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Le petit monde de Cocotine
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23 décembre 2011

Le baratin du vendredi 23 décembre 2011

A deux jours de Noël, je suis dans un état d'excitation difficilement contrôlable. Figurez-vous que mon Léon a touché la-fameuse-prime-de-1000 € mise en place à grand renfort de publicité par mon-PDPA-bien-aimé.

40 €

Eblouie par tant de largesse, j'ai immédiatement décidé d'employer cette ressource inattendue pour me lancer dans un projet d'envergure. Après tout, les travaux de la maison étant bouclés, il fallait absolument que je m'invente un nouveau défi pour vivre pleinement 2012.

C'est là que j'ai eu un coup de génie.

Pour avoir récemment écarquillé les yeux devant les si voluptueux bonnets GG présentés chez Marks and Spencer, j'ai opté pour

deux nouveaux seins.

Fière de ma trouvaille, j'ai commencé à chercher un chirurgien qui accepterait de me coller vite fait bien fait des prothèses bon marché, histoire de ne pas dépasser mon faramineux bugdet.

Alors que j'étais toute légère à l'idée d'être plus lourde, celle-qui-me-dit-tout sur ce monde débile est venue plomber mon humeur joyeuse en m'annoncant froidement que 60000 seins allaient bientôt être vidés pour la bonne et simple raison que les dés étaient PIPés, leur concepteur n'étant apparemment qu'un ancien charcutier aux pratiques douteuses.

La nuit suivante, j'en ai fait des cauchemars épouvantables. J'étais en train de courir à toutes jambes avec deux andouillettes AAAAA en guise de mamelles. Derrière, un type affreux portant un long tablier blanc me menaçait avec un énorme couteau de boucher et au loin, le ministre de la santé s'époumonait et m'invectivait :

il faut garder le quintuple A !

Au petit matin, terrorisée par mes aventures nocturnes, je ne savais plus si c'était du lard ou du cochon. Lorsque je suis revenue à la raison, j'ai enfin capté qu'il fallait impérativement abandonné cette idée saugrenue de voir ma poitrine tripler de volume,

surtout en low-cost.

Privée d'un plan qui me tenait tant à coeur, j'ai commencé à bouder.

Mais lorsque j'ai entendu que cette affaire allait plomber le budget de la Sécurité Sociale de 60 millions d'euros, je me suis jetée sur le premier escalator venu - et croyez-moi, vu le bled dans lequel je suis scotchée, c'est dur d'en trouver un - et j'ai chialé

à la mode nord-coréenne.

Et puis je me suis souvenue que j'avais mes 40 € pour acheter de l'or.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

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17 décembre 2011

Le baratin du samedi 17 décembre 2011

Après ces quatre jours de bonheur intense et ces trois nuits de sombre pénitence, la douleur qui m'a assaillie lorsque j'ai dû reprendre le chemin de l'exil a été proportionnelle à la joie que mes vertèbres ont éprouvée à l'idée de retrouver un matelas potable.

Pour me consoler d'un tel déchirement, j'ai fouiné au kiosque de Montparnasse et j'ai misé tout ce qu'il me restait dans mon porte-monnaie sur Elle à Table.

J'ai bien fait,

et c'est peu de dire que j'y ai trouvé tout le réconfort dont j'avais besoin.

En page 12, j'ai craqué pour un sandwich à la truffe à 65 €, en page 14, j'ai salivé sur un somptueux gâteau à 125 €, puis en page 48, je me suis passionnée pour la comparaison d'un Dom Pérignon Oenothèque 1969 et le thé Dong Ding wulong 1959, j'ai enchaîné en page 68 en louchant sur un mobile étonnant à 600 € et pour conclure, je suis revenue à la case départ pour contempler ce magnum de Champagne présenté dans un étui en cuir et peau d'autruche avec sabre ad hoc à 800 €.

Une bagatelle pour une fille qui venait de se prendre pour un pion du Monopoly et sauter sans scrupule de la rue de la Paix à la Place des Vosges en passant par les Champs-Elysées.

Une fois en gare de Nantes, l'ambiance a brutalement viré mais, en maîtresse femme, j'ai tout occulté. J'ai mangé du tramway bondé sans moufter, sauté dans ma voiture sous une pluie battante sans grogner, regagné mon bled paumé pour y décharger ce qui ne peut décemment pas être comparée à une malle Vuitton sans pleurnicher et préparé une platrée de haricots verts natures sans broncher.

Je me suis ensuite endormie en rêvant aux Tuileries.

Mais voilà que le lendemain matin, à 7h02, celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile m'annoncait très officiellement et sans prendre de gants, que ma douce France était bel et bien entrée

en récession.

A ce moment précis, j'ai dû prendre deux minutes pour m'asseoir sur mon canapé rapé et reprendre mon souffle tellement le choc était rude.

Du Ritz au Crillon,

je ne m'étais aperçue de rien.

Tous-ces-sommets-de-la-dernière-chance où des millions étaient partis en fumée pour la bonne cause n'avaient donc pas porté leurs fruits ?

Mon-PDPA-bien-aimé n'avait pas sauvé le pays ?

Je n'en revenais pas.

Etait-il possible qu'une telle malchance nous poursuive ainsi et que les A ne s'alignent plus, à l'avenir, que dans l'Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique ?

J'ai sombré dans une crise de panique.

Et si, en 2012, après que Standard & Poor's ait flingué le pays, je devenais

pauvre comme un grec ou un italien,

je ne pourrai même plus mettre 3,50 € dans un magazine aussi passionnant que Elle à Table.

Pétrie d'angoisses et bourrée de tics, j'ai fini par me calmer en repensant aux mayas et à leur promesse de fin du monde pour le 21 décembre 2012.

Complètement requinquée, j'ai appelé ma bande de potes et dans un élan d'optimisme pessimiste, j'ai réuni tout le monde pour la Saint-Sylvestre 2011 en baptisant notre future soirée eighties :

The last réveillon.

Champagne sans étui et sans sabre à gogo.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

3 décembre 2011

Le baratin du samedi 3 décembre 2011

Quand en 2009, ma copine Chrystel m'a balancé sans ménagement tu-devrais-passer-un-concours ponctué d'un

au point où t'en es

qui m'a fait la haïr pendant quelques semaines tellement l'idée me paraissait absurde, je n'imaginais pas à quel point j'aurais encore plus envie de l'étriper deux ans après.

De cette semaine de bons et loyaux services pitoyablement rémunérés, je sors tellement dégoûtée que l'effet de ma cure de rajeunissement pour 5,01 € s'en trouve irrémédiablement altéré. Moi qui rêvais du front de Marcia Cross, j'en suis plutôt aux poches à Balladur, ce qui me permet d'affirmer aujourd'hui qu'elle a recours à d'autres fournisseurs de jouvence que Carrefour Market.

Et la fille qui crânait sur son blog il y a trois petites semaines en annoncant avec fierté qu'elle lâchait ses chiffons microfibres haute qualité pour retourner dans la vie dite active rapplique aujourd'hui pour vous informer que

la peur est revenue.

Car à l'issue de ces 37h30 de misère, je sais, qu'à moins d'un phénomène extraordinaire du type corruption-de-hauts-fonctionnaires-ou-d'élus-moyennant-malettes-de-macarons, je n'obtiendrai pas un poste stable dans le petit monde fabuleux où j'erre actuellement et du coup, j'en ai à nouveau le plexus encombré.

Il faut dire que, pour des raisons évidentes, je n'ai jamais eu à croiser quotidiennement une recruteuse qui avait éjecté mon CV, et deux fois de surcroît. Et comme disait Sophie Daumier dans les bras de Guy Bedos, on peut dire que ça me coûte.

Au milieu de cette poignée d'enfants gâtés qui, peut-être parce qu'ils sont des titulaires indéboulonnables, ne ratent jamais une occasion de déblatérer les uns sur les autres tout en répétant haut et fort qu'ils sont débordés, et vont, de surcroît cafter à la maîtresse dès qu'on les envoie paître, ce qui garantit une ambiance assommante de cour de récré, la-parigot-tête-de-veau-qui-pourrait-être-leur-mère comme certaines écervelées s'amusent à me le faire remarquer avec force délicatesse

se paie la honte de sa vie.

La honte d'être tombée aussi bas à 48 ans, de taper "stagiaire" pour se connecter au logiciel, de n'avoir aucune adresse mail parce qu'un contractuel, ça n'a apparemment pas besoin d'exister, et d'avoir pris, en plus, dans la figure, que six mois de précarité, c'était déjà un beau geste de leur part.

Sauf que l'auxiliaire que je suis travaille un peu plus que la caricature de fonctionnaire auprès de laquelle j'ai échoué lamentablement et qui, elle, est merveilleusement bien protégée par ce système un tantinet véreux. Me l'avoir collée sous le nez - et ce n'est rien de le dire, faut sentir son eau de toilette bon marché pour comprendre - relève de la torture mentale et c'est plus que difficile de tirer une quelconque philosophie de cet épisode que mon-karma-à-deux-balles m'impose.

D'autant que, malgré la solidarité ambiante pour cultiver la langue de bois, j'ai enfin intégré, après avoir perdu beaucoup de temps, que

le concours, c'est du pipeau,

et que derrière les beaux discours que certains étalent lors de réunions qui leur donnent bonne conscience et justifient leurs traitements, les belles valeurs d'équité semblent bafouées à tire-larigot.

Alors que faire ?

Leur claquer la porte au nez et réintégrer le foyer en me résignant à vivre chichement et en priant que mon Léon n'en vienne pas à rejoindre tous les quadra qui sont écartés du marché de l'emploi, céder aux voeux de Pôle Emploi et me résoudre à faire chez les autres ce que j'adorerais déléguer chez moi en me disant qu'au moins, l'aspirateur et le balai WC seront de vrais partenaires et pas des langues de vipères, persévérer dans mon rôle de

cheveu sur la soupe

par pure cupidité ou peut-être attendre patiemment qu'M6-notre-sauveur en vienne à créer l'émission dont j'aurais le plus grand besoin :

On ne choisit pas ses collègues,

pour voir enfin mon sombre destin s'éclairer grâce au bon sens de Stéphane Plaza.

Une chose est sure : Le peu de naïveté qu'il me restait a pris du plomb dans l'aile. Aux prochaines élections municipales, cantonales et régionales, il y a de fortes chances pour que je reste chez moi.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

26 novembre 2011

Le baratin du samedi 26 novembre 2011

Envolée, l'extase que m'a apporté ma désinscription à Pôle Emploi et désintégré, l'infime espoir que j'avais en posant le pied dans ce nouvel univers professionnel, l'effet panier-de crabes-enragés m'a flinguée et je sors de cette semaine apocalyptique aussi peu amène que mon hérisson.

Car la vie de bureau est décidément une jungle et mon intégration dans un milieu extrèmement négatif où les rancoeurs et les rivalités sont assez vite décelables s'est soldée par un coup de mou et une chute violente de motivation. Après avoir été témoin involontaire de paroles incontrôlées, j'ai senti que ça puait le roussi. Sagement, j'ai donc décidé de reculer de dix pas, histoire de rester en retrait des inimitiés ambiantes et de me protéger des vilaines langues.

C'est ça, mon problème fondamental.

Me torturer les neurones pour comprendre qui-flatte-qui-et-le-massacre-par-derrière, qui-déteste-qui-parce-qu'il-a-la-place-qu'il-voulait, qui-minaude-devant-qui-pour-se-faire-mousser ou qui-enfonce-qui-pour-prouver-qu'il-existe me traumatise et me pousse en général à me replier sur moi-même car rien ne m'intéresse moins que d'avoir à jauger les passifs des uns et les aigreurs des autres.

Etant donné que je viens de débarquer la gueule enfarinée, je n'en suis pas responsable et comme-qui-dirait, je m'en moque comme de ma première chaussette.

Mais le refus de prendre parti peut valoir certains déboires et c'est ainsi qu'après avoir pris position

en faveur de ma non-implication,

j'ai fini par me faire insulter sans qu'aucun des protagonistes ne sorte le nez de son bureau pour calmer l'acariâtre. 

Assez écoeurée, j'aurais voulu pouvoir claquer la porte avec mon solde de tout compte sous le bras mais ça équivalait à refuser cinq mois supplémentaires de SMIC, luxe que je ne pouvais décemment m'accorder, mes impôts locaux venant d'échouer dans ma boite à lettres.

Alors, je me suis souvenue que si la grand-mère de celle-qu'on-ne-voit-plus lui disait que quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup, la mienne me répétait souvent :

L'indifférence est le plus grand des mépris.

Moi qui n'ai pas peur de mettre les mains dans le cambouis, mais en silence, je fais des efforts surhumains pour assimilier un système qui me paraît pour l'instant opaque, lent, inefficace et incohérent, et dans lequel je ne vois à l'horizon aucune lueur d'épanouissement, le poste qui me plairait étant vraissemblablement et pour des raisons qui m'échappent, en train de me passer sous le nez.

Une bonne raison pour recommencer bravement à envoyer des candidatures dans le privé et peut-être dans d'autres collectivités.

Pour calmer ma déception, j'ai fouillé dans mes plus vils instincts et dans un élan jouissif bien que totalement virtuel, j'ai dédidé de

refuser de gracier la dinde.

Puis j'ai jeté un oeil torve à ma feuille de paie en jurant de consacrer une partie de mon salaire à combler mes horribles frustrations. Autant vous dire qu'il ne restera

pas un denier pour mon banquier.

Avec tout ça, je n'ai même pas eu le temps de m'attarder sur la passionnante campagne présidentielle de mon-PDPA-bien-aimé et celles non moins captivantes de ses adversaires.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

19 novembre 2011

Le baratin du samedi 19 novembre 2011

Dans ce monde débile où l'on préfère rassurer des marchés irrationnels plutôt que d'apaiser les peuples et où l'on nie volontiers les dangers potentiels de l'énergie nucléaire pour sauvegarder des intérêts économiques, je continue à gamberger sans relâche sur l'avenir de l'humain.

Ca me distrait.

D'ailleurs, pointer du doigt tous ces horribles fraudeurs qui plombent le budget de l'Etat

en volant les français

ça, c'est une croisade palpitante qui me mettrait presque en transe. Si jamais l'exercice pouvait être élargi aux paradis fiscaux, allez savoir, d'un coup, d'un seul, ça pourrait drôlement renflouer les caisses sans même que la middle class ait à se saigner encore et toujours plus.

Oui, décidément, ces quatre jours de carence pour le privé quand le public n'en a qu'un tout petit, ça m'a laissé pantoise. Je ne prêche pas pour ma nouvelle paroisse, c'est vrai, mais d'un, je suis avide d'égalité et de deux, je ne suis toujours pas fonctionnaire et apparemment loin de l'être.

Et, pour être franche, ma semaine, si ardente pourtant, s'est finie en eau de boudin.

Quinze jours que je dissèque des dossiers parfois douteux pour le bien de l'humanité et sans moufter, tout en priant pour que l'huile trois-en-un que je vaporise consciencieusement et virtuellement chaque matin sur la roue de ma fucking life réussisse enfin à la dégripper.

Parce qu'un contrat de six mois, c'est peut-être mieux que rien, comme je l'entends à droite, à gauche,

mais ce n'est pas non plus la panacée.

Et surtout, ça peut s'avérer destructeur.

En deux misérables semaines, de subterfuges en manigances, j'ai déjà réussi à trouver un vieux bureau bien astiqué, une chaise à roulettes qui a toute sa peau et un Stabilo encore en vie. Je connais le code de la photocopieuse par coeur, je tutoie mon chef et j'ingurgite docilement toutes les chouquettes, les Bounty et les gâteaux maison qui me sont cordialement offerts.

D'ici trois semaines, j'en serai probablement à sucer la poire à mes collègues préférés et à refaire la collectivité à la machine à café en vantant les bienfaits d'un potage à la tomate à 10h17.

Autrement dit, en une moitié d'année, j'aurai largement eu le temps de prendre mes aises et de m'ancrer dans la place.

L'erreur.

Car le 30 avril, le glas sonnera et il faudra mettre les voiles sans la moindre prime de précarité à me mettre sous la dent pour tromper mon désespoir.

Tout ça pour vous expliquer que pour éviter cette nouvelle chute que je ne pense pas mériter, je me suis accordée l'incroyable audace d'envoyer mon CV si pimpant pour remplacer l'une de mes collègues qui, fin décembre, va voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

Evidemment, j'ai essayé de rester sur mes gardes et de ne pas m'emballer puisque la gentille chargée de recrutement qui devait examiner ma candidature m'avait déjà envoyé paître en octobre sur un poste similaire. Malgré cela, j'avais tout de même une raison essentielle d'avoir un brin d'espoir : je faisais désormais partie des murs et personne ne se plaignait de la qualité de mon travail.

Pourtant, hier après-midi vers 14h13, j'ai appris que j'avais été, une nouvelle fois, écartée du recrutement. Là, je dois avouer que mes instincts primaires ont pris le dessus et que, l'espace d'une poignée de secondes, je me suis imaginée, vêtue d'une peau de bête puante, les cheveux embroussaillés et le sourire faisandé, défoncer la porte de ce

capitaine de pédalo

pour lui péter toutes les dents en deux temps trois mouvements.

Puis j'ai réalisé, en regardant mes jambes recouvertes d'un collant écossais ô combien fun, qu'on était en 2011, et j'ai donc choisi de chialer de rage et de dépit devant mon écran, non sans avoir appelé mon Léon à la rescousse pour lui notifier mon éième

Je ne peux plus.

Après tout, pourquoi n'aurais pas le droit, moi aussi, comme tous les français, d'afficher crânement un

7,3/10 en note de bonheur ?

Pour me consoler, j'ai écouté les news et quand j'ai appris qu'être gentil et généreux avec son prochain libérait des endorphines et agissait donc en anti-dépresseur et qu'ensuite,  j'ai vu cette campagne de pub montrant les grands de ce monde s'aimer follement les uns les autres, j'ai décidé, dès lundi, d'attraper cette teigne de recruteuse et

de l'embrasser à pleine bouche.

Vous croyez que ça va marcher ?

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

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11 novembre 2011

Le baratin du 11 novembre 2011

Depuis que j'ai fait de l'idée révolutionnaire "Travailler plus pour gagner le salaire minimum interprofessionnel de croissance" mon leitmotiv, ma bande de neurones dévergondés est enfin rentrée dans le rang.

Le travail c'est la santé,
tous les lobes sont bridés.

Pourtant, hier soir, gorgés d'informations hétéroclites et parfois insolites, certains fort-à-bras se sont groupés en une espèce de syndicat et m'ont toqué dans la boite :

La FPT, c'est moins drôle
que les actualités.

Et de gémir sur leur journée de labeur, prétendant qu'ils n'ont jamais une seconde de paix pour écouter les grands de l'hexagone disserter sur la faillitte de la France et crachant sur les tâches ménagères, pourtant si saines pour le corps et l'esprit, qui leur sont imposées :

Avant et après le bureau,
nettoyer, balayer, astiquer,
y'a maldone.

Moi qui m'étais dit en douce que de les remettre au turbin, ça leur redonnerait une certaine vitalité, je déchantai. Ils étaient aussi mous que des français vus par des chinois et ne manquaient aucune occasion de faire des pauses. Seuls deux-trois dégénérés un peu trop péroxydés bavardaient constamment :

Trop cool, on va avoir de la thune,
acide hyaluronique ou venin de serpent ?

J'en avais la migraine de les entendre bavasser sur la nouvelle prospérité de la Cocotine's family alors que l'Europe était en train de s'écrouler dans la pauvreté sous les regards salaces de quelques banques d'affaire.

En même temps, traîner ses guêtres à Pôle Emploi pendant des années, ça fripe le moral et la peau. Ils avaient raison, fallait agir. J'ai chargé mon équipe de laborieux de trouver le produit le plus performant. 60 millions de consommateurs sous le bras, ils m'ont vite convaincue que les grandes marques pouvaient aller se rhabiller et en deux temps trois mouvements, ils m'ont télécommandée au Carrefour Market du bled où j'ai acheté un pot d'antirides noté 14/20 à 5,01 €.

Mercredi donc, à 20h43 précisément, j'ai lancé ma grande campagne de rajeunissement en prévenant mon Léon pour éviter tout risque d'accident cardiaque :

Regarde-moi bien, dans un mois,
j'aurai dix ans de moins.

Puis j'ai claqué le baigneur des six neurones qui viennent toujours plomber mes illusions et qui m'ont forcé à éplucher la liste indécente et totalement brumeuse d'ingrédients qui composent ladite crème (Drinette, si tu me lis, ne t'évanouis pas).

Mais contenter le neurone cagole n'a fait qu'exaspérer ma troupe de mangeurs de nouvelles fraîches. Alors, je les ai collés sur écran pour un temps et quand ils ont rappliqué au rapport, j'ai appris que mon-PDPA-bien-aimé et ses acolytes ruinaient mes impôts en coaching et en sondages (94 M à 133 M € de 2006 à 2010, soit + 41%) et que d'ailleurs, le téléspectateur avait eu droit cette semaine à un-Maritie-et-Gilbert-Carpentier spécial Nous-deux-c'est-pour-la-life, que le 1er ministre avait finalement réussi à prononcer les mots faillite et sacrifices, le tout pour adapter le budget à la croissance comme-dit-notre-JPP-national et qu'en conclusion, j'allais devoir leur refiler une partie de mon salaire misérable pour combler le déficit qu'ils avaient eux-mêmes creuser.

J'en étais à déglutir tout en écoutant pieusement Bruno Gaccio citer Einstein:

Il ne faut pas compter
sur ceux qui ont créé les problèmes
pour les résoudre

quand soudain, j'ai senti que mon petit bataillon de neurones sarcastiques se mettait à renverser les autres pour hurler en coeur :

La seule bonne nouvelle,
c'est le gel du salaire
de ton-PDPA-bien-aimé
et du gouvernement.

Et ils se sont enfuis en ricanant bêtement tout en répétant en boucle "Avec +172% d'augmentation en 2007", laissant leurs congénères dans un état proche de la grande dépression. Dépités, ces derniers ont fini par m'annoncer solennellement :

Etant donné la gravité de la situation,
on accepte
la prochaine mission

virtuelle ou réelle vers Mars.

Ainsi va ce monde débile et n'oubliez surtout pas d'être heureux envers et contre tout et tous. Bon week-end !

2 novembre 2011

Le baratin du mercredi 2 novembre 2011

Ce matin, pour mon dernier jour de liberté désespérée,

j'ai décidé d'être heureuse.

Quoi ?

Il suffit de le vouloir, vous ne le saviez pas ?

Evidemment, une telle décision ne pouvait qu'être accompagnée de mesures drastiques et extrêmement impopulaires. Dès potron-minet, j'ai convoqué mon peuple de neurones et les ai mis au parfum :

Pas question de referendum,

ça flanquerait un coup fatal à mon-PDPA-bien-aimé qui ne mérite pas un tel sort, lui qui a si bravement déserté le domicile conjugal pour partir à la rescousse du système. Et sans même réclamer le paiement de ses heures de nuit, en plus.

Et à l'instar de celle qui est certainement la plus jeune de mes copinautes, Petite Terrienne, j'ai ajouté avec grandiloquence :

A bas les grincheux !

Sous le chapeau, personne n'a moufté. Heureusement. Le moindre indigné aurait été directement se faire voir chez grecs.

L'heure était grave. Il n'était plus question d'accepter que quelques petits malins se droguant au Canard Enchaîné pervertissent les autres avec un effet boule de neige garanti et des mouvements de rébellion aussi violents que ceux que j'avais connus ces dernières années et menant inévitablement à des orgies de crêpes, des excès de pancakes ou pire, un suicide par overdose de chips.

Pour éviter une telle dégénérescence, j'ai opté pour une vraie politique d'austérité :

- Privés du gang Patrick(Cohen)-Nicolas(Domenach)-Yves(Calvi)-Pascale(Clark)
- Obligés d'ingurgiter deux chapitres des trois best-sellers suivants tous les soirs au coucher :

Le bonheur en 90 leçons
Etre heureux pour les nuls
Rester béat envers et contre soi

- Et sommés de se concentrer sur la nouvelle mission que la FPT a confié au tout jeune agent triple Z dans la peau duquel je vais devoir me fondre dès demain 8h30 en espérant que dans une décennie, Standard and Poor's daigne enfin m'attribuer la note suprême.

Sans doute accablés par la sévérité du régime imposé, aucun de mes petits soldats n'a osé émettre la moindre réclamation.

Et pour les reformater sans plus attendre,  j'ai attrapé celle-qui-me-disait-tout-sur-ce-monde-débile et je leur ai collé du Rires-et-chansons-avec-spots-de-pub-débilitants plein la cellule, histoire de tester le proverbe

Heureux les simples d'esprit

Attendez, j'ai mal à la tête tout à coup. Ca castagne, ça vrille, ça piaffe sous le bonnet.

Ca sent la feta.

Ils contestent, ils revendiquent, ils hurlent :

Pas Pascale Clark,

pas Pascale Clark,

pas Pascale Clark !

Qu'est-ce que je fais ?

J'intime l'ordre aux six neurones boute-en-train qui me servent de Compagnie Rigolote de Sécurité d'aller chatouiller les meneurs et de les emmener boire une bière dans laquelle je verserai discrètement quelques gouttes de somnifère ?

En même temps, pour leur faire avaler toutes les étapes du plan de rigueur que je leur mijote, mieux vaut que je fasse semblant de lâcher un peu de lest dans un premier temps. Et puis la vie sans Pascale Clark, ils ont raison, les bougres, ça manquerait singulièrement de saveur, non ?

Bon sang,

viser la félicité,

c'est la céphalée assurée.

Bonne journée à tous !

28 octobre 2011

Le baratin du vendredi 28 octobre 2011

Ravie d'avoir quelques euros de plus à jeter dans l'économie, j'avais, hier soir, programmé une escapade en tête-à-tête avec mon Léon. Enfin plutôt en côte à côte vu qu'il s'agissait de grimper dans ma décapotable pour foncer s'encanailler à l'UGC d'Atlantis.

Du coup j'ai honteusement et complètement inconsciemment séché le cours d'économie que mon-PDPA-bien-aimé avait décidé de dispenser au bon peuple français.

La grosse mécréante.

Ce matin, je m'en veux horriblement de ne pas lui avoir accordé autant de temps de parole que je n'en ai consenti au parti qui, en monopolisant les médias, a rendu maboules tous les lieutenants du susnommé.

Remarquez, j'avais déjà bravement écouté notre ministre du travail le matin même sur France Inter et à en croire l'état de bête enragée dans lequel son discours m'a projeté, il valait mieux arrêter les frais pour la journée, histoire de remettre mon bataillon de neurones en ordre.

C'est qu'il m'en a fait bavé.

D'ailleurs, je ne sais pas ce qui m'a le plus emberlificoté les nerfs entre cet aveu lancé après 4 ans de pouvoir :

"Maintenant, on doit gérer l'Etat comme un père de famille gère le budget familial. Si vous avez moins d'argent qui rentre, vous devez veiller à ce que les déficits n'augmentent pas. Pendant des années, on s'en est allégrement moqué."

ou sa difficulté à défendre une baisse de la TVA dans la restauration qui a coûté 3 milliards et qui a été compensée par seulement 35000 à 40000 emplois et quelques réductions sur les cafés ou les menus enfant pour faire gober au consommateur que la mesure avait eu un réel impact.

Je me tâte.

A moins que ce ne soit son terrible souci de trouver du personnel pour le secteur de l'hôtellerie-restauration apparemment désespéré, alors qu'il a, le pauvre, 2 700 000 demandeurs d'emploi dont il ne sait que faire.

D'un coup, j'ai senti la moutarde me monter au nez car le discours qui est servi depuis 2007 et qui consiste à faire croire que les personnes qui ont perdu leur emploi n'ont qu'à se reconvertir vers un métier en tension n'est destiné qu'à contenter tous ceux qui crachent en permanence sur les chômeurs soi-disant profiteurs et qui par ailleurs, n'ont pas la moindre idée de ce que c'est, de se retrouver à faire la queue à Pôle Emploi après un licenciement ou une fin de contrat précaire.

La réalité du terrain est infiniment plus complexe et ce genre de propos simplistes et électoralistes ne fait que dresser les uns contre les autres.

Et que dire de ce qui a suivi ? Peut-être que c'est la cerise sur le gâteau.

"C'est des vrais emplois, c'est des emplois dans lesquels vous pouvez rentrer comme serveur, comme plongeur et si vous voulez gravir les échelons, vous pouvez même aussi prendre la tête d'un établissement."

Voilà un vrai argument à faire avaler à ceux de plus de quarante ans, par exemple, qui ont toute une carrière derrière eux mais qui pourront, s'ils en ont le courage et la volonté parce qu'il s'agit bien de mettre ces formidables qualités en exergue pour mieux pointer du doigt ceux qui sont désemparés devant tant d'absurdités, repartir vers un nouveau défi en acceptant un poste de plongeur.

Aide-toi, le Ciel t'aidera, il faudra en parler aux salariés de PSA qui vont peut-être se retrouver sur le carreau.

Accessoirement, si certains employeurs de la restauration et de l'hôtellerie avaient traité leur staff avec un peu plus de dignité ces dernières décennies, ils auraient probablement plus de facilité à embaucher aujourd'hui.

Etouffée par cette hypocrisie,

il fallait que je pointe mon nez ici

pour redorer le blason

du demandeur d'emploi de bonne foi.

Et même si je ne les connais ni d'Eve ni d'Adam, je claque la bise à tous ceux qui passent ici et qui cherchent un job.

Vendredi 14h : J'a rattrapé mon cours grâce à La Nouvelle Edition sur Canal et si dans un premier temps, je suis restée dubitative tellement les concepts c'est-pas-ma-faute et heureusement-je-suis-votre-sauveur étaient déclinés à l'infini, dans un deuxième temps, j'ai été totalement rassurée par le fait que mon-PDPA-bien-aimé ait choisi de faire référence aux Borgia pour m'expliquer que le monde avait évolué depuis le 16ème siècle.

Après tout, si j'en croyais le teaser de la série :

Borgia
N'ayez pas foi en eux

Complot
Trahison
Déviance

je n'avais aucune raison de douter de sa leçon.

26 octobre 2011

Le baratin du mercredi 26 octobre 2011

En ces temps de prospérité soudaine, je devrais faire des bonds de deux mètres et afficher un sourire diabolique.

Même pas.

Allez savoir pourquoi, j'ai beau lui avoir signifié son congé dans moult lettres recommandées avec accusé de réception, la boule qui habite au fin fond de mon estomac depuis plusieurs années refuse catégoriquement de plier bagage. J'ai bien peur d'ailleurs que, profitant honteusement de la trêve hivernale qui s'annonce, elle ne me nargue jusqu'au printemps.

Mais c'est vrai que je cherche un peu l'embrouille. Adepte de la-boite-à-Ferrari, je suis régulièrement les bonnes nouvelles qui foisonnent en ce monde de plus en plus débile et à midi, en zappant comme une dingue, j'ai le tantien qui s'est tout à coup envasé. Les supposés grands de l'hexagone virevoltaient dans tous les sens en martelant sur toutes les chaînes qu'on n'avait plus que :

24 heures pour sauver l'Europe

Le nez plongé dans mon paquet de chips XXL faites en Bretagne et sans huile de palme, ce qui me permettait d'avoir la conscience pleinement tranquille puisque je contribuais, par ce geste hautement citoyen, non seulement à sauver l'économie de la France mais également à préserver une poignée d'orang-outans sans défense, je me demandais pourquoi Jack Bauer n'était pas parachuté dans le premier Thalis pour résoudre l'énigme qui monopolise tant l'attention de mon-PDPA-bien-aimé qu'il en oublie systématiquement le biberon de minuit.

Morte de trouille

et prise de nausées tant la situation du pays était décrite comme critique et le nombre de chips englouties inavouable, j'ai fini par trembler comme une feuille.

Il fallait éviter la faillite.

J'ai relevé la tête fièrement et j'ai déclaré solennellement au tas de linge frippé qui attendait pieusement le fer :

- qu'ils rognent encore plus sur les arrêts-maladie, je ramperai jusqu'au boulot s'il le faut,
- qu'ils accroissent la TVA, je ne mangerai plus qu'une fois par jour s'il le faut,
- qu'ils scalpent mon SMIC, je travaillerai la nuit s'il le faut,
- qu'ils augmentent mes impôts, je ne partirai plus en vacances s'il le faut,
- qu'ils dé-remboursent encore les médicaments, je vendrai mes meubles s'il le faut,
- qu'ils reculent encore l'âge de la retraite, je pousserai mon dernier soupir au bureau s'il le faut,
- qu'ils égorgent les collectivités, je chasserai les rats dans ma rue s'il le faut,
- qu'ils se servent encore plus copieusement sur l'essence, je prendrai mon vélo s'il le faut...

Puis j'ai chanté la Marseillaise.

A tout, j'étais prête à tout,

même à devenir pauvre

pour sauver les banques.

Certaines d'entre vous avaient l'air de penser hier que j'allais fermer mes volets pendant six mois. Elles me connaissent donc si mal ? Je suis une fille fiable et fidèle. Comment pourrais-je vous abandonner aussi lâchement en pleine débâcle ?

Serrons-nous les coudes.

Vous reprendrez bien un verre de Coué, non ?

Everything's gonna be allright !

24 octobre 2011

Le baratin du lundi 24 octobre 2011

Mardi dernier, écroulée dans mon canapé sans âge mais finalement plus pimpant que sa propriétaire, je regardais les "Conti" continuer désespérément à chercher un sens à leur éviction en me disant que j'avais cet avantage indéniable sur les salariés qui, après 30 ans de fidèlité, voyaient leur château de cartes s'écrouler d'un souffle malsain :

Je n'étais pas nostalgique.

Pour étayer cette affirmation, je savais que je pouvais compter sur ma bande de neurones dégénérés mais toujours zélés quand il s'agit de mener l'enquête. En moins de deux, le dossier "Emploi" enfoui aussi profond qu'une tonne de déchets radioactifs a refait surface et je me suis laissée embarquer dans une NDE de la plus pure intensité.

J'ai lâché mon enveloppe charnelle sur le tas de plumes et bercée par une lumière mystique, j'ai vu défiler ma compilation personnelle d'efforts non récompensés et destinés à péter les nerfs de la CRAM le jour où je déboulerai avec mon déambulateur dernier cri et des poils au menton pour réclamer mes milliers de points retraite récoltés au hasard de mes pérégrinations.

De 1981, année bénie où j'ai débarqué sur le marché de l'emploi en tentant, sur les pas de mon père, de faire carrière dans une agence bancaire du 16ème, sans être totalement conscience que je n'avais pas récupéré 100% de ses gènes, à 2003 où, parce que j'étais la dernière arrivée, j'ai été la première éjectée, avant que la société bordelaise dans laquelle je mourais à petit feu ne finisse par être méthodiquement décimée par le grand groupe du CAC 40 si clinquant à laquelle elle appartenait,

j'ai tout revu.

Tout ce parcours cahotique rempli d'illusions et de déceptions et que j'ai réussi, les années passant, à analyser à peu près pour en déduire que :

le monde de l'entreprise

n'est pas plus fait pour moi

que je ne suis faite pour lui

Incapable de viles manipulations, de calculs machiavéliques et de pièges assassins, je les repère et les démantèle par contre assez vite. L'autoritarisme me fait fuir à toutes jambes et ceux qui ont voulu me coller dans un moule s'y sont cassés les dents. Sans Dieu ni maître, j'ai longtemps cru que seule la qualité de mon travail suffirait à être reconnue et éventuellement récompensée.

J'ai déchanté.

D'entretiens plus répugnants les uns que les autres - parce que les méthodes récemment filmées par Didier Cros ne datent pas d'hier - en intérim, CDD et CDI avortés toujours pour d'excellentes raisons comme, par exemple, la guerre du Golfe, j'ai fini par comprendre que pour s'attirer les bonnes grâces de la direction, il fallait certainement avoir d'autres cartes dans son jeu que de la bonne volonté.

J'en étais là dans l'analyse scrupuleuse de ma non-carrière quand le téléphone a sonné.

La FPT me chassait.

J'ai raccroché, des dollars plein les yeux. Certes, 151,67 heures au SMIC, ça rapportait moins qu'un go-fast mais à vrai dire, je n'avais rien du clone de Jason Bourne et passer le reste de ma vie avec tous les flics de France à mes trousses - ou en tout cas ceux qui n'ont pas été mis en examen - c'était un coup à rendre l'âme bien plus vite que les statistiques ne le prévoyaient.

Mais ne vous imaginez pas que l'attrait d'une nouvelle feuille de paie me fasse sauter au plafond pour autant. Ma dernière aventure m'a bien refroidie et du coup,

je nage en pleine Flambytude.

Quoi ?

Après tout, quand on voit à quel point ça met le-parti-qui-a-perdu-le-Sénat en transe, c'est finalement plutôt hype.

Bonne semaine à tous !

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