire que je suis débordée.

Au fait, c'est bien joli de s'indigner mais à quoi cela sert-il ? Pour être efficace, toute tempête doit d'abord se calmer et mener à une réflexion qui elle-même débouchera ou non sur une action.

Si de nombreuses personnes s'engagent pour une cause et se démènent pour les autres, j'en rencontre aussi beaucoup qui, étant on the sunny side of the street, jouent l'individualisme à outrance, pestent contre tous-ceux-qui-profitent-du-système et rêvent d'un système ultra-libéral à l'américaine.

Les frictions de notre monde complexe mènent souvent à la peur qui conduit, si l'on n'y prend garde, au dédain, à la méchanceté, voire la haine, et à la désignation du coupable idéal.

Avant, après ou au milieu de toute indignation, mieux vaut donc peut-être s'accorder le temps de la méditation.

Personnellement, je jetterai tout mon écoeurement et les pensées qui y sont associées dans les urnes de 2012.

J'ai au moins cette chance, que tant d'autres m'envient.

Hessel

14 janvier 2011

De la FPT

Alors que son auteure vient de réintégrer la FPT après 10 mois d'exclusion, ma biblio préférée m'a gentiment procuré ce livre et c'est avec avidité que je me suis plongée dedans.

Les anomalies de fonctionnement et la lourdeur des systèmes dans le service public existent bel et bien et le peu que j'en ai vu en septembre dernier m'a conforté dans l'idée que si je tombais dans le mauvais département, j'y mourrais certainement d'ennui en moins de deux mois. En ce sens, je comprends très bien ce qu'écrit Zoé Shepard et j'avoue que j'ai souvent ri à la lecture de ses aventures tout en pestant contre la malhonnêteté avec laquelle l'argent public est parfois dilapidé.

Cependant, c'est plutôt caricatural. Alors, la dernière pagée achevée, je me suis dit qu'il fallait prendre du recul et ne pas mettre 1,5 million de personnes dans le même sac. D'ailleurs, des Coconne, des Simplet et des Don, depuis 1981, n'en avais-je pas croisés quelques beaux spécimens dans le privé ? Pas tous en même temps, il est vrai, mais tout de même.

La vie de bureau est d'une harmonie sans faille, c'est bien connu.

Je me demande même comment je peux encore avoir assez de candeur pour penser qu'il existe un open space ou une cage à lapin quelque part en France où je pourrais enfin m'intégrer et évoluer dans la douceur, l'intelligence et la solidarité.

Serais-je Coconne ?

ZS

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6 janvier 2011

Petit bijou

A force de le voir partout sur la blogosphère, j'ai fini par crever d'envie de le lire et ma biblio préférée me l'a trouvé. C'est donc avec Juliet et ses acolytes que j'ai passé mes dernières semaines et franchement, quel bonheur !

Psssst : Je découvre ce soir que Doudette en avait parlé il y a un an pile poil en le qualifiant également de petit bijou. Un coup à être traitée de copieuse.

cercle

24 novembre 2010

Noir sur blanc

Lundi, d'humeur boudeuse, je me suis adonnée à l'un de mes plaisirs favoris qui est d'aller fureter à la bibliothèque. C'est comme ça que j'ai posé la main sur ce livre.

confessions

Une insomnie m'a permis de me plonger au coeur d'un univers que je connais très bien pour en avoir été souvent LA CLIENTE.

5 ans et demi que j'ai déboulé dans le double four non par envie mais par obligation, pour suivre l'homme qui, lui-même, cherchait à se refaire après deux licenciements très rapprochés dans le temps mais très éloignés géographiquement.

Amnésique par instinct de survie, j'ai persisté à croire en ma bonne étoile et multiplié les actions douces et les opérations commando. Je me suis battue envers et contre tout. Contre des systèmes bien verrouillés, des réseaux très protégés, des portes blindées, des humains robotisés vissés dans leurs privilèges.

En échange, je n'ai récolté que mépris, humiliations et brimades.

Au fil des années, plutôt docile, j'ai tout tenté jusqu'au coaching bidon dont on peut se demander s'il n'aurait pas pour seule vertu que de remplir les poches de ceux qui profitent à fond du secteur pseudo-formations-et-bilans-de-compétences-qui-flattent-juste-l'ego.

Ma conseillère ANPE était devenue une sorte de rendez-vous indispensable tout simplement parce que personne d'autre qu'elle ne m'écoutait et que ces échanges rapides et sans saveur m'imposaient un rythme qui me permettait de tenir le coup.

Pourtant, elle m'en faisait baver. "Vous devriez changer de secteur. Vous allez vous épuiser. Vous devriez faire de la soudure."

J'en sortais ratatinée comme une vieille pomme avec la tentation de l'envoyer au diable, de briser ce lien ridicule et infructueux. Après tout, je ne percevais pas un centime d'indemnisation et son regard désespéré prouvait à quel point elle doutait de son utilité.

Son but ultime, je le discernais bien, c'était de me RADIER. Cataloguée chômeuse de très longue durée, je représentais son cauchemar absolu. En pauvre marionnette, elle n'avait guère le choix.

Et cette fusion en prévision, je sentais à quel point ça la déstabilisait.

A certains moments, on ne savait plus qui d'elle ou de moi devait être le plus réconfortée et aidée. Alors on désamorçait en plaisantant et déblatérant tout doucement.

Ni elle ni moi n'étions dupes.

Assurément, il fallait lutter et ne pas lui faire ce plaisir, à celui qui commanditait tout ça. Abdiquer et disparaître des listes, c'était lui servir de jolies statistiques sur un plateau doré.

J'ai lutté.

Un temps.

Et puis, petit à petit, l'éventualité que je n'arrive jamais à retrouver un poste s'est ancrée en moi et j'ai lâché prise.

J'ai disparu, comme il l'avait souhaité.

Je fais partie des milliers de demandeurs d'emploi bien réels mais évincés du système. Ca fait belle lurette que je m'en doutais mais cette nuit, je l'ai vu écrit noir sur blanc.

2010 touche à sa fin et l'heure des bilans va sonner.

Un salaire mensuel comme salaire annuel, et relativement minable, qui plus est. Pathétique.

Je n'ai plus une once d'énergie. Comme-qui-dirait, il m'a tuée.

22 octobre 2010

Minorités

L'homme vient de m'offrir ce très beau livre sur les minorités ethniques en Chine.

Grâce à l'association Couleurs de Chine, nous sommes parrains d'une petite fille depuis quatre ans et l'aidons à aller à l'école car sa famille ne peut pas assumer les frais de scolarité. Elle fait partie des Zhuang, la plus grande minorité chinoise (il existe 56 groupes ethniques dans le pays) et habite un village de montagne, Jiaxu, dans le Guangxi, au sud-est de la Chine, à la frontière vietnamienne.

Chaque année, nous recevons son bulletin scolaire et franchement, pour moi, c'est un moment d'émotion.  Songer à elle qui, très loin d'ici, peut aller à l'école simplement parce que je me suis privée de l'achat de deux tee-shirts ou de quatre CD, c'est énorme. L'occasion de sentir que cette vie n'est pas totalement dépourvue de sens.

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19 octobre 2010

Bourré de cicatrices

J'ai découvert Pascal Garnier en fouinant à la biblio. Son style m'a conquise tout de suite et je me suis laissée envahir par ce personnage très secret qui se lie aux autres en passant aux fourneaux. C'est assez sombre mais heureusement ponctué de quelques notes d'humour. J'en suis sortie un peu déboussolée. Il faut dire que finir ce livre et regarder "Je vais bien, ne t'en fais pas" le même jour, ça peut flanquer à terre si on appartient à la catégorie des âmes sensibles.

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12 octobre 2010

Un bonheur

J'ai toujours été attirée par l'Asie sans vraiment savoir d'où pouvait me venir un tel penchant. La vie me m'y a menée qu'une seule fois et c'était pour rencontrer mon petit bout de fille. Comme un clin d'oeil du destin.

La Chine me fascine depuis longtemps et l'un des plus beaux livres que j'ai lus ces derniers temps, c'est celui de Fabienne Verdier, qui y a passé dix ans à découvrir l'art de la calligraphie.

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