Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le petit monde de Cocotine

Newsletter
Archives
21 février 2012

Camden town pour le fun

Attaquer par Camden et sa démesure pour amuser Miss Cocotine qui n'avait jamais encore eu cette occasion inestimable de croiser un vendeur de Cyberdog. Lui expliquer qu'il y a 15 ans, "les parents", comme elle nous appelle parfois, ont vécu ici, dans le borough de Camden et jouer à regarde-c'est-toujours-pareil-là ou attends-c'était-pas-comme-ça-ici.

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

r

q

s

Publicité
20 février 2012

Back from London

Toutes les bonnes choses ayant une fin, il a bien fallu que je me résolve, hier midi, à sauter dans le bus, puis dans l'Eurostar, puis dans le métro, puis dans le TGV, puis dans le tramway, puis dans la voiture pour regagner mon bled du double four, la mort dans l'âme mais la valise bourrée de cheddar et de shortbreads.

La Doc Martens a tâté

de la neige et du sable fin

et j'ai vraiment hâte de partager tout ça avec vous. However, le décalage horaire m'ayant beaucoup perturbée, je vais de ce pas me glisser sous l'Union Jack qui me sert désormais de couette.

Londres, c'était le bonheur.

DSC_0045_2

10 février 2012

Feel

Un jour, l'une de vous m'a écrit en plaisantant : "Avec toi, on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon." Elle fait pourtant partie, j'en suis sure, de celles et ceux qui ont réussi à déceler un peu de ma personnalité dans mes baratins à deux balles et savent donc très bien que je n'ai absolument rien contre le 41, pas plus que je n'ai quelque chose contre le 44 d'aillleurs.

Le noeud du problème,

c'est ma recherche d'emploi infructueuse.

Peut-être faut-il essayer d'envisager, pour la millième fois, une reconversion et m'engager vers une autre façon de vivre ?

Avant que, par referendum, le peuple français ne m'oblige à me former dans la soudure, la chaudronnerie ou la maçonnerie.

En attendant ce grand moment de fraternité, je vous remercie pour les échanges que nous avons, ici ou en aparté. Les rencontres que j'ai faites grâce à ce petit blog ont beaucoup d'importance à mes yeux. Certains d'entre vous sont si fidèles que j'en suis aussi épatée qu'heureuse, d'autant ce que je cherche avant tout, c'est de la profondeur dans mes relations. Même si c'est par écrans interposés.

Merci pour votre confiance.

Et n'oubliez pas que ma copinaute Gris Pomme a ouvert sa boutique aujourd'hui. Allez la voir LA !

9 février 2012

Le baratin du jeudi 9 février 2012

Depuis mardi soir, je ne suis plus la même. J'ai eu cette chance extraordinaire de rappliquer sur le service public vers 21h40 et de pouvoir ainsi assister à la troisième diffusion d'une émission qui, apparemment, devrait disparaître faute d'audience : Leurs secrets du bonheur.

Suspendue aux lèvres de l'expert ès psychologie positive, intelligence émotionnelle, acceptation, pleine conscience qui distillait sa science face à une mini brochette d'invités venus faire leur promotion, j'ai appris que si je m'évertuais à nager dans un pessimisme déplaisant, c'était à 50% à cause de Papa et Maman, à 10% parce que mes conditions de vie n'étaient pas favorables et à 40%

ma faute.

Une telle découverte, ça m'a donné un coup de fouet.

Plus question de promouvoir la mauvaise humeur à la sortie de Pôle Emploi, j'allais, moi aussi,

faire mon beurre du bonheur.

Mais pour tester mon aptitude à répandre la bonne parole de France 2, il me fallait des cobayes.

J'ai jeté mon dévolu sur mes collègues de la FPT, une cible de choix. Quand ce n'est pas le chef de service qui arrive à 9h en lançant un vivement-le-week-end probablement tiré d'un bouquin de management destiné à fédérer ses troupes, c'est le sous-chef qui, au bout du rouleau, nage dans un cynisme débordant et se lance volontiers dans du Margarete et Philippe de Beaulieu pur jus. La cerise sur le gâteau étant que 90% des membres du service cherchent un poste ailleurs, en s'en vantant, de surcroît.

Frédéric et Ilios, ils en mourraient, de voir ça.

Dès 8h30 mercredi, fermant les yeux sur l'atmosphère délétère, à mille milliards d'années lumière de Michel et Augustin, l'une des entreprises françaises où il fait bon travailler, j'ai remercié les uns, les autres, j'ai souri à droite, à gauche et multiplié les bonjour-as-tu-bien-dormi tout en me matraquant intérieurement la-gratitude-augmente-mon-bien-être-et-me-rend-plus-optimiste-et-me-permet-de-mieux-dormir.

Etant donné le peu d'impact que j'ai eu sur mon entourage bien trop embourbé dans un système dévoreur de bonnes volontés pour être à l'écoute de mon prêche, j'ai fini, ce matin, par me retirer dans une bulle de bonheur personnel et j'ai passé ma journée à rêver sur la toile. Tout en travaillant bien sûr, et bizarrement, j'ai abattu plus de dossiers que d'habitude.

Autant de ravissement

en si peu de temps,

j'en ai la tête qui tourne.

Ca va me manquer, cette émission.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

9 février 2012

Coup de maître

Ce matin, en allant à l'école, on croise un chien :

Moi : Mais qu'est-ce-qu'il fait là, lui, tout seul, dans le froid ?

Miss Cocotine :

Ben, Maman, il attend son prof !

DSC_0047_2

Publicité
7 février 2012

Le baratin du mardi 7 février 2012

Grâce aux conseils judicieux glanés ça et là, ce soir,

ça va beaucoup mieux.

Je sens que je vais pouvoir esquiver la psychothérapie obligatoire qui me guette si Léon s'offre une garçonnière dans le forty one et sauver ainsi les 235 € que j'aurai réussi à planquer dans le cochon rose à l'issue de mes 6 mois de contrat.

Car à force de réfléchir à la façon dont je pourrais survivre à Contres avec 81 km à parcourir pour aller à Orléans et 89 à abattre avant d'atteindre Tours, j'ai enfin trouvé la solution.

Vous savez à quel point je raffole des ifoyaka, ces petites gourmandises qui ne viennent absolument pas du Japon mais de la bouche de ma copine Catherine ou de celles de joyeux lurons croisés au hasard de mes pérégrinations.

T'as qu'à faire chambres d'hôtes.

Voilà l'idée brillante qui m'a été refilée en cadeau Bonux il y a peu et que j'ai accueillie avec tout l'enthousiasme dont je peux faire preuve devant ce genre de réflexion désopilante.

Complètement conquise par la reconversion proposée, je suis partie à la recherche du bien immobilier de mes rêves deux-chambres-pour-la-famille-et-trois-chambres-pour-mes-futurs-hôtes-avec-au-total-quatre-salles-de-bain et figurez-vous que, montre en main, il ne m'a pas fallu plus de 14 minutes pour le dénicher. Franchement, quand on voit toute la mauvaise volonté que j'ai mis, ces derniers jours, à regarder ce formidable projet de déménagement avec béatitude, ça fait de la peine.

566 800 €

Une belle longère comme dans Question Maison et Côté Ouest. Je ne touche plus terre. Dès demain matin, j'appelle ma banque pour boucler le financement en espérant que mon conseiller fermera les yeux sur le montant ridicule que je pourrai récupérer de ma bicoque actuelle et mes six mois annuels de SMIC en période faste. Et après, je prendrai mes crayons de couleur et comme Stéphane Marie, je me dessinerai un jardin extraordinaire puis j'irai dépenser une tonne de pognon dans le super Gamm'Vert que Chouchenn a eu la grande bonté de m'indiquer.

Vous savez quoi ?

Comme je commence à fumer des oreilles, je vais m'offrir

une énorme tranche de politique-de-l'autruche

et passer la frontière de ce pays magique où j'ai raté l'ascenseur social.

Après tout, au retour, Léon se fera peut-être taclé. Allez, c'est décidé, j'oublie les mails enflammés qu'il vient d'échanger avec les prédateurs du forty one.

Merci pour vos com' qui me surprennent, me boostent, me font rire. Et ça, c'est l'essentiel.

DSC_0002_2

5 février 2012

Deux tableaux contre un sapin

Vendredi soir, au lieu d'aller remplir le caddie après le boulot, j'ai fait l'école buissonnière et je suis partie claquer mon bon d'achat de 19 € chez le suédois. J'ai emporté deux tableaux blancs magnétiques et j'ai masking tapée comme une enragée tout mon samedi après-midi. S'il y a encore quelques trous, c'est parce que je compte bien me dégoter deux-trois belles cartes en Angleterre.

a

b

e

5 février 2012

Dans le double four aussi

1

2

3

4

6

7

5

5 février 2012

Le baratin du dimanche 5 février 2012

A vrai dire, je termine cette semaine dans un état proche de l'Ohio et vendredi, j'ai bien cru que j'allais rendre mon tablier de lauréate-de-concours-humiliée à cette bande d'ostrogots égocentriques et cyniques pour qui je gratte toute la journée sans la moindre satisfaction intellectuelle. Car, à des années lumière de la Silicon Valley, c'est à la main que je remplis bravement leurs dossiers depuis trois mois et ces pratiques des années 60 me remplissent à ce point d'allégresse que je me demande comment je vais bien pouvoir honorer la seconde partie de mon contrat sans avaler mon demi comprimé occasionnel tous les soirs.

Jamais je n'ai tant rêvé de voir le 30 avril arrivé. D'ailleurs, l'un de mes passe-temps favoris, c'est de cocher les jours sur le calendrier. Furieusement. En me motivant secrètement et avec tendresse par un grosse-nulle-t'es-engluée-dans-la-vase-trouve-le-moyen-d'en-sortir-ça-urge.

Et franchement, ce n'est pas le regard hébété de ma copine Nadine, rencontrée hier avec bonheur à la bibliothèque, qui pourrait m'aider à dédramatiser, ni sa conclusion aussi drôle que dramatique : "Bon, ben, tu peux rien faire. Y'a plus qu'à attendre."

Evidemment, si Léon et ses grandes ambitions n'étaient pas venues flanquer ma petite vie de chercheuse-d'emploi-peut-être-pas-pour-l'éternité-faut-y-croire en l'air entre les fêtes, j'aurais peut-être attaquer l'année 2012 avec davantage d'enthousiasme.

Figurez-vous qu'alors que je prospecte depuis sept ans sans autres perspectives que de me faire éjecter, lui, de son côté, vient de se faire chasser par un recruteur sans l'avoir cherché et surtout sans que sa vie professionnelle actuelle ne soit menacée. Pour être totalement honnête, je ne le vis pas bien. Car au moment où mon temps est compté pour faire valoir mon concours, il est à deux doigts de m'imposer un 13ème déménagement en 19 ans, ce qui fait, en moyenne, selon mes calculs savants, un tous les 1,46 an.

Ce qui me paraît assez désopilant, vu que je viens juste de poser les pinceaux après 6 ans d'abonnement à Brico Dépôt et que la maison étant désormais coquette, à mon sens, il est grand temps de passer à autre chose et profiter un peu de la vie.

Et si c'était pour tailler la route vers le sud, je serais moins amère, mais en réalité, c'est pour échouer dans un bled encore plus paumé que le mien situé si loin de Tours et d'Orléans que cela ne laisse aucune chance d'habiter en ville, ce qui m'a instantanément poussée à interroger Léon d'un tu-testes-ma-résistance-au-suicide-là, et qui, ironie du sort, s'appelle

Contres.

Et là, inévitablement, vous vous dites : "Elle en rajoute."

Même pas.

C'est juste pour recadrer le paysage. Au cas où vous fantasmeriez un peu trop sur les charentaises. En réalité, pour mes 15 ans de mariage, j'ai droit à cette question étrange mais néanmoins cocasse :

Es-tu pour pour aller à Contres ?

Enfin, ça, c'est pour la formule, car dans la vraie vie, c'est plutôt "Soit on déménage, soit je prends un appartement là-bas et je rentre le week-end", avant de conclure par un de-toute-façon-c'est-pas-fait.

Vous savez quoi ?

La qui-suit, elle n'a plus d'écrous.

D'insomnies en réflexions épuisantes, je m'en veux énormément de n'avoir pas persévéré dans ma lecture entreprise en juillet. Peut-être aurais aujourd'hui les clés pour affronter ce nouvel épisode de ma vie trop mouvementée et trop tourmentée.

Car lorsque Léon fonce tête baissée vers ce qu'il conçoit comme étant la réussite, et que, par ailleurs, il se plaît à rester enferré dans un quotidien qui me barbe, de mon côté, je veux vivre ma vie comme un roman et surnage dans un état de rêverie perpétuelle. Ma copine Nadine a mouillé sa chemise pour me rassurer en m'assurant que son comportement était typiquement masculin et du coup, je me dis que la solution ultime, ça pourrait être de le quitter pour une femme, histoire de changer de scénario après 31 ans passés à essayer de fraterniser avec les hommes. Ce qui me permettrait, en plus, d'aller en faire toute une histoire chez Sophie Davant et d'avoir enfin mon heure de gloire, avantage non négligeable.

Justement et heureusement, au milieu de ce marasme, la téloche est là pour pimenter mes soirées somme toute assez fades. Et d'ailleurs, dimanche dernier, j'ai assisté au show de mon-PDPA-bien-aimé et ça m'a complètement requinquée. Depuis, je suis à fond les ballons.

Ein, zwei, drei,

à peine le rideau rouge tombé, j'ai sauté dans un joli costume de bavaroise et depuis, c'est choucroute et pumpernickel matin, midi et soir. J'ai repris ma vieille méthode 90 d'allemand et comme c'était ma deuxième langue au lycée, je devrais revenir au guttural sans beaucoup d'efforts. Personne ne saura jamais que j'ai eu mon Bac du premier coup, juste pour échapper au commentaire oral de textes bourrés de mots truffés de consonnes.

Sérieusement, c'est stimulant, d'avoir un modèle. Après les Etas-Unis et l'Angleterre, c'est désormais l'Allemagne qui nous est proposée. Quelle bévue de partir bientôt à Londres. Si j'avais su, j'aurais réservé une croisière sur le Rhin ou je serais partie m'encanailler à Berlin, juste pour être raccord avec la tendance.

Tiens, pour me racheter, j'organiserais bien une petite fête de la bière au bled, moi.

J'y inviterais ma copine Nadine et il y a fort à parier qu'à son analyse "Bon, ben, tu peux rien faire. Y'a plus qu'à attendre.", elle ajouterait :

Pense plus, noie-toi dans la mousse !

Et vous imaginez bien que je suivrais religieusement ses conseils.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

4 février 2012

Ambiance hivernale au bled

Bon week-end à tous !

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Publicité
Publicité