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Le petit monde de Cocotine
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28 août 2011

Mort d'un bureau - épisode number 9

Force est de constaster que mon accession au nirvana n'était pas prévue pour ce week-end.

Dans cette course effrénée au bureau parfait, mon Léon avait décrété que pour peindre, il devait absolument démonter le radiateur.

Le seul souci, c'est qu'un jour ou l'autre, il faut aussi le remonter.

Et c'est après des heures de travaux dans l'escalier que mon Léon, faisant fi de mes conseils empreints de sagesse fais-pas-ça-maintenant-t'es-crevé, a cru malin de s'y attaquer.

Alarmée par Miss Cocotine qui, voyant la situation dégénérer a senti que le moment était venu de prévenir Maman, déboula dans le jardin en criant :

Papa, ça va pas !

j'ai avalé mon étage en quatrième vitesse et c'est là que j'ai découvert le sinistre : mon jonc de mer était partiellement noyé et mon Léon maugréait ça-fuit en affichant une mine de déterré.

Probablement frappé d'amnésie, il en oublia de m'avouer qu'en s'énervant sur ledit radiateur, il avait aussi défoncé le placo et du même coup, dévasté la peinture à peine sèche. Ce que je ne manquerais pas de découvrir le lendemain, une fois qu'il serait bien planqué au boulot.

S'en est suivi un début de dépression caractérisé par des menaces j'y-touche-plus-à-ce-radiateur-plus-jamais ponctuées d'une soirée de silence éloquent.

Mon Léon n'aime pas l'échec.

Trois semaines étant passées depuis ce bide terrifiant, il s'est calmé et a bravement repris ses clés en m'enrôlant de force tu-vas-m'aider-je-fais-pas-ça-tout-seul. Le radiateur a été démonté et j'ai vidé et nettoyé les bassines. Puis, face aux deux énormes trous, dépité, il a remis rafistolage et rebouchage à la semaine prochaine. L'affaire demandait réflexion.

Ca casse le mythe, non ?
(chute soufflée par mon Léon lui-même. Une mine d'or, ce garçon.)

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27 août 2011

Nirvana ou pas

Toute apparition du Dalaï Lama dans ma-boite-à-Ferrari me rappelle combien mes tentatives d'adhésion au bouddhisme, entreprises dans l'une des périodes les plus pathétiques de mon existence, se sont avérées douloureuses et infructueuses. Et Le livre tibétain de la vie et de la mort qui prend la poussière sur une étagère depuis que je l'ai lâchement abandonné en page 34 est là pour en témoigner.

C'est qu'à force de gamberger, j'ai fini par capter que mes multiples souffrances ne pourraient s'aténuer que si j'acceptais de renoncer à tout désir et tout plaisir, et, du coup, j'ai définitivement lâché le morceau. Croqueuse de vie comme je l'étais, c'était le type même de concept que je ne parvenais pas à avaler à 26 ans.

Ce chemin initiatique avorté démarra pourtant sur les chapeaux de roue un jour d'août 1989, alors que je m'embarquai dans un périple d'un mois en car de Paris à Paris en passant par Istanbul et que Bouddha, apparemment prêt à mettre le paquet pour m'enrôler, me poussa à m'asseoir à côté d'une fille qui faisait partie de ses adeptes. C'est ainsi qu'en plein pays musulman, j'en appris plus sur lui que sur Allah.

Outre la particularité délicieuse d'obliger la chambrée à assister à ses exercices intestinaux puisqu'elle ne pouvait s'y adonner que la porte grande ouverte, ma nouvelle copine bouddhiste avait un don inénarrable pour me tirer les vers du nez et m'expliquer avec conviction pourquoi ma vie terrestre n'était qu'un odieux bazar.

C'est comme ça, qu'après lui avoir fait part de mes déboires sentimentaux en long, en large et en travers, son diagnostic me tomba dessus, imparable :

toi, c'est sûr, t'as dû leur en faire baver,

aux hommes,

dans ta vie précédente

Aujourd'hui, en refermant ce livre conseillé par l'une de mes copinautes (Merci Dominique !), je ne peux m'empêcher de repenser à cette rencontre amusante qui m'aura au moins permis de justifier, un temps, mon karma douteux. Car quelques années après, j'allais tomber sur un psy qui, vous l'imaginez, me mènerait vers une toute autre analyse, nettement moins poilante.

Après le coup des pépins, ce roman rigolo m'a détendue et surtout, grâce à lui, aujourd'hui,

je n'ai plus peur de la mort.

En effet, pour avoir soigneusement décortiqué les pages 216 et 217, je sais maintenant tout ou presque sur l'organisation de l'au-delà. Pendant que chaque responsable religieux s'occupe de trier ses ouailles, c'est Bouddha qui récupère les athées de tout poil et qui se charge de les ré-aiguiller vers une nouvelle vie.

Du coup, j'ai décidé de me tenir à carreau.

Quoi ?

Vous croyez peut-être que j'ai envie de passer ma prochaine vie à cavaler sur six pattes pour satisfaire les caprices du caporal Krttx pendant que la reine se la coule douce avec ses prétendants, et supporter ainsi l'exploitation de la fourmi par la fourmi après avoir enduré son équivalent chez l'homme ?

MK

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

26 août 2011

La vraie et l'unique pince Miam

Je viens vous faire l'article de la pince Miam qui est fabriquée depuis 2006 par une créatrice nantaise de talent. Pratique et jolie, elle fera le bonheur de toutes les Mamans. Moi, je l'ai troujours dans mon sac pour les virées au restaurant mais elle est très utile à la maison également. La qualité est au rendez-vous. Depuis 2 ans que je l'ai, elle n'a pas bougé.

La vraie pince Miam, elle est chez Sicotin

et nulle part ailleurs.

Ne cherchez pas en boutique, elle est en vente UNIQUEMENT

sur le site de Sicotin.

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26 août 2011

En chair et en os

Même si ma vie virtuelle est d'une richesse insensée - manquerait plus que je crache dans la soupe -, la real life, c'est pas mal non plus, et ces derniers mois, j'ai pu mettre des visages sur des pseudos en rencontrant certaines d'entre vous en chair et en os. Et ça, c'est top.

Ce matin, c'est avec Chouchenn, vous savez, l'horrible fétichiste à qui je refuse désormais de montrer les charentaises de mon Léon, que j'avais rendez-vous pour une virée à Nantes. Un très bon moment.

Merci Chouchenn !

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25 août 2011

L'escalier Country Living

Un petit before-after toujours jouissif quand on n'a pas eu la chance insolente d'être sélectionné pour un SOS Maison alors qu'on a bien pleurniché au moins trois fois sur le site de France 5. A votre tour de manier le pinceau, ici, la saison brico-déco est terminée.

Pour celles qui rêvent de convaincre leur Rné ou leur Bruno de se mettre à l'ouvrage, celles qui sont prêtes à me couvrir de cadeaux pour que je vienne repeindre leur escalier et celles qui réfléchissent à la manière dont elles pourraient kidnapper mon Léon et ses charentaises,

voici la méthode :

- On arrête de harceler Rné et Bruno. Ils vont finir par me détester et, au fond, je ne le mérite pas,
- on fait le tour de ses copains-pour-la-vie-ou-pour-un-temps car il faut dégoter une petite ponceuse, ou si on déteste tout le monde et même plus encore, on va directement chez le loueur le plus proche,
- on attrappe son ordi et on cherche le vendeur de peinture de ses rêves dans les Pages Jaunes,
- on en pousse la porte et on s'y ruine en couleurs absolument démentes,
- on n'oublie pas, dans sa joie, de prendre aussi une sous-couche adaptée, du scotch travaux, un ou deux pinceaux, un petit rouleau en mousse, du papier à poncer, des disques adaptables sur la ponceuse empruntée et deux 4 X 5 mètres de plastique pour la scène du crime (chez brico-Dépôt, fabriqué en France, 100% recyclable et même-pas-cher-en-plus),
- on se maquille comme une voiture volée et on invite son Rné ou son Bruno dans un resto chic, sans les gosses évidemment,

Une fois qu'on s'est mis Rné ou Bruno dans la poche, on établit un planning de chantier et on s'y tient :

- Protection des lieux en scotchant les bâches de plastique au plafond
- Ponçage : 1/2 journée ou une journée selon l'état initial de votre escalier
- Dépoussiérage et nettoyage à l'eau claire
- Repos : faut que ça sèche bien
- Protection des parties non peintes avec du scotch
- Sous-couche : 1/2 journée à deux
- Repos : faut que ça sèche
- Première couche de peinture : 1/2 journée à deux
- Repos : faut que ça sèche
- Deuxième couche : 1/2 journée à deux
- Repos : faut que ça sèche
- Troisième voire quatrième couche à certains endroits, surtout si vous avec eu cette lubie de tout peindre en blanc
- Repos : faut que ça sèche
- Nettoyage des éventuelles coulures
- Apéro géant pour fêter votre nouvel escalier et congratuler votre Rné ou votre Bruno.

Petit truc à deux balles : entre deux couches, pas la peine de nettoyer le matériel, on garde son pinceau et son rouleau bien protégés par du film alimentaire.

Si vous analysez bien le process, les plages de repos sont nombreuses et ça se termine en beauté. Le plus dur, c'est le ponçage.

Alors, vous vous y mettez quand ?

Et j'attends des com' de Rné et de Bruno qui s'excusent platement d'avoir explosé d'un mais-elle-me-soûle-ta-Cocotine !

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25 août 2011

Le baratin du jeudi 25 août 2011

Quasi certaine que ma liste des réjouissances à affronter à la rentrée était exhaustive, j'ai pensé, ce matin, qu'il serait de bon ton de lui adjoindre quelques bonnes résolutions.

Oui, pour moi, l'année commence en septembre. C'est mon côté ado atardée, accentué par les Converse. Un coup à prendre en pleine poire un ma-chérie-mais-ça-va-pas-du-tout de Cristina Cordula.

La première idée qui me vînt à l'esprit, en entendant la pluie s'abattre sur mes Vélux, c'était :

ne plus jamais croire que l'été va arriver un jour

En effet, depuis bientôt six ans que j'étais coincée en Bretagne sud, voire en Vendée nord - nul ne le saurait jamais - j'avais eu maintes fois l'occasion de vérifier que du printemps, on enchaînait directement et sans ménagement sur l'automne.

J'en étais là dans mes réflexions profondes quand celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile se mit soudainement à brayer que c'était plié,

un plan d'austérité venait de s'écraser sur la France.

Comment, dans mon baratin de mardi, avais-je pu oublier ce détail si croustillant ?

Ma faute était impardonnable.

Il faut dire que depuis que certains nantis français, dans un élan d'altruisme sans pareil, avaient annoncé qu'ils souhaitaient mordicus participer à l'effort national, j'avais lâché tout cynisme et décidé, dans la foulée, de n'être plus qu'amour.

La vie était vraiment beautiful, nom d'un chien.

Cependant, l'affaire avait l'air de se corser. Avide de savoir à quelle sauce le français moyen allait encore être griognoté, je tendis l'oreille vers notre ministre du budget qui, en deux temps trois mouvements, me rassura sur l'équité du plan de rigueur.

Les riches allaient bien mettre la main à la poche. Un peu. Quant aux autres,

privés de sodas.

La douche froide. Pas pour moi qui déteste cordialement tout ce qui ravage une pièce de monnaie en moins d'un quart d'heure, mais pour l'image d'Uma.

Ben oui.

Imaginez un peu que le type en sueur qui l'interviewe colle à cette nouvelle réalité :

And you, would you... have some Schwe...

just me... and you ?

I'm sorry, Uma, but you mean tax, right ?

Honnêtement, moi, je crois que les français peuvent s'estimer heureux car quand un auditeur a téléphoné en demandant pourquoi le train de vie de l'Etat n'était pas remis en cause et le salaire de mon-PDPA-bien-aimé diminué, notre ministre du budget a rétorqué que s'il avait été décidé de réduire la rémunération des français, comme l'avaient fait certains pays d'Europe, là, le gouvernement, grand seigneur, aurait fait un geste.

Comme-qui-dirait, on a eu chaud.

Enfin, moi, je dis ça, je dis rien.

Après tout, en tant que demandeuse-d'emploi-de-longue-durée-totalement-épanouie-par-cet-été-torride-de-deux-jours, je m'en battrais l'oeil, d'une éventuelle réduction de salaire.

Vous savez quoi ?

L'avantage de l'abandon du baratin du lundi matin, c'est que désormais, je peux baratiner deux ou même trois fois par semaine et ce bonheur incommensurable qui va nous être inssuflé jusqu'en avril 2012 risque fort de m'inspirer.

Fichtre, il est bien trop tôt pour boire de l'acool, mais, ce soir, à coup sûr, je lève mon verre à la réussite de ce plan anti-déficit.

Quoi ?

Le vin et le rhum restent des niches fiscales !

Bonne journée à tous.

25 août 2011

Un pain aux noisettes

A partir de ma base habituelle, j'ai essayé de faire un pain aux noisettes et le résultat est plutôt convaincant. Il a disparu en deux jours. Sous peu, je vous livre tous mes secrets au cas où vous auriez, vous aussi, envie de vous lancer.

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23 août 2011

Le baratin du mardi 23 août 2011

Quand la canicule tombe sur le bled, en général, on le paie très cher dans les jours qui suivent. Depuis 48 heures,

fini le naturisme at home,

il fait gris et il pleut.

L'occasion inestimable pour se punaiser dans le crâne que l'été 2011 est dead et que la rentrée approche à grands pas, avec son lot d'échéances et de nouveautés promettant une vague d'allégresse :

- l'odieuse-virée-au rayon-des-fournitures-scolaires le 6 septembre, pile au moment où Leclerc ressemble à La Mecque, tout ça parce que l'école de la République du bled n'a pas encore trouvé le moyen de fournir cette stupide liste crayons-gomme-ardoise avant le jour de la rentrée,

- le troisième tiers à règler aux seigneurs et qui, comme je ne peux décemment pas m'offrir une chaudière neuve tous les ans et bénéficier ainsi de la poignée de niches fiscales concernant les classes moyennes - pour le peu de temps qu'il lui reste encore à vivre avant d'être trucidée pour raison d'Etat -, va douiller et anéantir derechef tous mes espoirs d'escapades automnales,

- mon Léon qui, balloté entre les productions intensives de choux à la crème et la réunionite aigüe dont souffre sa boite, va endosser sa cape d'invisibilité du lundi 7h au vendredi 20h, me laissant affreusement seule pour affronter Miss Cocotine et son aversion naissante pour le français,

- la reprise de la bataille sanglante à tendance purulente des supposés grands de l'hexagone en vue des élections de mai 2012, méticuleusement retracée par ma-boite-à-Ferrari et celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile et dûment épicée par le retour apparemment imminent au pays de celui-qui-devait-sauver-la-France-s'il-ne-s'était-pas-égaré-là-où-vous-savez,

et surtout

- mon nouveau conseiller Pôle Emploi qui va me tomber sur le paletot puisque je fais fièrement partie des bleu-bites nouvellement inscrits, sommés de venir rendre des comptes sur leurs méthodes de prospection s'ils n'ont pas réussi à se recaser après 3 ou 4 mois d'inscription.

Voilà comment je pourrais démarrer ce baratin de fin d'été...

Sauf que.

Après les deux râteaux qui m'ont partiellement édentée fin juin, j'ai rendu les armes et décidé que, dans ma tentative de séduction des entreprises nantaises comme dans celle de la FPT du coin, il fallait que j'implore de l'aide.

Du coup, j'ai appelé l'association Un parrain-un emploi au secours, puis le CCAS de mon bled en clamant haut et fort je-suis-au-bout-du-rouleau et help-Dieu-vous-le-rendra-enfin-peut-être. Et après avoir résister à la folle tentation de m'auto-radier de Pôle-Emploi, je me suis dit que je ferais mieux d'attendre sagement mon prochain entretien, au cas où une lueur de génie traverserait l'esprit du mercenaire-qui-a-12-minutes-chrono-pour-remettre-les-brebis-galeuses-dans-le-droit-chemin.

Vous le croirez ou non,

je suis remplie d'espoir.

Sous peu, des cendres de la-chômeuse-de-trop-longue-durée-ayant-échoué-par-hasard-dans-un-bled-paumé-du-double-four*-où-il-fait-gris-330-jours-par-an, il renaîtra la-femme-hyper-active-qui-assume-à-l'aise-Blaise-boulot-marmot-épiceriecuisineménagejardinagebio-tricot-Bricodépôt-libido-et-affiche-volontiers-sa-vie-si-saine-et-si-sereine-de-néo-rurale-ayant-sciemment-choisi-la-banlieue-de-Nantes-the-place-to-be-d'après-les-magazines-du-monde-entier dans la peau de laquelle je crève d'envie de me glisser depuis six longues années que je claque d'ennui entre les quatre murs de ma bicoque.

Et là, je n'aurai plus rien à vous raconter.

C'est ballot, ça.

* un clic ICI et, chanceux que vous êtes, vous saurez ce que veut dire double-four...

23 août 2011

La boum de l'année

La semaine dernière, Miss Cocotine a dormi une nuit sous la tente au centre de loisirs et comme d'habitude, les animateurs avaient prévu une veillée du genre c'est-tout-noir-et-y'a-de-la-musique-ça-fait-mal-aux-oreilles.

Le matin :

Son père sur le point de partir au boulot : Bon, ben alors, bonne soirée ma Chérie !

Miss Cocotine le corrigeant illico : Mais non, bonne boom !

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22 août 2011

Mon levain et moi

En avril, après avoir soigneusement étudié les conseils de Makanai, j'ai réussi à donner naissance à un petit levain que j'ai évidemment baptisé Cocotin. Comme je vais bientôt fêter mes six mois de boulangerie, j'ai maintenant adopté un rythme qui me permet de le maintenir en vie et cet été, j'ai même réussi à surmonter notre première séparation. Voici donc le récit de cette aventure fusionnelle qui n'est pas à prendre à la lettre, puisque chaque boulanger a ses habitudes propres :

Au quotidien

Je fais du pain environ tous les 3 ou 4 jours. Les jours sans, Cocotin doit être dûment rafraîchi pour rester vaillant. Alors qu'il est préconisé de le faire matin et soir, dernièrement, je me suis un peu laissée aller et finalement, je ne le fais que le matin.

So far so good.

Je prends un ramequin en verre propre que je pose sur ma balance. Avec une spatule en bois, j'y verse  5 g de mon levain de la veille, j'y ajoute deux fois son poids en eau (filtrée en carafe), soit 10 g et deux fois son poids en farine T65 bio, soit 10 g.

Je mélange bien le tout et je couvre le ramequin d'une petite assiette.

Dans ma cuisine, il ne fait pas chaud, aux alentours de 19°.

Cocotin reste ainsi à buller jusqu'au lendemain matin où je refais la même opération.

Quand je suis plus respectueuse des usages, il m'arrive de procéder à un rafraîchissement matin et soir mais comme finalement, je me suis rendue compte que ça fonctionnait bien avec un seul rafraîchissement, la plupart du temps, je me cantonne à cette méthode.

Préparation du levain pour boulanger - A entreprendre la veille au matin

La veille du jour où je veux faire mon pain, j'effectue, le matin, un rafraîchi avec les proportions suivantes et dans un petit verre mesureur (+ grand que le ramequin habituel) :

- 10 g de levain chef
- 20 g d'eau filtrée
- 20 g de T 65 bio

Abracadabra, j'en obtiens 50 g.

Le soir, je le rafraîchis à nouveau comme ceci :

- tout le levain chef du matin, soit 50 g
- 100 g d'eau filtrée
- 100 g de T65 bio

Les 250 g ainsi obtenus sont recouverts d'une petite assiette et emportés au premier étage, où il fait plus chaud qu'en bas. Mon levain va ainsi buller toute la nuit et monter en volume.

Le lendemain matin, il est prêt à l'emploi.

Pendant les vacances

Avant de claquer la porte pour d'autres horizons, j'ai rafraîchi Cocotin une dernière fois en guise d'adieu, puis je lui ai souhaité un bon repos et je l'ai collé dans la partie basse de mon réfrigérateur.

Quand j'ai réintégré la bicoque trois semaine splus tard, à vrai dire, je me suis fait des cheveux. Cocotin avait manifestement un pied dans la tombe. Il était tout gris et dégageait une odeur franchement nauséabonde. J'ai bien cru que j'allais le perdre. Cependant, comme j'avais retenu les conseils de Makanai qui, à chaque coup de panique, répondait à ses fans du-calme-rien-n'est-perdu, je me suis dit que j'allais prendre mon courage à deux mains et essayer de le faire renaître de ses cendres.

Et ça a marché.

J'ai tout bonnement repris les rafraîchis matin et soir pendant 3 jours, dont un à la T110, et toujours avec les proportions indiquées ci-dessus dans le paragraphe "Au quotidien". Peu à peu, Cocotin a refait surface et j'ai pu réouvrir ma petite boulangerie.

Désormais, je peux presque me risquer à dire que

Cocotin et moi, cest une affaire qui roule.

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