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Le petit monde de Cocotine
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31 août 2012

Eclaircie sur le reste de ma vie ?

Je m'étais dit que sous le soleil crétois, ce serait forcément moins dur à avaler que dans la grisaille nantaise. C'était bien vu car découvrir, comme ça, soudainement,

son mode d'emploi,

c'est plutôt bouleversant. A traîner mes wagons de culpabilité comme un forçat tire son boulet, j'en étais arrivée à m'embrouiller les neurones et me nouer l'estomac. Ce livre m'a éclairé sur ce décalage si fréquemment ressenti, en particulier dans le monde de l'entreprise, et c'est avec une loupe flambant neuf que j'ai pu ainsi ré-analyser des pans entiers de ma vie.

Mon fonctionnement, que certains se sont tellement plu, aux cours des années, à qualifier d'étrange, n'est donc pas synonyme d'alien-ation, et surtout, je ne suis pas seule dans ce cas.

Bonnes nouvelles.

Ce genre de révélation m'a, dans un premier temps, soulagée. Puis j'ai repensé à la poignée de braves qui m'ont aidée, ponctuellement, à débroussailler le chemin, et regretté qu'ils n'aient pas été plus clairvoyants quant à cette particularité. J'aurais sans doute perdu moins de temps à quémander une petite place dans ce monde aussi beau que grotesque et peut-être trouvé une autre voie bien plus enrichissante.

Aujourd'hui, que faire d'autre sinon rester bonne joueuse et me persuader que, finalement,

mieux vaut tard que jamais.

Le tout, c'est de savoir comment je vais détricoter tout ça maintenant.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

jh

 

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20 août 2012

L'homme qui avait trouvé la ficelle

Les best-sellers se suivent et ne se ressemblent pas. Autant j'ai accompagné le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire avec entrain et jubilation, autant j'ai traîné des pieds pour suivre l'homme qui voulait être heureux.

Ce titre si racoleur et l'accroche si cocasse "Ce que l'on croit peut devenir réalité" m'avaient emballée. Je croyais y trouver suffisamment d'humour pour m'y amuser comme une petite folle.

Erreur.

A lire cette avalanche de poncifs, je me suis ennuyée à cent sous de l'heure. Ce genre de leçons de morale facile émaillée de il-faut-y'a-qu'à et de si-on-veut-on-peut et prétentieusement classée en "développement personnel" avec un commentaire en quatrième de couverture de Psychologies "(...) ce roman nous laisse entrevoir à quel point ce que l'on croit peut devenir réalité. Moderne et très accessible." me laisse songeuse.

Si encore c'était joliment écrit.

Léon, qui était aux abois après avoir avalé ses deux polars annuels, me l'a piqué et j'ai noté, au fil de sa lecture, quelques signes d'étonnement, voire d'exaspération sur son visage. Le verdict est tombé, sans appel : "A quoi ça sert, ce genre de bouquins ? C'est que des évidences."

Voilà, vous avez deux avis pour le prix d'un.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

 

Sans titre

12 juillet 2012

Oublier les trombes d'eau

Le sevrage est difficile et du coup, je ne résiste pas à l'envie de réapparaître juste un instant pour vous conseiller ce livre dont tout le monde a désormais entendu parler mais que, personnellement, je viens juste de finir. C'est hilarant. N'est-ce-pas vital pour rester de bonne humeur malgré ce temps maudit qui nous interdit parasol, barbecue et balades nonchalantes ?

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

Profitez bien et merci pour vos petits mots.

jh

3 juin 2012

Se mettre à la place des autres

Triskell, qui lit beaucoup plus sur La ligne 13 que moi, dans mon bled du double-four, m'avait mis l'eau à la bouche avec le n°5 de ses compagnons de voyage.

Vous savez quoi ?

Même sans l'odeur du métro, ça m'a fait le même effet.

Un chef-d'oeuvre.

Et c'est ce passage qui, à mes yeux, résume tout :

Atticus, le père de famille, avocat, discute avec sa petite fille nommée Scout.

"Il se leva et marcha jusqu'au bout de la véranda. Après avoir examiné la glycine, il revint nonchalamment vers moi.

- D'abord, Scout, un petit truc pour que tout se passe mieux entre les autres, quels qu'ils soient, et toi : tu ne comprendras jamais aucune personne tant que tu n'envisageras pas la situation de son point de vue...

- Pardon ?

- ... tant que tu ne te glisseras pas dans sa peau et que tu n'essaieras de te mettre à sa place."

Merci Triskell !

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

Sans titre

29 avril 2012

Histoires de femmes gâtées

Dans les allées de la biblio, j'ai désespéremment cherché de quoi me divertir pendant ma semaine dans le forty-one, trouvant tout trop sombre, quand ma main est soudain tombée sur la quatrième de couverture de ce livre :

... Arlington Park dynamite les clichés sur la famille, le couple, la maternité, avec une lucidité dévastatrice. C'est un champ de bataille que Rachel Cusk nous montre, un monde "barbare jusqu'à la moëlle".

Dynamite, lucidité, barbare, il n'en fallait pas plus pour me faire hausser le sourcil gauche.

Je suis partie avec.

Alors que je m'attendais, en raison de la similitude avec Wisteria Lane, à y trouver un peu d'humour et de dérision, je n'y ai relevé qu'angoisses et ressentiments. De tristes bilans sans un gramme d'optimisme.

Des femmes qui semblent avoir tout mais ne sont contentes de rien, face à des hommes et des enfants à qui elles pensent avoir beaucoup donné et qui sont plus nombrilistes que compréhensifs.

Moralité : au lieu de me détendre, ça m'a plutôt ennuyée.

Si en plus il tombe autant de cordes chez soi qu'à Arlington Park dès la première page, alors là, c'est le pompon !

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

ap

 

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21 avril 2012

Le baratin du samedi 21 avril 2012

Il y a peu, ma copine Marianne m'a fait remarqué que, telle Scarlett, je me cachais volontiers derrière un  :

J'y réfléchirai demain.

C'est vrai.

Horriblement lâche, je sais, mais si réconfortant.

Car après tout, j'ai mille bonnes raisons de garder ma tête fourrée dans le sable, la plus évidente étant la désertion imminente du domicile conjugal de Léon le garçon.

Si certains jours, je le vois en héros prêt à tout pour faire grimper péniblement la Cocotine's family dans l'échelle sociale, d'autres, je le maudis de vouloir m'imposer un nouveau déménagement sans même jamais m'avoir demandé si j'y adhérais ou pas.

La faute à mon signe astral, je nage en pleine inconstance. En bonne balance, je pèse le pour et le contre pendant des heures sans jamais être capable de trancher. Je remets tout en question sur le thème mais-est-ce-que le-mariage-c'est-ça-? et mes neurones tourbillonnent jusqu'à ce que, ébouriffée et vidée, je me colle un coup d'alprazolam - tout en me tançant d'un c'est-pas-bien - pour me noyer doucement dans les délices de

la méthode Scarlett.

Des années à tout balancer en me persuadant que de toutes façons, je n'étais arrivée à rien, moi, la grosse loseuse, et que, donc, je ne perdais pas grand chose en démolissant tout pour suivre Léon comme un toutou fidèle. 

Ailleurs, ce serait forcément meilleur.

Le souci, c'est qu'entre l'espoir et la réalité, il y a un monde.

Depuis, j'écope.

Mais la procrastination est une méthode de faible. Un jour ou l'autre, il faudra bien que je décide à affronter la question :

Vais-je m'inscrire ou pas

au Pôle Emploi du 41 ?

A moins que, pour la première fois, je dise "Non" à Léon.

En attendant que j'arrive à faire un choix sans m'en remettre au plouf-plouf ou à Bouddha, j'ai décidé, hier*, de commencer à lire

Causette.

Ca vous étonne que j'en plein les Converse qu'on me prenne pour une quiche ?

* Marianne, tu me dévergondes !

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12 mars 2012

Souvenirs, souvenirs

Au rayon jeunesse de Waterstone's, j'ai craqué pour ces deux livres sur Londres que j'ai plaisir à relire avec Miss Cocotine en souvenir de sa première escapade là-bas. Et par bonheur, j'en ai eu un gratuit mais celui-là, je vous en parlerai un autre jour. Et c'est très facile de les acheter LA et LA. Je dis ça, je dis rien.

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10 mars 2012

Et une enquête de plus

Je suis revenue aux aventures de Charlotte Pitt et franchement, je l'aime bien, cette héroïne qui ne s'en laisse pas conter face à un monde fermé et enferré dans ses préjugés. Allez, j'attaque le suivant.

Sans titre

3 février 2012

Mao m'a achevée

Des mois que je suis dans la vie de Mao. Ce soir, coincée à la page 457, j'ai envie de renoncer. Pourtant, l'aventure est passionnante mais honnêtement, après tant de cadavres, j'ai besoin de changer d'air. Demain, c'est décidé, je vais à la biblio chercher du plus léger. Pour le tome II, on verra plus tard.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

Sans titre

28 octobre 2011

Etrange compensation

Avec tout ça,

heureusement que j'ai Jamie dans ma vie.

Et quoi de mieux que de me concentrer sur son écrasée de petits pois pour transformer ma rage en énergie positive et nourrissante ?

J'ai tout bouclé en 30 minutes sauf le crumble gourmand de cabillaud, la sauce tartare et la salade chaude du jardin.

C'est ballot, ça.

Si seulement Jamie pouvait m'inviter à London pour un stage de perfectionnement, je pense que je saurais faire preuve d'un courage et d'une volonté invincibles et j'irais peut-être même jusqu'à faire la plonge.

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