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Le petit monde de Cocotine
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20 janvier 2010

Mes antidotes

Pouffer comme une nouille, c'est un pansement qui en vaut bien d'autres. Ce matin, je vous dévoile mes thérapeutes préférés. En user sans prescription et sans modération.

Daniel Morin parfois accompagné d'Albert Algoud (France Inter chez Bern)

David Lowe (chez Bern le mardi)

Stéphane Guillon (France Inter chez Demorand)

Les Guignols de l'info (Canal +)

Didier Porte (chez les deux)

François Morel (chez Demorand)

SAV des émissions d'Omar et Fred (Canal +)

Chris Esquerre (Canal +)

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19 janvier 2010

Dédaignez janvier

...et organiser la Chandeleur avant l'heure. Demain, c'est mercredi. L'occasion de tester une nouvelle recette et de vous la proposer si elle vaut le coup. En même temps, restons simple. Ce ne sera qu'une méthode parmi tant d'autres...

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19 janvier 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number twenty

Hier soir, après avoir ajouté sept demis carreaux en bordure de baignoire, l'homme est allé chercher son petit tapis de bain et l'a soigneusement mis en place.

Quand j'ai découvert ça, je me suis mise à glousser et je lui ai lancé :

"C'est la touche finale ?"

Je crois que ça lui donne du courage, lui qui, dimanche soir, apportait la conclusion suivante à sa notre journée de travaux :

"Faut être un peu inconscient pour faire ça,

quand même..."

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19 janvier 2010

De la nature humaine

Si je vous assomme avec ma salle de bain, c'est bien pour esquiver l'essentiel. Et l'essentiel, dans mon tout petit monde, c'est quoi ?

C'est que je suis au tapis.

Lorsque je rencontre quelqu'un qui me parait doté d'un cerveau en bon état de fonctionnement, j'ai tendance à lui faire confiance. D'ailleurs, cela m'étonne moi-même vu tout ce que j'ai pu observer tout au long de cette route bordée de fleurs des champs. Il faut croire que je n'en ai pas tiré assez de leçons.

Notre deuxième procédure d'adoption m'a davantage fêlée que je ne le laisse paraître. Et c'est ce que, dans un moment de grande naïveté, j'ai confié à quelqu'un sur qui je n'aurais pas dû miser trois sous.

Je suis retombée brutalement sur terre quand cet épisode m'est revenu comme un boomerang puisqu'au lieu d'expliquer ses actes, la dame a préféré l'attaque et m'a mise à terre en répétant trois fois :

"Oui, mais vous avez une souffrance."

Ce à quoi, blessée par l'estocade,  je n'ai rien trouvé à répondre.

Depuis, je suis pétrifiée, désabusée, aigrie, misanthrope et je n'ai qu'une devise, soufflée d'ailleurs par mon toubib préféré :

Pour vivre heureux, vivons cachés.

Les jours s'évanouissant, je suis de plus en plus persuadée que si la nature humaine reste et demeurera ce qu'elle est,

la souffrance rend moins crétin.

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18 janvier 2010

Noir, c'est noir

Encore une écharpe sur un modèle d'un vieux MCI de 2004. Réalisée avec 3 pelotes de laine Drops Alpaca noir, achetée chez Kalidou, aiguilles 3,5 et crochet n° 3.

LE TUTO :

Monter 57 m (multiple de 9 + 3).

1er rang
1 m lisière, 1 m endroit, *1 jeté, 2 m endroit, 2 m ensemble endroit, 1 surjet simple, 2 m end, 1 jeté*, répéter de * à * et terminer par 2 m endroit

2ème rang
tout à l'envers

Répéter ces deux rangs jusqu'au bout de la troisième pelote en pensant à garder de la laine pour le tour.

Finir par un tour au crochet.

Ce point nécessite une certaine attention dans les premiers rangs et j'ai beaucoup détricoté (compliqué de rattraper les mailles) et retricoté mais au bout d'un moment, on prend le rythme et ça roule.

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18 janvier 2010

Mes amours, mes emmerdes

Ce matin, sur le chemin de l'école...

Miss Cocotine : Je veux plus me marier.

Moi, pensant "T'as raison, ma fille, reste libre !" : Ah bon mais pourquoi ?

Miss Cocotine : Anatole, il a dit "Je veux plus me marier avec toi."

Moi, pensant "Tous les mêmes, déjà à 5 ans" : Ah bon, mais gentille comme tu es, tu vas en trouver un autre amoureux.

Miss Cocotine l'air triste : Non.

Vous croyez que c'est pour ça que j'ai retrouvé plein de trucs bizarres sous son lit ?

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18 janvier 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number nineteen

Après un thé rapidement avalé, je me suis représentée sur le chantier pour la pose du carrelage au sol. Dans un premier temps, le boss ne m'a refilé que de menus travaux et bravement, je lui ai présenté les croisillons quand il l'exigeait.

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Les heures défilant et l'homme s'épuisant, j'en suis arrivée à prendre des responsabilités énormes. C'est moi qui ai mesuré toutes les coupes à faire avec un taux d'erreur infime...

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... et à 18h, pendant que l'homme avait le dos tourné, vous le croirez ou non,

JE POSAIS MA PREMIERE LIGNE DE CARREAUX TOUTE SEULE !

A 20h, courbatu et fourbu, l'homme a calé son dernier triangle puis m'a serré la pogne en me taxant d'un magistral :

T'es une vraie partenaire !

Ca sentait le CDI...

18 janvier 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number eighteen

Un dimanche de labeur. Le programme, c'était de finir le carrelage du mur et de poser celui du sol.

C'était sans compter les cruelles déceptions de l'homme qui d'un coup, d'un seul, s'est retrouvé à pleurnicher dans mon giron. En joyeux néophite, il avait, la veille, bien trop enfoncé les croisillons qui étaient donc restés figés dans la colle. Dans son acharnement à les déloger, l'homme s'est soudain retrouvé face à un mur de gruyère, remettant en cause toutes ses capacités et concédant enfin que carreleur, c'était un métier.

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Aussitôt, j'ai senti l'opportunité de me faire mousser et je lui ai assuré de tout mon soutien, le rassurant d'un "On ne peut pas gagner à tous les coups." apparemment très convaincant. Eh bien, figurez-vous que c'est comme ça que je suis montée en grade. A partir de là, il s'agissait que je m'applique bien pour ne pas décevoir le boss. Alors patiemment, j'ai pris les mesures et donné mon avis, mais uniquement quand j'étais sollicitée. Faut savoir rester à sa place.

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A midi et demi, le mur était achevé et les tagliatelles-saumon-épinards-Picard dévorées par deux carreleurs affamés.

Quoi ?

Ben, on ne peut pas être partout : à la truelle et aux fourneaux.

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18 janvier 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number seventeen

Samedi, 15h30. Repus et heureux, il était temps, de réintégrer la chaumière pour reprendre le chantier. C'était pas le tout, de traîner le pavé à Nantes. Fallait attaquer le mur.

Leçon n° 2 : Qu'est-ce-qu'on peut faire quand on a un mur recouvert d'un carrelage dont on ne veut plus ?

Passé les grandes certitudes "Moi, faire du carrelage, n'y pense même pas !" et la spéculation "Je parie que ceux d'avant, ils n'ont pas mis de sous-couche.", tu passes directement à la case carreleur en ignorant Question Maison. Tu t'en prends pour 1700 € et la mort dans l'âme, tu pars pour des semaines de déni.

Un jour d'utopie, l'homme tente de faire sauter deux petits carreaux et quand tu observes le résultat, t'as l'impression qu'un chien enragé a dévoré ton placo. Clairement, c'est pas la bonne solution. A moins que tu ne te résolves à casser toutes les cloisons et à contacter d'urgence le CNED pour ajouter un CAP de plaquiste à ta boite à diplômes. Prudente, tu abandonnes l'idée.

Le mystère reste entier. La façon dont tu vas bien pouvoir éliminer ce maudit carrelage vert de ta vie va te brouiller les neurones pendant plusieurs mois. Y coller de nouveaux carreaux te paraît pour le moment insensé. Bercée par de jolies images de papier glacé, tu vas avoir l'idée saugrenue de tout recouvrir de lattes de bois. Ton menuisier accueille le projet avec circonspection et d'un haussement de sourcil quasiment imperceptible, il refuse poliment le chantier en t'aiguillant vers Réseau Pro. Tu vas y passer des heures à cogiter, harcelant le vendeur de "Et si je mets ci, et si je mets ça ?".

Tu es prête à charger des dizaines de lattes de bois quand un beau matin, tu découvres que certains osent du zinc dans leur salle de bain. Tu te dis que cette fois, tu la tiens, l'idée démente, même si quelques doutes subsistent sur le rendu final. Alors tu rencontres ton couvreur préféré et tu attends tranquillement son verdict, persuadée que trois petits bouts de matière ne vont pas te trouer le porte-monnaie. Trois semaines plus tard, son devis de 900 € te plonge dans un abîme d'incertitudes.

Comme au jeu de l'oie, tu te retrouves à la case départ, sonnée.

Et puis un samedi ordinaire, l'homme te traîne chez Casto où tout en maugréant, tu croises des carreaux-de-ciment-qui-ne-viennent-pas-de-chez-Josse-comme-dans-Côté-Ouest mais qui se défendent bien. En un clin d'oeil, ton destin bascule. Et pourquoi ton nouveau sol ne ferait pas dans l'échiquier gris clair et gris foncé ? Sur ta lancée, tu t'engages dans le rayon voisin et tu jettes ton dévolu sur des carreaux blancs rectangulaires à poser en quinconce.

L'affaire est pliée. Après tout, l'homme et toi, ça fait deux cerveaux en ébullition et cette constatation somme toute basique te conforte dans ton envie de relever le défi.

Il s'agit juste de :

- poncer les carreaux en sur épaisseur à la meuleuse
- lessiver à la Saint-Marc
- effectuer une mise à niveau des murs en comblant les trous avec du Wedi
- passer le primaire d'accrochage
- poser le carrelage
- faire les joints

le tout en évitant soigneusement le divorce.

Samedi après-midi à 16h, le chef de chantier a attaqué le mur au-dessus de la baignoire. A 20h, la moitié seulement était couverte. J'ai félicité l'homme tout en ayant quelques doutes sur le respect des délais annoncés...

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18 janvier 2010

Pas de flocons sur Haïti

Curieuse semaine que cette semaine 2 de l'an 2010.

Comment ne pas être profondément émue par cette dame qui ne pouvait pas faire les soldes à cause de cette foutue neige et qui réclamait à corps et à cris des kilos de sel à son maire déconcerté ?

Comment ne pas être émue par tous ces camionneurs bloqués par cette satanée poudre blanche et tous ces rayons de supermarché à moitié vides laissant présager une apocalypse imminente ?

Comment ne pas être émue par ces commerçants affligés de ne vendre que des bottes et contraints de pelleter des monceaux de gadoue glacée pour ne pas qu'un passant se pète la clavicule et leur fasse un odieux procès ?

Nul ne peut contester que les gros flocons collants, quand on n'est pas à Val d'Isère mais entre Saint-Paul et Bastille, ça perd son charme, que gratter son pare-brise vingt minutes dans le blizzard, ça ruine la manucure, que quand on a les rotules qui se dévissent, on déteste le triple axel et qu'on peut s'étouffer au rayon fruits et légumes d'Auchan en voyant sa laitue bourrée de pesticides passer de 0,75 € à 1,10 €.

Oui, comment ne pas être émue par tous ces bonnets râleurs et ces moufles contestataires qui, pour certains, étaient persuadés au bout de cinq jours que le phénomène frôlait la catastrophe naturelle et qu'il fallait désigner des coupables ?

J'en étais là dans mes réflexions quand tout à coup, la neige a quitté mon écran et tous les projecteurs ont été braqués sur une moitié d'île des Caraïbes où jamais un flocon ne tombe.

C'était sûr, les 20 cm de neige qui mettaient les nerfs en pelote à une poignée d'enfants gâtés, un jour ou l'autre, ils finiraient bien par fondre.

Bonne semaine à tous.

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