Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de Cocotine
Newsletter
Archives
17 juin 2010

En bonne voie

Séduite par la Baktus scarf mais pas dans sa forme originale, plutôt dans celle de Mrs Blue Peninsula qui a vraiment des doigts de fée, je l'ai commencée en 5 avec de la Drops Alpaca sarcelle mix 7323 et Kid-silk gris 10, achetée chez Kalidou. Dès que j'ai terminé, je donne plus d'infos à celles que ça intéresse.

DSC_2468

Publicité
16 juin 2010

Chronique d'un concours ordinaire, épisode number 2

A la suite du premier épisode...

Ce matin, il fallait décaniller tôt en priant tous les Dieux de l'univers que Miss Cocotine ne soit pas tentée de me péter une petite crise de nerfs dont elle seule a le secret, tout ça parce que je n'ai pas mis le numéro un-zéro du CD Pirouettes-Cacahouètes ou que je n'ai pas écouté pieusement son interminable histoire d'Alexandra qui tire la couette de Manon.

C'est qu'en ce mercredi 16 juin 2010, il valait mieux ne compter que sur moi-même pour superviser, une fois encore, le parcours du combattant que représentent l'ingurgitation de trois céréales et deux bouts de bananes plus un verre de lait à la paille, trois minutes de brossage-comme-Maman-et-surtout-pas-comme-Papa, la mise en place du bandeau Kitty pour nettoyage de peau digne des plus grands instituts avec force "Miroir, mon beau miroir...", une toilette au gant ah-oui-fallait-le-mouiller-avant, le saut laborieux dans la culotte Snoopy suivi de près ou pas de celui dans le pantacourt, un effort titanesque pour enfiler un pauvre tee-shirt et un passage au salon pour démêler les noeuds et se retrouver avec la plus débridée des chouquettes sur le haut du crâne.

Oui, il valait mieux assumer en passant sous silence cette impression bizarre de traverser, une fois encore, un grand moment de solitude.

L'homme avait manifestement d'autres chats à fouetter que de prendre le relai pour me permettre de souffler un peu. A 7 heures pétantes, sa petite Samsonite bouclée, il fit ses adieux à la compagnie et partit le nez au vent, tel un héros, pour attraper son Airbus à Nantes-Atlantique.

Mon karma, à moi, était nettement moins excitant.

A 9h15, j'étais dûment convoquée par le Conseil Général du double four pour démontrer tout mon savoir-faire en matière de version, le but étant de grappiller des points, sachant que seuls ceux au-dessus de 10 seraient pris en compte. Il s'agissait donc de briller franchement et de viser sans complexe le 19 ou le 20 en anglais.

Depuis trois jours, j'avais soigneusement briefé Miss Cocotine. Pas question de prendre le chou à Maman mercredi matin sous peine de la voir se transformer en monstre-comme-il-n'en-existe-même-pas-dans-les-Pomme-d'Api-et-Youpi-les-plus-terrifiants. Faut croire que mon pouvoir de persuasion a été à la hauteur. La minette s'est réveillée comme un lapin qui sort d'un chapeau, a battu la grande aiguille et s'est lavée et habillée en moins de deux.

Le trésor confié au centre de loisirs à 7h58, j'ai réussi à passer sud-Loire et à atteindre La Troc' sans encombre. Encore une salle de spectacle dont je ne soupçonnais même pas l'existence. De plus anxieux que moi étaient déjà là, assis sur les marches, dans l'attente du lever de rideau. Je suis restée dans ma décapotable à écouter distraitement le duo Paillé-Touraine s'étriper au sujet de la réforme des retraites tout en aspergeant ma langue de Rescue.

A 9h15 pile, j'ai suivi la petite troupe aux mines concentrées qui s'était formée peu à peu dans le hall et je me suis installée à ma table étiquetée sans davantage d'émoi. La salle, de taille M par rapport à celle de La Beaujoire, ne m'impressionna même pas. Je me sentais en passe de devenir une vraie bête à concours tout en étant consciente que courir après cette nouvelle vocation juste au moment où les cotisations des fonctionnaires allaient augmenter, ce n'était quand même pas très futé.

Mon petit triangle rempli et collé d'un geste vengeur qui signifiait ceux-là-au-moins-ils-ne-me-balanceront-pas-parce-que-j'ai-46-ans, j'ai sagement attendu le sujet. Lorsque la gentille organisatrice a donné son feu vert, je l'ai retourné et l'un de mes sourcils est resté figé en l'air pendant que j'éclatais de rire intérieurement :

Nicolas Sarkozy to introduce French pension reforms

Du grand art. On pouvait difficilement mieux coller à l'actualité, notre cher Ministre du Travail étant sur le point de déballer le plan d'attaque du gouvernement en matière de retraite.

14 lignes ne m'ont posé aucun problème mais la 15ème m'a obligé à rendre un morceau de vide et m'avouer ainsi vaincue. Tout ça à cause du mot "burden" que je n'avais jamais rencontré de ma vie et cette foutue phrase "His government wants to cut the pension burden ont he state" qui m'a laissé sans encre.

Je suis sortie de mon heure de réflexion intense de fort mauvaise humeur. Pour le 19 ou le 20, c'était cuit. Burden, burden, what doest it mean ? Burden, burden, fucking burden...

Du coup, un instant de folie. J'ai déboulé chez H&M à Beaulieu où j'ai essayé la moitié du rayon femme, histoire d'oublier this so stupid "burden".

Après avoir passé mes nerfs dans quatre cabines d'essayage, j'ai changé de magasin sans me rendre compte que je mettais manifestement la barre trop haut.

Des maillots de bain, je me suis toquée d'essayer des maillots de bain. Pour la première fois de la saison printemps-été 2010, en plus. Fallait vraiment que je sois au bout du rouleau.

Vous imaginez l'erreur ?

Ca m'a calmée direct.

J'ai tout reposé et je suis rentrée à la maison pour vérifier le mot "burden" dans mon Harrap's.

Burden, ça veut dire fardeau...

Là, j'ai pouffé. Si le burden du gouvernement, c'est la retraite, le mien, c'est bien la recherche d'emploi .

Fucking burden !

15 juin 2010

Quel parfum ?

Rien de tel qu'une flopée de pelotes pour me coller un peps du diable. Arrivées ce midi et déjà sur les aiguilles... Addiction totale...

DSC_2466

15 juin 2010

Vilain mois de juin

Je brade bikinis, lunettes noires et crèmes à indices et j'achète Le-Chameau-pink et parapluies-multicolores-à-baleines-d'acier à prix d'or ! Entre averse de grêlons-gros-comme-le-bout-de-mon-doigt et déluges gris foncés qui transforment ma rue en rivière, j'attends sagement que le printemps passe et trépasse. Même pas la peine de rêver du sud-Loire vu la couleur de la carte du côté de Marseille. Après tout, ça me dispense d'arroser le potager. Trop bien !

DSC_2442

14 juin 2010

Sombre

Je viens de refermer ce livre que ma copinaute Dominique m'avait vivement conseillé tout en ajoutant prudemment : "Faut pas être déprimé." Et je dois dire qu'au fil de ma lecture, j'ai repensé maintes fois à cet avertissement en souriant. Une ambiance de Bretagne rurale des années 50 sombre à souhaits, une omni-présence de la mort à travers ce que l'auteur appelle ses "encadrés" et une fin qui propulse le coeur au bord des lèvres... Au final, une sacrée aventure qui met un peu la rate au court-bouillon certains soirs de silence pesant, nécessitant force tisanes-prometteuses-d'endormissement-serein-et-de-sommeil-réparateur en compensation. Dominique, si t'en as d'autres dans ta besace, je suis du genre costaud.

Sans_titre

Publicité
14 juin 2010

Quelques héros dans un monde de VRAIS

Dans la vie, il faut se faire plaisir. C'est partant de ce principe indiscutable que ce matin, j'ai décidé de claquer le bec à cette petite garce de voix intérieure qui ne cesse de me harceler : "Fait gaffe, c'est ta dernière chance de sortir de la liste des irrécupérables. Si tu ne brilles pas devant le jury, tu pourras flanquer aux oubliettes tes rêves extravagants de fonctionnariat. Ignorée du privé, éjectée du public, tu resteras MAF jusqu'à ton dernier souffle. Allez, récite-moi tout de suite les droits et devoirs d'un prévôt de l'Etat." pour venir tranquillement baratiner sur les bienfaits de cette semaine numéro 23 de l'an 2010.

C'est que pour la gueuse de base que je suis, voir tout ce beau monde virevolter, ça met les neurones en point de chevrons. D'une ancienne ministre qui, brave comme pas deux, fait don à la communauté d'une partie de sa rémunération, acceptant de ne vivre désormais qu'avec 8600 € par mois au responsable de l'Intérieur qui va devoir débourser 2750 € en punition de sa petite blague auvergnate en passant par ce jongleur de ballon qui vient de signer pour 830000 € mensuels et notre grand manitou du budget qui fait pénitence en C6 ou C5, tout ça pour montrer l'exemple, on ne peut faire que le constat suivant :

Les héros sont légion

en ce bon vieux pays républicain.

Sans parler de notre fraudeur du siècle, la nouvelle coqueluche de la presse. Un garçon si propre sur lui. Comment pourrait-on imaginer qu'un diable est tapi sous un si joli minois ?

Tapie ou pas, that is the question.

Heureusement que l'hexagone compte des hommes de valeur comme notre justicier national pour remettre les pendules à l'heure et donner des leçons aux vilains : "Ca franchement, je veux dire, les gens qui, parce qu'ils jouent au M onopoly, ne se rendent pas compte que derrière le Monopoly, y'a des VRAIS mecs qu'habitent des VRAIES maisons. Ceux-là, pour moi, c'est l'incarnation de ce que je déteste le plus au monde." (zapping à revoir ici).

Moi, ce genre de discours, ça m'émoustille. J'adore qu'on me parle de moi.

So what ?

Pas vous ?

De l'autre côté de mon écran, il existe forcément des VRAIS mecs qui habitent dans de VRAIES maisons avec de VRAIS comptes en banque représentant la VRAIE middle class, non ?

Eh bien, à ceux-là, qui se sentent probablement plus VRAIS que nature, surtout à la fin du mois, je dis : "Vous savez ce qu'il nous reste à faire ?"

A parier en ligne.

Quoi ?

Ce n'est pas le meilleur moyen de rêver ? A part le tricot, bien sûr.

Et ce n'est pas une bonne idée pour renflouer les caisses de l'état ?

Elle est là, la solution à tous nos maux !

En tout cas, j'ai un tuyau. Faut tout miser sur Domenech-le-mal-aimé :

"Un terrain de foot, c'est un rectangle vert ou y'a 11 joueurs d'un côté et 11 joueurs de l'autre."

Un type qui pond des déclarations comme ça, il en a forcément sous le crampon. A moi, on ne la fait pas. En bonne candidate du concours de catégorie C de la FPT, je suis certaine qu'un piège est dissimulé dans l'énoncé.

Mais que je suis gourde. Plus besoin de réviser les problèmes alambiqués de primaire. J'en suis aux oraux. D'ailleurs, je sens la petite voix qui revient m'assassiner de : "Dépêche-toi de boucler ton baratin, BAD GIRL, et reviens à la VRAIE vie."

Bon, OK. Je dégaine ma vuvuzela

et je m'auto-encourage !

Ca vous fait mal aux oreilles ? Normal, je suis VRAIment déchaînée.

Faites comme avec la-boite-à-Ferrari et celle-qui-vous-dit-tout-sur-ce-monde-débile.

COUPEZ LE SON.

Bonne semaine à tous !

11 juin 2010

Thés à gogo

Ca se voit tant que ça, que je bois des litres de thé ?

DSC_2429

11 juin 2010

Point final

Il est arrivé dans la boite comme si j'avais tendu la joue gauche.

En retour.

Quatre mois après notre capitulation, le service d'adoption chinois vient de nous renvoyer notre joli dossier bleu accompagné d'une lettre bourrée d'idéogrammes et de sa traduction en anglais.

Le numéro F 170 est clos. On nous remercie pour notre intérêt et nos efforts, on nous dit qu'on avait toutes les qualités pour faire de bons parents, on s'excuse au cas où ces années d'attente nous auraient apporté du stress et on nous souhaite "a happy life".

Se lancer dans un parcours d'adoption, c'est accepter que d'autres décident de son sort sans qu'on ait le moindre mot à dire et c'est aussi donner des sommes parfois folles sans jamais pouvoir cracher-jurer qu'on sait à qui elles vont profiter. Sujet infiniment tabou et également très complexe.

Il faut se résoudre à faire confiance. Et fermer bien fort les yeux si jamais on s'est vu doté d'une trop grande lucidité par une vilaine fée.

Mais ce matin, non, non, non, je n'ai plus envie de me taire. Ma soumission a des limites et puis, de toute façon, elle n'a plus de raisons d'être.

Où est donc passée la monnaie des 1000 € que j'ai envoyés en Chine en octobre 2007 pour la gestion de notre dossier ? La procédure n'a pas été menée à terme. Cet argent que nous avons mis des mois à économiser, pourquoi le service d'adoption chinois se réserve-il le droit de le réquisitionner ?

Pas un mot là-dessus dans la jolie lettre. "J'ai le regret de vous informer que les autorités chinoises ne procéderont pas au remboursement des frais engagés pour la traduction et l'instruction de votre dossier", confirme juste l'AFA dans son courrier d'accompagnement.

Bien sûr, au début des festivités, on est de bonne humeur et on ne veut pas penser à un échec éventuel. Et puis l'argent, c'est vilain d'en parler. Alors on signe les chèques sans moufter et même si on comprend bien qu'on perdra tout en cas de pépin, on occulte.

A-t-on le choix ?

4 ans et demi plus tard, on se retrouve puni deux fois : notre demande n'a pas abouti et nos sous se sont envolés.

Si seulement je savais que cet argent sert à aider des enfants démunis et placés en orphelinat, je serais plus que sereine. Mais je n'ai reçu aucune information en ce sens.

Epilogue

 Aujourd'hui, quand je regarde ma fille, je mesure toute la chance que j'ai eue d'arriver jusqu'à elle.

Aujourd'hui, quand je regarde le numéro F 170, je me demande quel petit minois aurait eu ma deuxième fille si j'avais continué à ramper sur ce chemin de croix. Faire une fausse-couche à 54 mois, ce n'est pas si banal et si simple que ça.

Deux parcours si diamétralement opposés.

Je pense à ceux qui ne connaissent malheureusement que le deuxième et j'esp ère que la petite fille qu'on n'a pas eue ira chez un couple qui attend son premier enfant depuis de longues années.

DSC_2432

 

EDIT DE LUNDI SOIR : Merci pour vos com' sur ce post. On pourrait parler des jours et des lunes sur le désir d'enfant et sur l'adoption. La vie est pleine de joies mais c'est aussi un parcours initiatique truffé de deuils plus ou moins importants à faire. Chez les uns, c'est rapide, chez d'autres, c'est plus long. Parfois, on jure l'affaire enterrée et tout ressurgit en un instant avec cette question glaçante, immédiatement suivie d'une affirmation évidente : "Mais pauvre truffe, comment t'as pu renoncer à ça ? T'es qu'une grosse nulle.".

Je laisse le dernier mot à Chouchenn :

"Vive la vie qui continue à... 3 !"

10 juin 2010

Régime sec

Finalement, j'ai préféré rester dans des tendances printanières... et le soleil est revenu ! Pour la recette, c'est la même que l'an passé et j'insiste sur le beurre salé car c'est la petite touche qui tue...

DSC_2417

10 juin 2010

De grains en grains

Ciel gris blanc et trombes d'eau. Ici, le printemps bat son plein. Entre l'ingestion des compétences du Conseil général et l'intégration des subtilités de la Contribution Economique Territoriale, je suis à deux doigts de reprendre mon régime crêpes, moi ! Après tout, c'est pas demain la veille que je vais enfiler mon bikini...

DSC_2415

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité